Roy Lichtenstein

Catalogue of the oct 2006 - feb 2007 expo at Centre Pompidou

Yves Klein : Corps, couleur, immatériel

Johan Creten - Terre fertile, terre fébrile

Une exposition sous la direction de Camille Morineau, directrice des expositions et des collections, et Lucia Pesapane, commissaire d?exposition à La Monnaie de Paris Artistes exposées : Nil Yalter, Carla Accardi, Andrea Zittel, Laure Tixier, Lucy Orta, Niki de Saint Phalle, Marta Minujin, Louise Bourgeois, Laurie Simmons, Elsa Sahal, Sheila Pepe, Shen Yuan, Johanna Demetrakas, Martha Rosler, Margaret Harrison, Leticia Parente, Karin Mark, Birgit Jurgenssen, Cindy Sherman, Valie Export, Helena Almeida, Lucy Gunning, Monica Bonvicini, Lydia Schouten, Mona Hatoum, Pia Camil, Penny Slinger, Rachel Whiteread, Annette Messager, Ana Vieira, Isa Melsheimer, Heidi Bucher, Nazgol Ansarinia, Sue Williamson, Claude Cahun, Kirsten Justesen, Francesca Woodman, Lili Dujourie, Zanele Muholi, Joana Vasconselos

Women house

Gyula Kosice est l'un des représentants les plus célèbres de l'avant-garde artistique argentine au XXe siècle. Cofondateur dans les années 1940 du mouvement Madi, peintre, sculpteur, mais aussi poète et théoricien, il prône la liberté d'inventer des formes nouvelles, mobiles et ludiques, qui modifient le rapport de l'oeuvre au mur et engagent une communication directe avec l'environnement et le spectateur. Précurseur dans l'art hydrocinétique et dans l'usage du néon, nourrissant sa réflexion esthétique des plus récentes avancées scientifiques et technologiques, et créateur d'une utopie urbaine, La Ville hydrospatiale, il est salué comme l'un des artistes visionnaires du XXe siècle.

Gyula Kosice

Gerhard Richter (né en 1932) est unanimement considéré 
comme l'un des plus importants peintres encore en activité et a 
exposé dans les plus grandes institutions du monde. Connu 
tant pour ses tableaux figuratifs inspirés de la photographie 
que pour ses peintures abstraites, Richter associe de manière 
inédite des éléments empruntés à ces deux champs artistiques. 
Cette vaste exposition, fruit d'une collaboration entre la Tate 
Modern à Londres, la Nationalgalerie, Staatliche Museen à 
Berlin et le Centre Pompidou à Paris, retrace toute la carrière 
de Gerhard Richter.

Gerhard Richter Panorama - Une rétrospective

Monique Frydman, artiste française, est un peintre incontournable de l'abstraction. En 1966, comme de nombreux artistes engagés en Europe, Monique Frydman arrête la peinture, pratique considérée comme bourgeoise, pour se consacrer au militantisme. Elle rouvrira son atelier à Paris en 1977. A cette époque la peinture n'est regardée que si elle est déconstruite, telle celle qui est représentée par les artistes de Support-Surface. Or dans ce contexte, Monique Frydman fait un travail différent, voire à contre courant. Toutes ses créations dont on perçoit les échos avec d'autres artistes tels que Rothko ou encore Joan Mitchell, sont le fruit d'une pensée où s'entrecroisent les audaces et les hésitations, leur conférant une gravité et une exemplarité indéniables. " Dans une certaine mesure son travail est la résultante directe d'une quête étroitement personnelle et chez elle plus que pour quiconque, la peinture est l'instrument privilégié de ce questionnement intime. " Monique Frydman nous fait partager son éblouissement, sa capacité d'extase pour la couleur, sa dynamique propre. Ainsi révélé, l'espace mouvant, chatoyant du tableau se démultiplie, se complexifie, introduisant un silence qui le fige en un instant précieux qui lui confère son caractère unique, vulnérable. Mais avant tout Monique Frydman est l'artiste de la couleur, de sa visibilité, de son poudroiement. Ainsi de ces jaunes d'or s'opposant à l'acidité du vert, de la délicatesse des roses et la flamboyance des carmins, des nuances nacrées, des bleus, des mauves ou des noirs profonds aux nuances irisées, iridescentes, veloutées. lumières sombres, chargées d'une incandescence nocturne. En octobre 2013 Monique Frydman présente au Louvre dans le Salon Carré une ouvre monumentale, " Polyptyque Sassetta " en écho au polyptyque du peintre primitif siennois du XVème siècle, Sassetta. Cet événement donne lieu à un entretien de Dominique Thiébaut avec Monique Frydman.

Monique Frydman

Pour sa première exposition monographique en France, le célèbre artiste britannique Grayson Perry présente des oeuvres en céramique et en bronze, ainsi que des gravures et des tapisseries, mettant à profit le pouvoir de séduction de ces médiums traditionnels pour introduire des idées complexes sur les thèmes universels du genre, de la classe sociale, de la sexualité et de la religion. Dans ce catalogue, Perry prend la plume pour faire la lumière sur les sujets et les enjeux qu'il aborde dans son travail. Ses textes révèlent son propre cheminement psychologique en même temps que sa motivation artistique. Mais qui est vraiment Grayson Perry ? Un travesti, un féministe, un virtuose du dessin, un artiste qui scrute le monde contemporain avec un oeil d'anthropologue... un homme qui, de son propre aveu, s'efforce de " rendre [s]on travail accessible à un large public ", et soutient que " les idées complexes et le divertissement ne sont pas incompatibles. "

Roy Lichtenstein

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