Levitation

Dans un camp de concentration, Rosa cache Magda, son bébé, dans les plis d'un châle. Mais une jeune fille de quatorze ans, rongée par le froid, s'empare du châle qui dissimule l'enfant. Alors survient l'innommable: un nazi découvre le bébé et le jette contre les barbelés électrifiés du camp. Trente ans plus tard, on retrouve Rosa à Miami. Sa fureur et sa mémoire sont intactes. Jusqu'au jour où un paquet arrive par la poste. C'est le châle. La sobriété de ce récit et son souffle font du souvenir de Rosa un hymne à l'amour au cœur de l'enfer. Le châle, qui a gardé " le goût d'amande et de cannelle de la salive de Magda ", est un rempart contre l'oubli, un appel adressé à chacun de nous pour que demeurent vivantes nos mémoires.

Le châle

Le Châle

Dans un camp de concentration nazi, Rosa protège son bébé dans les plis d'un châle. Mais une jeune fille de quatorze ans, rongée par la faim et le froid, s'empare du châle qui dissimulait l'enfant. Alors survient l'innommable : un garde découvre le bébé, le charge sur son épaule et le lance contre les barbelés électrifiés du camp. Trente ans plus tard, Rosa survit à Miami, folle et solitaire, jusqu'au jour où elle retrouve le châle, sein maternel, abri et linceul de son enfant. La sobriété de ce récit, le souffle qui le porte, font du souvenir de Rosa un hymne à l'amour au coeur de l'enfer. Le châle, qui a gardé « le goût d'amande et de cannelle de la salive de Magda », est un rempart contre l'oubli, un appel adressé à chacun de nous pour que demeurent vivantes nos
mémoires.

Chale  (le)

« Je m'appelle Lloyd Wilkinson Petrie, et j'écris, en ce 30 avril 1949, sur ordre des membres du conseil d'administration de l'Académie du Temple-école de garçons. »L'école a fermé ses portes depuis longtemps. Reclus dans son bureau, Petrie rédige ses mémoires sur sa fidèle Remington. Et raconte sa relation avec Ben-Sion Éléphantin, un ancien élève dont le nom lui a valu bien des moqueries. Pourquoi revenir sur ce lointain passé ? Et qu'est-ce qui a bien pu rapprocher ces deux garçons, en dehors de leur passion commune pour les antiquités égyptiennes ?Au fil de ce conte où rôde en permanence une inquiétante étrangeté, on s'interroge sur la fiabilité de ce narrateur à l'esprit troublé. Avec une incroyable virtuosité, Cynthia Ozick nous entraîne à nouveau dans un monde à part, proche des romans de son maître Henry James. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Agnès Desarthe.

Antiquités

Lars, critique littéraire dans un journal suédois, est persuadé d’être le fils de Bruno Schulz, l’écrivain polonais assassiné par les nazis en 1942. Ce dernier a laissé peu d’œuvres derrière lui. Une rumeur prétend que le manuscrit de son grand roman, Le Messie, a disparu. Lars peine à croire qu’on le retrouvera, jusqu’à ce qu’une étrange jeune femme, qui prétend le détenir, se présente à lui...

Le Messie de Stockholm

Albany (USA), 1935. Rose Meadows a 18 ans lorsqu'elle répond à une annonce : « Professeur, arrivé de Berlin 1933, enfants 3-14, recherche aide, réinstallation NY. Répondre Mitwisser, 22 Westerley. ». Elle découvre alors l'étrange famille Mitwisser, où on l'engage sans préciser ses fonctions. Elle ignore encore qu'elle sera le témoin muet d'une histoire douloureuse, celle de cette famille déchue. Juifs et membres de l'intelligentsia berlinoise, les Mitwisser et leurs cinq enfants ont dû fuir la montée du nazisme. A Berlin, Rudolph Mitwisser était un éminent professeur ; sa femme, Elsa, était une physicienne de renom. Ni l'un ni l'autre ne parviennent à accepter leur exil.
Dans le Bronx où ils s'installent, Elsa sombre dans une dépression qui la conduit aux portes de la folie. Rudolph, quant à lui, enfile chaque jour ses plus beaux vêtements pour se rendre à la grande bibliothèque de New York, où il ne fait que regarder sans les lire les ouvrages ouverts devant lui. Leurs enfants sont livrés à eux-mêmes : les trois garçons laissent s'exprimer toute leur sauvagerie ; la petite Waltraut, délaissée, s'étiole peu à peu ; et Anneliese, l'aînée, tente de suppléer sa mère absente pour restaurer un ordre dans ce chaos. Tous attendent avec un espoir messianique le retour de leur bienfaiteur, James A'Bair, qui les a aidés lors de leur arrivée aux Etats-Unis. Ce dernier est un riche héritier qui, enfant, a inspiré à son père le célèbre Bear Boy. Les aventures de ce petit garçon, racontées dans des livres illustrés, ont bercé, au même titre que celles de Jeannot Lapin, l'imaginaire des petits Américains. Lorsqu'il franchit de nouveau le seuil du foyer Mitwisser, tous exultent car il promet l'opulence et la paix. Tous, sauf Elsa, qui prétend que James fera leur perte. Prophétie ou affabulation ?

Un monde vacillant

In a collection that includes new essays written explicitly for this volume, one of our sharpest and most influential critics confronts the past, present, and future of literary culture. If every outlet for book criticism suddenly disappeared - if all we had were reviews that treated books like any other commodity - could the novel survive? In a gauntlet-throwing essay at the start of this brilliant assemblage, Cynthia Ozick stakes the claim that, just as surely as critics require a steady supply of new fiction, novelists need great critics to build a vibrant community on the foundation of literary history. For decades, Ozick herself has been one of our great critics, as these essays so clearly display. She offers models of critical analysis of writers from the mid-twentieth century to today, from Saul Bellow, Bernard Malamud, and Kafka, to William Gass and Martin Amis, all assembled in provocatively named groups: Fanatics, Monsters, Figures, and others. Uncompromising and brimming with insight, these essays are essential reading for anyone facing the future of literature in the digital age.

Critics, Monsters, Fanatics, And Other Literary Essays

Two masterful short stories: one depicts the horrors of the Holocaust, the other the lifetime of emptiness that pursues a 'survivor' - by a Pulitzer Prize finalist
The Shawl is considered a modern classic - a masterpiece in two acts.  The horror and desolation evoked through piercing imagery - first through the abomination of a Holocaust concentration camp murder, second through the eyes of the murdered child's mother, thirty years later, now 'a madwoman and a scavenger' - offers the reader a chilling insight into the empty suffering of a 'survivor'.
In 'The Shawl', a woman named Rosa Lublin watches a concentration camp guard murder her child, a child barely old enough to walk. The shawl that was the child's security blanket and lone possession reappears in the second story, 'Rosa'. Rosa appears thirty years later, living in a Miami hotel and feeling the strain of a lifetime of pain: the hollowness of seeing her baby killed, of managing her harrowing memories she's being told to forget, and of even now being treated as a specimen and not a human being.

Levitation

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