Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Grands médecins presque tous

René Leriche, chirurgien

À l'enseigne de l'Orme

Lettre et images pour Georges Duhamel

On connaît les trésors de science et d'amour que le Professeur Mondor a dépensés en faveur des poètes qu'il aime. L'ouvrage qu'il publie sur Rimbaud est sans prix. On y trouvera la célèbre lettre de Mallarmé à Harrison Rodhes, des textes inédits de Valéry et de Gide, des commentaires de Claudel qui éclairent l'ouvre du poète et permettent de retracer son influence. On assiste à la métamorphose du jeune élève de Charleville, tel que l'a vu l'un de ses condisciples, "propret, bien tiré, pommadé", en l'"insupportable voyou" des années de débauche à Paris, celui qu'un chroniqueur, l'ayant vu au bras de Verlaine à une soirée théâtrale, appelait "Mlle Rimbaud". Mais, autour de Rimbaud, c'est un demi-siècle de poésie française qui se déploie. Le critique a recueilli tous les témoignages susceptibles d'aider à notre connaissance, à notre compréhension de l'adolescent de génie. La richesse des notes et des gloses dont il accompagne une phrase de Mallarmé, ou un mot de Claudel, est remarquable. En fait, et par les chemins les plus simples, "sans solennelle précaution ou préparation commémorative", Henri Mondor nous entraîne au cour même du laboratoire central. Il fallait la patience d'un grand connaisseur du cour et du corps humain pour nous révéler le mystère d'un "génie impatient".

Rimbaud - Ou Le génie impatient

Propos familiers de Paul Valéry

René Théophile Laënnec n'est pas seulement l'inventeur de l'auscultation. Par ses découvertes anatomo-chimiques mémorables, il a, plus qu'aucun autre, mis un point final à la vieille tradition hippocratique ankylosée, et posé les problèmes, défini les méthodes de la médecine scientifique moderne. Grave et charmant génie, son caractère se trempe durant la Révolution, la Terreur, la guerre civile. Abandonné quasiment par un père frivole et égoïste, il grandit au foyer d'un oncle médecin, admirable de clairvoyance et de sollicitude. Il avait, à dix-huit ans l'esprit le plus orné, le jugement sûr, une bonne humeur exquise et distinguée. Arrivé à Paris en 1802, il se choisit les meilleurs maîtres et ne tarde pas à se faire connaître par d'importantes découvertes. J'ai voulu montrer succinctement ce qu'était la médecine, en doctrine et en pratique, sous le Consulat et l'Empire et comment le jeune Laennec se dégagea des systèmes à la mode et posa les jalons d'une médecine nouvelle. Après avoir brillé d'un éclat singulier, il fut bientôt oublié par les maîtres de l'heure, et dépourvu de toute activité hospitalière. Il avait résolu de se retirer en Bretagne, lorsque le hasard d'une rencontre le fit nommer médecin de l'hôpital Necker. Dès lors il devint un maître et construisit son ouvre immortelle. Mon dessein a été de montrer comment naît, malgré les circonstances adverses, une vocation de savant, et comment un très jeune homme, s'il a le cerveau bien fait et le cour intrépide, peut dissiper des chimères tenues pour orthodoxes depuis des siècles.

La jeunesse de Laënnec

Guillaume Dupuytren, fils de métayers, est né le 5 octobre 1777 à côté de Limoges. Envoyé en 1789 à Paris pour y suivre des études, ses années de collège prirent fin dès 1794. Son père décida alors que le jeune rebelle aux véléités patriotiques de devenir soldat, serait plutôt chirurgien et l'inscrivit derechef à l'École médico-chirurgicale de l'hôpital Saint-Alexis de Limoges : c'est ainsi qu'"une grande carrière allait commencer sans l'appel d'aucune vocation".

Dupuytren

À la biographie de Chénier, le présent travail apporte cette « enfance » et cette « jeunesse » qui lui manquaient. Des textes inédits. Des faits inconnus. Pour les quelques rares faits déjà connus, les circonstances de personnes ou de lieux ou d' « atmosphère » jusqu'ici obscures, qui les situent et dégagent leur valeur et leur sens. Ce résultat fut obtenu grâce à l'exploration méthodique d'un fonds pourtant public mais très peu et très sommairement utilisé jusqu'ici : le fonds Chénier de la bibliothèque municipale de Carcassonne (papiers de famille légués en 1880 par Gabriel Chénier, neveu du poète). Il va sans dire que, dans cette enfance et dans cette jeunesse, c'était le poète qui

nous attirait. De façon assez nouvelle, ce nouvel opus de la collection « Vocations », révèle que la poésie d'André Chénier a puisé à ces trois sources vivantes : la Grèce de sa mère, le Languedoc de son enfance, le milieu intellectuel de Paris-Navarre. Mykonos et Homère, Carcassonne et Notre-Dame de Marseille, Navarre et la « philosophie ».

Grands médecins presque tous

Résumé

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