Tonio, on va lui couper sa dernière jambe. Lui et moi, ça fait un bail qu'on traîne ensemble. On est restés au quartier, on s'est débrouillés comme on a pu. On a bien vieilli ? Je sais pas.

En roue libre

Odyssée bringuebalante égosillée à voix siamoises, ce livre est hymne à l'aminé, à l'imprudence et à la sainteté. Plus qu'une bande dessinée c'est une véritable épopée lyrique et désaccordée, pleine de bruit pourri, de fureur ahurie et d'idiotie cardinale. Plonger dans ce récit parfois insoutenable (de violence, de drólerie, de crétinerie) en compagnie de ces deux humains trop humains titubant à l'assaut de leur capricieux destin vous laissera hagard et pantelant, vos propres mythologies retournées contre vous comme autant de fusils chargés. Avant cela, vous aurez eu cent fois l'impression de rouler bourré dans un fossé en compagnie de poètes ébouillantés. Vous nous direz si oui ou non, vous avez trouvé ça agréable.

True Stories of Nic & Matt

Un panorama unique sur les liens entre histoire, peuple & musique à travers la chanson folk.

Folksong : racines et branches de la musique folk anglo-americaine

Dans le bassin minier de la vallée de la Fensch, le commerce de
          l'acier a laissé la place au crime organisé. Carl Schwartz, alias
          Croc-en-Jambe, règne en maître sur le trafic de stupéfiants mosellan,
          qu'il daigne à peine partager avec le gang des forains de Pakita Jung
          et le gang des Kabyles de Fayed Bekhti. Franckie, le fils du
          patriarche, est assassiné. Schwartz veut voir le sang couler ! C'est
          alors que débarquent Nic et Matt, musiciens itinérants, toujours
          prêts à créer du quiproquo après quelques verres de trop. Et puis,
          comme souvent au sein des guerres fratricides, deux jeunes gens
          découvrent une bon ne vieille rengaine...

La Vengeance de Croc-en-Jambe

Ce que l'éditeur a écrit :"Que se passe t-il quand les adultes perdent le contrôle de la situation ? Quand un verre de vin peut faire basculer le quotidien d’une famille ordinaire vers un cauchemar sans nom ?Nous sommes en France, aujourd’hui, dans une ville austère de l’est. June est une petite fille comme les autres. Quand son père Otis ne tient plus ses promesses, quand il laisse son addiction le submerger au détour d’une gorgée d’alcool de trop, les choses ne peuvent pas se passer au mieux.June regarde son père tomber. June voit la catastrophe et la prend de plein fouet. Mais June encaisse...Et qui sommes-nous pour juger qui que ce soit ? "Ce que l'auteur en a dit : « J’ai fini par remarquer, au fil de mes lectures et de mes pérégrinations, à quel point la mythologie du loser magnifique enhardissait encore les foules. Le type se sert de grandes rasades de Scotch, se fout de tout, et tire sur sa clope en restant irrémédiablement cool. On nous présente toujours les excès d’alcool sous la forme de la satire légère, on nous montre des bitures potaches, des gueules de bois bon-enfant, des ivrognes clownesques, de ce genre qui, saouls comme des cochons, iront au devant des pires ennuis mais s’en sortiront toujours comme des chefs, le litron encore vaillant à la main...Les revers de la médaille les plus triviaux sont rarement observés : les mensonges, les secrets honteux, les vies brisées, les odeurs de pisse et de vomi. Quand ces problématiques vous touchent de près, l’acuité avec laquelle on regarde alors la chose prend une tout autre tournure. Et prend l’allure d’une plaie. C’est cette plaie que j’ai eu à coeur d’éclairer avec June... »edgarmintExpert BDGestiste

June

Que se passe t-il quand les adultes perdent le contrôle de la situation ? Quand un verre de vin peut faire basculer le quotidien d'une famille ordinaire vers un cauchemar sans nom ?
Nous sommes en France, aujourd'hui, dans une ville austère de l'est. June est une petite fille comme les autres. Quand son père Otis ne tient plus ses promesses, quand il laisse son addiction le submerger au détour d'une gorgée d'alcool de trop, les choses ne peuvent pas se passer au mieux.
June regarde son père tomber. June voit la catastrophe et la prend de plein fouet. Mais June encaisse...
Et qui sommes-nous pour juger qui que ce soit ?

J'ai fini par remarquer, au fil de mes lectures et de mes pérégri-nations, à quel point la mythologie du loser magnifique enhardissait encore les foules. Le type se sert de grandes rasades de Scotch, se fout de tout, et tire sur sa clope en restant irrémédiablement cool.
On nous présente toujours les excès d'alcool sous la forme de la satire légère, on nous montre des bitures potaches, des gueules de bois bon-enfant, des ivrognes clownesques, de ce genre qui, saouls comme des cochons, iront au devant des pires ennuis mais s'en sortiront toujours comme des chefs, le litron encore vaillant à la main...
Les revers de la médaille les plus triviaux sont rarement observés : les mensonges, les secrets honteux, les vies brisées, les odeurs de pisse et de vomi. Quand ces problématiques vous touchent de près, l'acuité avec laquelle on regarde alors la chose prend une tout autre tournure. et prend l'allure d'une plaie.
C'est cette plaie que j'ai eu à coeur d'éclairer avec June...
Nicolas Moog

Dans le bassin minier de la vallée de la Fensch, le commerce de

 l'acier a laissé la place au crime organisé. Carl Schwartz, alias

 Croc-en-Jambe, règne en maître sur le trafic de stupéfiants mosellan,

 qu'il daigne à peine partager avec le gang des forains de Pakita Jung

 et le gang des Kabyles de Fayed Bekhti. Franckie, le fils du

 patriarche, est assassiné. Schwartz veut voir le sang couler ! C'est

 alors que débarquent Nic et Matt, musiciens itinérants, toujours

 prêts à créer du quiproquo après quelques verres de trop. Et puis,

 comme souvent au sein des guerres fratricides, deux jeunes gens

 découvrent une bon ne vieille rengaine.

Tout y est, tout est prêt pour la tragédie : une ville de province, un notable jaloux, un contrat. Un tueur à gages descend depuis la capitale régler les compteurs. L'affaire se complique quand l'outil de travail préféré de ce dernier échoue par mégarde dans les mains d'un musicien quotidiennement imbibé comme une éponge. Et quand le tueur en question, fétichiste, rancunier, belliqueux se montre pugnace à retrouver son instrument, on court droit aux pires ennuis.

En roue libre

Résumé

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Critiques

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