Mes prisonnières - Occasion

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Je fais bouillir mon vin

état des lieux ; ce que vous auriez pu deviner

Corinne ou un Amour indien

Retour contre soi

En 1999, Jean-Christophe Bailly présentait ainsi ses quatre titres : Ni la cité grecque, ni le rêve babylonien, ni la ville médiévale serrée dans ses remparts, ni la ville classique et la théâtralisation de l'espace, ni la mégalopole de l'âge industriel et ses monuments et ses faubourgs, ni même seulement la ville délitée d'aujourd'hui. Mais à l'âge de l'urbanisation généralisée, une composition ouverte, inachevée, inachevable, qui se souvient de toutes les formes et les oublie, les brasse, une énorme desserte, un débarras peut-être, tout un monde versé, renversé : la ville entière, que la littérature parcourt et scrute. C'est cette complexité que, par des ricochets, la collection voudrait saisir, d'un point à un autre de l'espace et du temps. Trois ans plus tard, Jean-Pierre Le Dantec, écrivain, historien de l'architecture, de la ville et du paysage, et directeur de l'Ecole d'architecture de Paris-la-Villette, poursuit le projet, en proposant à son tour quatre textes d'écrivains éclairant, chacun d'un point de vue différent, la ville entière.

Quelques Pas Ensemble

Il est un mot célèbre d'un Père de l'Église, mot devenu classique : « Il y a deux hommes en moi. » Tel est aussi le thème de réflexion qui s'impose à l'esprit du détective chargé de clarifier l'aventure, mais sous une forme un peu différent cependant : « Y a-t-il deux hommes en : lui ? » Escroc ou tueur ? se demandent les policiers lancés à la poursuite d'un fantomatique malfaiteur qui, par instant, va jusqu'à se substituer aux représentants de la justice eux-mêmes, au cours de multiples et sanglantes péripéties. Contradictions et paradoxes s'accumulent... tandis que les faits et gestes de quelques charmantes jeunes femmes ajoutent encore à la confusion. Les enquêteurs disposeraient même finalement d'un coupable de rechange sans la ténacité du détective dont l'astuce réussira à percer le mystère, sans pour cela que personne aille en Cour d'Assises... et en toute moralité.

Assassin en double

«Tout est maritime chez moi», écrit Yves Martin. Depuis 1964 il s'attache à écrire une ouvre au long cours qui s'ancre dans les villes, les bistrots, les ruelles, les campagnes françaises et au cour des amours passagères. Dans de grandes largeurs autobiographiques, cette littérature fugitive est un inventaire tendre et mélancolique du quotidien. Une poésie embuée, trempée dans la sensation et qui s'attache aux aubes et crépuscules décalés.

Le partisan suivi de Le marcheur

Comment parler des films sans tomber dans la pédanterie, sans se perdre dans l'analyse fantasmatique ? Peut-être faut-il en parler comme le fait Yves Martin, avec bonhomie, humour et un certain laconisme n'hésitant pas à dire quand la montagne accouche d'une souris, désirant mettre en valeur des cinéastes modestes trop oubliés, abattant les idées reçues cinématographiques, dynamitant les faux poètes de la pellicule. Jamais la hargne, toujours l'équité, l'équilibre, parfois la colère. Avant tout la recherche de l'émotion sans laquelle toute oeuvre n'est qu'un splendide et inutile bibelot.
Yves Martin, un spectateur passionné. Tel l'enfant dans la salle obscure il attend d'être surpris, pris au dépourvu, envahi par le plaisir absolu.

Mes prisonnières - Occasion

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