splash screen icon Lenndi
splash screen name leendi
L'homme qui marchait dans la couleur | Georges Didi-Huberman
L'homme qui marchait dans la couleur | Georges Didi-Huberman

L'homme qui marchait dans la couleur

Publié par Les Éditions de Minuit

93 pages

Résumé

L’artiste est inventeur de lieux. Il façonne, il donne chair à des espaces improbables, impossibles ou impensables : apories, fables topiques. Le genre de lieux qu’invente James Turrell passe d’abord par un travail avec la lumière : matériau incandescent ou bien nocturne, évanescent ou bien massif. Turrell est, en effet, un sculpteur qui donne masse et consistance à ces choses dites immatérielles que sont la couleur, l’espacement, la limite, le ciel, le rai, la nuit. Ses chambres à voir construisent des lieux où voir a lieu, c’est-à-dire où voir devient l’expérience de la chôra, ce lieu “ absolu ” de la fable platonicienne. Quelque chose qui évoquerait aussi ce que les psychanalystes nomment des “ rêves blancs ”. Cette sculpture de surplombs, de ciels et de volcans est ici présentée comme une fable de cheminements. En sorte que regarder une œuvre d’art équivaudrait à marcher dans un désert.‑‑‑‑‑ Table des matières ‑‑‑‑‑Marcher dans le désert : Exode : l’expérience du lieu déserté, sa fable. Comment voir l’Absent : l’alliance symbolique et la prescription architecturale. Marcher dans la lumière : Pala d’oro : le rectangle de l’Absent. Pan, éclat, apparition : un lointain s’approche. L’ évidence du lieu et les régions de la dissemblance. Marcher dans la couleur : Blood Lust : surface, masse, incandescence. Cadre tranchant et cadre aboli. Devant et dedans. L’illimité. Donner à l’absence la puissance du lieu. Marcher dans l’espacement : A Looking into : comment construire la puissance visuelle de l’espacement. Rêves blancs et retirement des limites. Quand le lieu nous absente. Marcher dans la limite : Outside in : l’œuvre toujours aux bords. De pièce (room) à pièce (work). Chambres à voir : construire le lieu où voir a lieu. L’expérience de la nuit. Marcher sous le regard du ciel : Skyspaces : le surplomb. Quand être sur terre, c’est être sous le regard du ciel. Conjoindre l’ouvert avec le retrait, le ciel (sky) avec la peau (skin). Tomber dans la fable du lieu : Roden Crater : le volcan comme chambre à voir . État du lieu et ouvrage du cadre. La voluminosité . Géométrie et anachronisme : la fable du lieu.

Plus de livres de Georges Didi-Huberman

Voir plus

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques

Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