Le spectateur condamné à mort et autres pièces

Moscou 1953. Quelques semaines avant la mort de Staline, le directeur de l'Hôpital central des malades mentaux invite un écrivain à séjourner parmi les malades et lui demande de réécrire, au niveau de l'entendement de débiles légers, moyens et profonds, l'histoire du communisme et de la Révolution d'octobre. Il est persuadé que cette "thérapie" pourrait guérir certains de ses pensionnaires... Une pièce drôle, dérangeante, féroce, d'un des auteurs roumains d'aujourd'hui parmi les plus joués dans le monde.

L'histoire du communisme racontée aux malades mentaux

Pourquoi Hécube

Textes pour un spectacle-dialogue de monologues
Les textes réunis sous ce titre sont en fait des modules théâtraux à composer. Avec ces monologues qui invitent à construire un ensemble, l'auteur a voulu imposer au metteur en scène une seule contrainte: la liberté absolue.

Théâtre décomposé, ou L'homme poubelle

Mais qu'est-ce qu'on fait du violoncelle?

Un misterioso editore parigino senza casa editrice, il signor Cambreleng, tenta di istruire un manipolo di romanzieri e personaggi: Jaroslava, esule ceca; Pantelis Vassilikioti, scrittore fallito di multiple origini; Hung Fao, il Solzenicyn cinese; la libraia Faviola, sensibile alle grida delle opere morenti; François, cacciato di casa dal proprio gatto; Georges e il suo cane Madox, con una grave dipendenza dai notiziari; Matei, profugo romeno, autore di una poesia capace di sovvertire l'ordine comunista. Quando un giorno Jaroslava mostra al suo mentore una decina di quaderni zeppi di parole raccolte nei luoghi più diversi, dai cartelloni pubblicitari alla segnaletica stradale, dalle etichette dei vestiti ai pacchetti di sigarette, l'editore grida al capolavoro: il libro che racchiude Parigi, un insieme di parole vive in grado di salvare la letteratura... Una folgorante riflessione sulla scrittura, spazio di libertà sempre da conquistare.

Sindrome da panico nella città dei lumi

" Mesdames et messieurs, il y a un criminel parmi nous ! " annonce le procureur.
L'accusation s'empare des planchesréagiret désigne, au hasard, un spectateur comme coupable. Coupable de quoi ? Coupable de se taire, de ne pas lorsque la justice dérape et délire. Mais peu à peu, de plus en plus seuls face à eux -mêmes, la cour et les témoins passent de l'accusation à l'autocritique : tout le monde est coupable lorsque la justice est une mascarade. Comédie noire mais endiablée, la pièce est un avertissement à tous ceux qui se croient à l'abri de la régression sociale.
Elle figure parmi les premiers combats de Matéi Visniec qui dénonce ici les parodies de justice, dont malheureusement aucune société n'a l'exclusivité.

Le spectateur condamné à mort

Une nuit, sur une place publique dans une ville de province. Une foire itinérante - comme il en existe tant - se déploie peu à peu dans la routine des gestes mille fois répétés... Le lendemain matin tout est en ordre pour la visité du nouvel inspecteur chargé par la région de la sécurité des installations foraines. Rien d’extraordinaire jusque-là. Mais cette belle quiétude n’est qu’une façade. D’étranges phénomènes vont jeter le trouble dans la communauté et laisser pantois le brave inspecteur : disparitions dans la Maison des Horreurs, gomme géante qui efface tout sur son passage, réapparition d’un homme après trente ans d’absence... et femme-cible qui doit être aimée avant l’aube par ses dix amants. Arrivera-t-il à remettre de l’ordre dans cette pagaille.

La femme-cible et ses dix amants

L’Europe s’enfonce dans le désastre, elle est en guerre depuis cent ans et apparemment rien et personne ne pourra la sauver. Sauf, peut-être, les bouffons royaux de tous les pays en guerre… Ces fous du roi se réunissent en Grand Concile secret pour trouver la solution que leurs maîtres n’arrivent pas à voir. Les bouffons décident d’inventer quelque chose, un personnage martyre, un symbole, un héro sauveur… Pourquoi pas une vierge illuminée, car il y en a des milliers qui sillonnent la France ? Ils vont organiser en conséquence « une audition » pour choisir « la bonne vierge »…"Jeanne et le feu c’est d’abord une pièce sur la manière dont on écrit et réécrit l’histoire, ainsi que sur la manière dont les grands personnages historiques font ensuite l’objet d’une appropriation à la fois politique, religieuse et médiatique. Entre la vérité et l’écriture de l’histoire s’interpose toujours les ambitions des gens de pouvoir et les fantasmes de la société, le mensonge au service de l’état mais aussi le désir naïf de la foule d’être manipulée."L’œil du Prince, éditeur

Le spectateur condamné à mort et autres pièces

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