Nous sommes à Paris, en mai 1968. Henri Lebleu, élève de Polytechnique, fait la rencontre d'Iphigénie Vanderbilt, une jeune beauté américaine éprise de littérature française. Un an plus tard, les deux amants décident de se dire " oui " pour la vie. Chronique drôle et enthousiaste, Iphigénie Vanderbilt retrace quarante ans d'histoire franco-américaine comme on tourne les pages d'un album de famille. En fin observateur des moeurs contemporaines, Eric Deschodt livre, dans cette chronique du temps qui passe, une remarquable fresque sur la tolérance.

Iphigenie Vanderbilt

L'auteur du Petit Prince est sans doute l'un des écrivains français les plus lus dans le monde. Qui, mieux que lui, a incarné au vingtième siècle le légendaire esprit de la chevalerie ? On sait sa vie d'aviateur mouvementée, généreuse et héroïque, qui le conduisit à multiplier les exploits et à trouver la mort, en Méditerranée, dans des conditions non élucidées. On connaît son œuvre riche et rare, habitée par un humanisme profond et chaleureux. On connaît moins son intense itinéraire spirituel, en quête d'une divine fraternité entre les hommes. C'est sous cet angle essentiel qu'Eric Deschodt nous raconte la vie de Saint-Exupéry. Sa vie d'aventurier au sens noble du terme, mais aussi et surtout celle d'une exigence exceptionnelle dominée par deux interrogations fondamentales : comment parler de Dieu aux hommes, et que leur dire ? Saint-Exupéry ne veut pas le Dieu mystérieux et inaccessible qu'enseignent souvent les religions révélées mais un Dieu qui interroge la plupart des êtres humains aux moments les plus cruciaux, ou du moins les plus difficiles, de leur existence. Un Dieu simple qui transcende les religions et s'adresse d'emblée au cœur de l'homme.

Saint-Exupery

Une vieille dame très digne, seule héritière de son père qui en a fait la femme la plus riche de France, s'ennuie et s'enfonce dans l'indifférence depuis la mort de son mari. Elle a une fille, mais la voit peu. Une milliardaire sans divertissement est une reine pleine de misère. Une rencontre de hasard au Polo de Bagatelle va la ramener à la vie. Son sauveur est un personnage de Pasolini. Grand garçon à talents qui pourrait être son fils, il enrage d'être pauvre et se démène pour ne plus l'être avec une fureur noire et peu de succès. Il a écrit plusieurs romans mais qui ne l'ont pas enrichi, bien qu'ils fussent très honorables. Alors il s'est fait photographe, de riches, pragmatiquement. Ayant remarqué que la richesse est souvent masochiste, il insulte copieusement ses clients tout en leur tirant le portrait. A défaut de fortune il est devenu un personnage parisien. La vieille dame et son contraire deviennent inséparables. Il la distrait merveilleusement de la navrante monotonie des rapports de ses comptables qui ne lui annoncent tous les ans que l'empilement sur ses milliards de centaines de millions. Aussi ne met-elle point de limites à satisfaire son amuseur. La fortune de son protégé monte très rapidement, jusqu'à frôler ce ciel qu'aucune fortune n'atteint jamais. Il s'enhardit jusqu'à lui demander de faire de lui son légataire universel. Pourquoi pas ? lui laisse entendre sa bienfaitrice. La famille attaque cette disposition. La justice rétablit la balance entre les deux intérêts. La vieille dame n'a rien détourné. Quant au fauteur de troubles, n'ayant jamais caché son jeu, il n'a rien volé : toute peine mérite salaire. L'argent fait parfois le bonheur.

Abus de fortune - Occasion

Sur quatre décennies, l'histoire de deux familles : les Lebleu (côté français) et les Vanderbilt (côté américain). Ils ne sont d'accord sur rien ! Mais en traversant conjointement cinquante ans d'histoire, ces deux camps apprendront à mieux se connaître et à s'estimer.
Au départ, il y a un coup de foudre. Henri, alors élève à polytechnique, rencontre Iphigénie, une jeune beauté américaine. On prévient Henri de l'excentricité, voire de l'étrangeté des Américaines. Henri passe outre. Il épouse Iphigénie peu avant les événements de 68. Très rapidement trois enfants naissent : Victor, Ariane et Louis. En dépit de leurs fortes différences culturelles, le couple avance en confiance sur le chemin de l'existence. Il en sera de même pour leurs beaux-parents : Paul et Anne apprennent à apprécier toujours davantage Jack et Andromaque, au point d'avoir le sentiment, avec les années, de ne former plus qu'une seule et même grande famille. Mai 68, le retrait des troupes du Vietnam, l'arrivée de la gauche en France, le scandale du Rainbow Warrior, la guerre en Irak, les attentats du 11 Septembre, l'élection d'Obama, autant de péripéties de l'Histoire que les Lebleu et les Vanderbuilt vont traverser ensemble. Au bout du compte, même si les décennies s'égrènent et que la folie du monde empire, demeure la belle part d'humanité qu'ont su préserver ces deux familles. Voilà le plus important.

