Europe - Repenser les alliances

L'histoire de la pensée stratégique est un chantier immense où la recherche progresse néanmoins, principalement par l'étude individuelle et approfondie des auteurs.
En mai 1999, lui colloque international a rassemblé durant trois journées une quinzaine de spécialistes aux Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur (Belgique). Ils se sont penchés sur les rapports entre la pensée stratégique et l'humanisme, entendu au double sens historique et philosophique d'une imitation des Anciens et d'un souci particulier de la personne humaine. La première acception renvoie à une longue tradition de la pensée occidentale qui, du Moyen Âge au début du XIXe siècle, s'est appuyée sur les auteurs anciens en matière militaire comme dans les arts et les lettres.
Polybe et Végèce, abordés ici, ont été les plus prisés. L'étude du rapport aux Anciens jette un éclairage nouveau sur quantité de penseurs et de praticiens de l'art de la guerre : Machiavel, Montecuccoli, le chevalier de Folard, le maréchal de Saxe, Guibert, Frédéric II, le général Rogniat, les théoriciens du Risorgimento italien.
Quant à l'acception philosophique de l'humanisme, de prime abord peu applicable à la démarche stratégique, voire à son opposé, elle permet en réalité de relever des dimensions insoupçonnées.
Au Moyen Âge, Végèce était utilisé pour moraliser la rude chevalerie. Au siècle des Lumières, l'ordre oblique en tactique était censé modérer physiquement la violence sur le champ de bataille.
Le présent volume contient les actes de ce colloque et apporte une contribution majeure à la connaissance d'une forme de pensée qui, aujourd'hui comme hier, a une fonction essentielle : atteindre des objectifs politiques en utilisant ou en menaçant d'utiliser la force armée, au moindre coût humain.

Pensee strategique et humanisme

Le présent volume des Cahiers du CRID constitue les actes du colloque qui s'est tenu à Namur le 8 février 2007 sur le thème "1806-2006 - L'administration de la justice, du Code de procédure civile à Phenix" . Ce colloque s'inscrit dans le cadre des célébrations qui marquent le 175e anniversaire des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix. Mais un anniversaire s'accompagnant souvent d'un autre, l'occasion était donnée de faire également mémoire du 200e anniversaire du Code de procédure civile, promulgué par Napoléon en 1806. En réalité, tout au plus s'agit-il d'un clin d'oeil au vénérable Code napoléonien dans la mesure où, pour les juristes, il ne présente plus guère d'intérêt, si ce n'est historique, depuis la promulgation en 1967 d'un tout nouveau Code judiciaire. Hormis la contribution de l'historien Bruno Colson, reproduite en introduction, l'ouvrage que vous avez entre les mains est résolument tourné vers l'avenir puisqu'il s'intéresse surtout au projet Phenix. Aujourd'hui comme hier, les codes de procédure organisent les cours et tribunaux, le personnel de justice et les règles applicables à la conduite des procès. Au gré des adaptations et refontes, la question centrale demeure invariable : comment rendre la justice d'une manière à la fois efficace, équitable et rapide ? Les auteurs du projet Phenix parient aujourd'hui sur l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans la procédure civile et pénale. Pour que ce voeu devienne réalité, trois lois ont d'ores et déjà été adoptées et de multiples arrêtés d'exécution sont en préparation. Les contributions rassemblées ici ont pour ambition de livrer une présentation et une analyse critique de ces nouveaux textes, appelés à transformer en profondeur le paysage de notre Justice. On saura gré à leurs auteurs d'avoir fait preuve d'un grand sens didactique pour présenter une matière quelque peu rébarbative pour une majorité de juristes parce qu'elle présente le double handicap de toucher au droit procédural et à l'informatique.

Phenix - Les tribunaux à l'ère électronique

Le Tiers-monde dans la pensée stratégique américaine

Le livre de référence sur la bataille des Nations.

La bataille de Leipzig, du 16 au 19 octobre 1813, est la plus gigantesque des batailles napoléoniennes par sa durée, ses effectifs (près de 500 000 hommes engagés) et son étendue géographique (à peu près quinze kilomètres carrés). Jamais de tels effectifs n'avaient été mobilisés pour un affrontement en rase campagne.
Première défaite de Napoléon sur un champ de bataille, ces combats font perdre l'Allemagne à l'Empereur et sonnent le glas de son Grand Empire. Si on connaît peu Leipzig en France, en Allemagne, en revanche, la Völkerschlacht (la bataille des Nations) tient une place primordiale dans la conscience nationale : elle est le couronnement des " guerres de libération ".
Salué par la critique, ce livre magistral, en restituant les faits aussi fidèlement que possible, démasque certains mythes tenaces.

Leipzig - La bataille des Nations 16-19 octobre 1813

L'épopée militaire napoléonienne continue de fasciner, mais curieusement elle ne suscite plus guère d'études érudites fondées sur des sources d'archives. A l'occasion du bicentenaire d'Austerlitz et de Trafalgar, la Commission française d'Histoire Militaire, avec le soutien de l'Institut catholique d'études supérieures, a apporté sa contribution avec les études réunies dans ce volume qui veulent mettre en lumière les différentes facettes des recherches récentes : histoire des campagnes et des batailles, organisation de l'armée, histoire de la marine, histoire des soldats eux-mêmes, impact international des guerres napoléoniennes qui s'est fait sentir jusqu'en Amérique latine... mais aussi enjeux de mémoire avec le souvenir de la geste napoléonienne... Il en résulte une vision plus variée de l'histoire militaire qui en fait ressortir autant la grandeur de l'épopée que les misères qui l'accompagnent inévitablement.

Armées et Marines au temps d'Austerlitz et de Trafalgar

La Réserve précieuse de la Bibliothèque universitaire Moretus Plantin à Namur possède une remarquable collection d'ouvrages anciens, généralement illustrés, sur l'art de la guerre. Ils nous font revivre l'histoire de la fortification, de la tactique et de la stratégie des armées européennes, de Marignan à Waterloo. La Révolution industrielle n'a pas encore affecté la guerre. C'est l'époque des grands capitaines : Maurice de Nassau, Turenne, Eugène de Savoie, Frédéric II, Napoléon.

L'art de la guerre, de Machiavel à Clausewitz

This is the book on war that Napoleon never had the time or the will to complete. In exile on the island of Saint-Helena, the deposed Emperor of the French mused about a great treatise on the art of war, but in the end changed his mind and ordered the destruction of the materials he had collected for the volume. Thus was lost what would have been one of the most interesting and important books on the art of war ever written, by one of the most famous and successful military leaders of all time. In the two centuries since, several attempts have been made to gather together some of Napoleon's 'military maxims', with varying degrees of success. But not until now has there been a systematic attempt to put Napoleon's thinking on war and strategy into a single authoritative volume, reflecting both the full spectrum of his thinking on these matters as well as the almost unparalleled range of his military experience, from heavy cavalry charges in the plains of Russia or Saxony to counter-insurgency operations in Egypt or Spain. To gather the material for this book, military historian Bruno Colson spent years researching Napoleon's correspondence and other writings, including a painstaking examination of perhaps the single most interesting source for his thinking about war: the copy-book of General Bertrand, the Emperor's most trusted companion on Saint-Helena, in which he unearthed a Napoleonic definition of strategy which is published here for the first time. The huge amount of material brought together for this ground-breaking volume has been carefully organized to follow the framework of Carl von Clausewitz's classic On War, allowing a fascinating comparison between Napoleon's ideas and those of his great Prussian interpreter and adversary, and highlighting the intriguing similarities between these two founders of modern strategic thinking.

Europe - Repenser les alliances

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