Le fleuve sans rives

È il Río de la Plata il protagonista di questo "Trattato immaginario", un gigantesco corso d'acqua formato dalla confluenza dei fiumi Uruguay e Paraná, la cui superficie è pari a quella dell'Olanda e sulle cui sponde oggi si affacciano due metropoli, Buenos Aires e Montevideo. Eppure, nel 1516, il Río de la Plata e le terre che lo circondavano erano desolate. Il suo scopritore, Juan Díaz de Solís, colpito dalla vastità e dalla dolcezza delle sue acque lo battezzò "Mar Dulce". Alle sue spalle si apriva una sterminata pianura che gli indigeni chiamavano pampa, ma che tutti gli altri designarono con una parola molto meno prestigiosa: il deserto. Juan José Saer dedica al fiume più importante della sua Argentina il racconto - che ricorda Il Mediterraneo di Braudel e Danubio di Magris - della ricerca quasi impossibile dell'identità di quelle terre e delle persone che le abitano. Ripercorrendo la storia di un fiume, Saer ci narra la storia di una nazione, dalla fondazione di Buenos Aires alla dittatura, attraverso quattro capitoli che seguono il succedersi delle stagioni australi, celebrando così due figure: il Río de la Plata e la letteratura.

Il fiume senza sponde

Pigeon Garay raconte à deux amis un sinistre fait divers : un homme tue et dépèce les vieilles dames à Paris. Vingt-sept victimes et pas d’indice ! Eux aussi ont une histoire : un mystérieux tapuscrit anonyme a été trouvé chez un poète après sa mort. Il ne peut être l’auteur, il détestait les romans ! Qui a tué ? Qui a écrit ? Sinueuses, les enquêtes entraînent les trois hommes vers de troublantes vérités.Juan José Saer, né en 1937 en Argentine, a vécu en France dès 1968. Traduite en plusieurs langues, son œuvre comprend des nouvelles, des poèmes, des essais et onze romans parmi lesquels L’Occasion (prix Nadal en 1986). Il est mort en 2005 à Paris.« La beauté de ce livre, indépendamment de sa forme splendide, réside de la force dans laquelle le roman dans le roman vous saisit. »Le Monde des livres

L'enquête

La escritura de Juan Jose Saer ha sido reconocida por la critica especializada como una de las mas valiosas y renovadoras en el ambito de la lengua espanolacontemporanea. El limonero real (1974) representa un punto de condensacion central en su vasto proyecto narrativo.Una familia de pobladores de la costa santafesina se reune desde la manana, en el ultimo dia del ano, para una celebracion que culmina, por la noche, en lacomida de un cordero asado. Dos ausencias hostigan al personaje central de la novela: una, la de su mujer, que se ha negado a asistir a la fiesta alegando elluto por su hijo; otra, la de ese mismo hijo, cuya figura pequena emerge una y otra vez en el recuerdo. Doblemente acosado por la muerte y por la ausencia, elrelato imprime a su materia una densidad creciente, que otorga a la comida nocturna las dimensiones de un banquete ritual.El limonero real es la novela de la luz y de la sombra, cuyos juegos y alternancias puntuan el transcurso del tiempo; es la novela de las manchas queterminan, finalmente, por componer una figura; es la novela de la descripcion obsesiva de los gestos mas triviales, de las sensaciones y las percepciones, delas texturas y los sabores.Juan Jose Saer nacio en Santa Fe, en 1937. Fue profesor en la Universidad Nacional del Litoral. En 1968 se radico en Paris y actualmente es profesor en laFacultad de Letras de la Universidad de Rennes (Francia).

Les grands paradis

Ce roman est inspiré d'une histoire réelle. En 1515, trois navires quittent l'Espagne en direction du Río de la Plata, vaste estuaire à la conjonction des fleuves Paraná et Uruguay. Mais, à peine débarqués à terre, le capitaine et les hommes qui l'accompagnent sont massacrés par des Indiens. Un seul en réchappe, le mousse : fait prisonnier et accueilli dans la tribu de ses assaillants, il n'est rendu à son monde que dix ans plus tard, à l'occasion d'une autre expédition naviguant dans ces eaux lointaines...

L'ancêtre

Argentine, 1804 : le docteur Weiss, adepte de la nouvelle psychiatrie, fonde une maison de santé pour malades mentaux. Son disciple, Real, reçoit une mission impossible : convoyer de Santa Fe à Buenos Aires une caravane de fous. S'y retrouvent deux frères atteints de délire linguistique, une nonne nymphomane, un dandy maniaque, un Indien au goût prononcé pour le violon et le massacre des blancs, deux soldats, trois prostituées... Mais la pampa est immense, vide, insupportable. La civilisation semble de plus en plus lointaine, la frontière entre folie et normalité de plus en plus floue...

Les nuages

Si aggira come un'ombra in una Parigi innevata: è un serial killer che in nove mesi ha ucciso ventisette vecchiette seminando il panico in città. Eppure le vittime sembrano aprirgli spontaneamente la porta e addirittura servirgli la cena o un aperitivo, prima di essere torturate e uccise senza pietà. Nell'undicesimo arrondissement viene istituito un ufficio speciale dell'Anticrimine affidato al commissario Morvan; ma le indagini languono finché un frammento di carta non sembra metterlo sulla giusta strada. Questa è la storia del "mostro della Bastiglia" di cui Pichón, tornato in Argentina dopo vent'anni passati a Parigi, è stato testimone e che ora racconta ai suoi amici Tomatis e Soldi, che nel frattempo lo coinvolgono nel misterioso caso di un romanzo anonimo, ritrovato tra le carte di uno scrittore.

L'indagine

« Chacun essaie d'entrer sans succès, comme dans un rêve, dans son propre fleuve. » Celui de Juan José Saer, qui occupe toute son oeuvre, et ce livre plus particulièrement, est le Río de la Plata. Le Fleuve sans rives, seul texte de commande que Saer ait accepté d'un éditeur, n'est ni un roman, ni un essai historique, ni un récit de voyage. Mise en abyme de la création et quête impossible de l'identité, ce texte « hybride sans genre défini » comme il le présente lui-même, est à mi-chemin entre le Méditerranée de Braudel et le Danube de Claudio Magris. Il est à l'image du sous-titre du livre, amputé lors de sa première édition (Julliard, 1991) et que nous souhaitions rétablir : un Traité imaginaire.

À travers quatre chapitres (« Été », « Automne », « Hiver », « Printemps »), Saer cherche à retrouver, entre ses souvenirs personnels et l'érudition qui le caractérise, entre son exigence narrative qui fait son génie et le discours scientifique, ce qu'est et ce que fut la région du Río de la Plata, son histoire, sa culture, sa civilisation. Saer, exilé en France depuis 1968, revient sur ses terres et en dresse un portrait qui ne manque pas d'être satirique, spirituel, onirique. De la création de Buenos Aires et de la grande découverte de l'altérité à partir du XVIe siècle jusqu'à la dictature argentine, l'exil et le paysage postindustriel contemporains, deux figures sont ici célébrées : le Río de la Plata et la littérature comme rapport au monde.

Le fleuve sans rives

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