Iphigénie Vanderbilt

«- Puis-je être vaincu ? demanda Attila. - On peut toujours l'être, répond le vieil oracle. Mais au cours de ton prochain combat, c'est ton pire ennemi qui sera tué. - Mon pire ennemi, c'est moi-même, rétorque l'empereur des Huns...» Attila (395-453) reste un mystère. Unique empereur des Huns, rassembleur génial de bandes anarchiques dispersées du coeur de l'Asie au coeur de l'Europe, diplomate hors pair, grand stratège, il constitue en moins de quinze ans un empire qui s'étend de la mer d'Aral au Danube. Après avoir battu et rançonné les deux empires romains d'Orient et d'Occident, il dédaigne étrangement de s'emparer de leurs capitales, Rome et Constantinople, préférant à leurs splendeurs son palais de bois démontable. Après avoir envahi la Gaule en 452, il est stoppé en Champagne, aux Champs Catalauniques, et bat inexplicablement en retraite devant son ami d'enfance, le Romain Aétius. Ayant achevé la réorganisation de son armée, il meurt subitement à la veille du déclenchement d'une nouvelle campagne militaire.

Attila

Portrait de l'homme d'Etat, grand orateur et passionné d'art. Présenté comme l'âme de la Troisième République, ce précurseur et visionnaire n'eut de cesse de servir la patrie avec persévérance et désintéressement.

Pour Clémenceau

Eugénie, les larmes aux yeux..., ainsi chantaient les soldats de Napoléon III, ceux que Napoléon le Petit, qui rêvait de conquêtes, envoyait en Amérique afin d'installer l'archiduc Maximilien sur le trône du Mexique. Un souverain dérisoire, menant une guerre misérable, pour un empire aussi friable que le sable de ses déserts. Ce Mexique de chimère, c'est celui vers lequel s'embarquent, un beau jour de 1862, Henri de Tourtour et Michel Lavandéra. L'un est militaire, l'autre est financier. Mais ils ont tous deux vingt ans, l'âge d'entreprendre et de conquérir, l'âge d'aimer. La terre mexicaine est immense comme leurs rêves, brûlante comme leurs ardeurs. Mais comment faire la guerre contre un ennemi à jamais insaisissable, comment servir un pouvoir quand son représentant n'est qu'un pantin dérisoire ? Il y a loin de la cour des Tuileries aux opérettes qui se jouent à Mexico. Seules les âmes bien trempées en réchappent. Au risque de n'être les vainqueurs désabusés que de leur propre jeunesse. Par l'ampleur de ses thèmes, comme par la beauté de son écriture, Éric Deschodt affirme encore ici son grand talent de romancier.

Eugénie, les larmes aux yeux

"Ne vous laissez pas gouverner ; soyez le maître, n'ayez jamais de favoris ni de premier ministre ; écoutez, consultez votre Conseil, mais décidez : Dieu qui vous a fait roi vous donnera les lumières qui vous sont nécessaires."

Affamé de "grandeur et de magnificence", Louis XIV (1638-1715) voulut repousser les limites de la condition humaine. En incarnant à lui seul la nation tout entière, le Monarque renferme la volonté du peuple dans la sienne, il est l'État, il est la France. En divinisant la royauté, en donnant à la fonction royale un caractère quasi pharaonique, le Roi Très-Chrétien devient un Roi-Soleil qui crée autour de lui une dévotion païenne. Cinquante-quatre ans durant, avec la même gravité pompeuse et sereine, il cultive une seule ambition, personnelle et nationale : faire de son pays, le plus ancien, le plus peuplé, le plus puissant des royaumes d'une Europe dont l'essor ne fait que commencer, le théâtre d'une transformation continue, sociale et spirituelle susceptible d'en faire la plus grande puissance de son temps.

Iphigenie Vanderbilt

Résumé

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