Lettres à Alexandrine (1876-1901)

«Je vais faire un livre amusant et terrible» Nana ruine ceux qui la désirent : le banquier Steiner, le capitaine Hugon... tous seront séduits et conduits au désespoir par la «Vénus blonde». En décrivant la vie d'une courtisane, Zola dépeint, à la manière des moralistes, la débâcle de la société bourgeoise du Second Empire en un saisissant tableau de mœurs.

Nana (Les Rougon-Macquart, #9)

J'accuse...!

Le Ventre de Paris, ce sont les Halles, avec leur « souffle colossal épais encore de l'indigestion de la veille », leurs montagnes de mangeailles, de viandes saignantes, « de choses fondantes, de choses grasses », de « gradins de légumes » d'où montent « le râle de tous les potagers de la banlieue ». « L'idée générale, écrit Zola, est le ventre, la bourgeoisie digérant, ruminant, la bête broyant le foin au râtelier, la bedaine pleine et heureuse se ballonnant au soleil. » Aux « Gras » s'opposent les « Maigres » : Florent, un proscrit du 2 Décembre revenu à Paris qui fomente un complot contre le régime et sera dénoncé par Lisa, sa belle-sœur, une charcutière « au grand calme repu ». Florent retourne en prison et c'est à son ami Claude Lantier, le futur héros de L'Œuvre, que revient le mot de la fin : « Quels gredins que les honnêtes gens ! »

Le Ventre de Paris (Les Rougon-Macquart, #3)

«Κατηγορώ!», έλεγε ο τεράστιος πρωτοσέλιδος τίτλος της εφημερίδας του Κλεμανσό, «Αυγή». Κι από κάτω, δημοσιευόταν μια επιστολή καταπέλτης, της οποίας κάθε παράγραφος ξεκινούσε με το ρήμα «Κατηγορώ». Κατηγορούσε την στρατιωτική δικαιοσύνη ότι αθώωσε «με άνωθεν εντολή» τον ταγματάρχη πεζικού, κόμητα Βασλέν Εστερχάζι, που δικαζόταν με την κατηγορία της πλαστογραφίας εγγράφου. Κατηγορούσε την κυβέρνηση ότι συγκάλυψε τις ανομίες του γενικού επιτελείου στρατού κι ότι υποδαύλισε τον αντισημιτικό φανατισμό. Κατηγορούσε συνωμότες, εθνικιστές, μοναρχικούς ότι έστειλαν κατάδικο στο νησί του Διαβόλου έναν αθώο, αφήνοντας ατιμώρητους τους πραγματικούς ενόχους. Ήταν μια εκρηκτική παρέμβαση στην πολύκροτη «υπόθεση Ντρέιφους» από έναν συγγραφέα, άσχετο με το όλο ζήτημα, που όμως ζητούσε απόδοση Δικαιοσύνης: Τον Εμίλ Ζολά.Ήταν 13 Ιανουαρίου του 1898, στη Γαλλία, και ήταν η στιγμή που για πρώτη φορά στην ιστορία οι διανοούμενοι μιας χώρας έπαιρναν στα χέρια τους την κατάσταση και με δυναμική παρέμβαση απαιτούσαν δικαιοσύνη και σεβασμό των ατομικών δικαιωμάτων ενός πολίτη, έστω και αν αυτό σήμαινε ανατροπή παραδεγμένων αξιών. Η υπόθεση Ντρέυφους έφτασε κάποτε στο σημείο όχι μονάχα να διαρέσει το Κράτος, τα κόμματα και να δημιουργήσει ατελείωτες συζητήσεις στα σαλόνια, αλλά και να φέρει το διχασμό ακόμη και στις οικογένειες.Το ηθικό πρόβλημα που είχε δημιουργηθεί ήταν από καιρό πια από εκείνα που δε χωρεί πια καμμιά αμφιβολία πως η αθωότητα βρισκόταν σε διωγμό ή καλύτερα ήταν μια γελοιοποίηση της δικαιοσύνης.Ωστόσο όμως, και σήμερα ακόμη εξακολουθεί να θέτει στους ιστορικούς ερωτήματα πολύ δύσκολα.

J'Accuse! Emile Zola et l'Affaire Dreyfus

Serge Mouret est le prêtre d’un village pauvre, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu’en prêtre. A la suite d’une maladie, suivie d’une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l’amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d’Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l’ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit certainement l’un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.

La Faute de l'abbé Mouret

One of Zola's most famous realist novels, Therese Raquin is a clinically observed, sinister tale of adultery and murder among the lower classes in nineteenth-century Parisian society.Set in the claustrophobic atmosphere of a dingy haberdasher's shop in the passage du Pont-Neuf in Paris, this powerful novel tells how the heroine and her lover, Laurent, kill her husband, Camille, but are subsequently haunted by visions of the dead man, and prevented from enjoying the fruits of their crime.Zola's shocking tale dispassionately dissects the motivations of his characters--mere "human beasts", who kill in order to satisfy their lust--and stands as a key manifesto of the French Naturalist movement, of which the author was the founding father. Published in 1867, this is Zola's most important work before the Rougon-Macquart series and introduces many of the themes that can be traced through the later novel cycle.

Thérèse Raquin

This final volume in Zola's twenty-book Rougon-Macquart cycle serves in many respects as an epilogue to the series—but it's also a fine tale in its own right. Doctor Pascal, approaching old age, looks back on his life and finds himself asking whether he has made the right choices . . . and the answers he finds aren't always what you'd expect. Those who enjoy Zola's better-known novels will find much to appreciate here as well.

Le Docteur Pascal (Les Rougon-Macquart #20)

La Cannebière, dans toute sa longueur, du port au cours Belzunce, était emplie d'une cohue immense qui augmentait à chaque minute. De chaque rue, descendaient des flots de peuple. Par instants, des souffles de colère couraient dans la foule, et alors des cris s'élevaient, s'étendaient par larges ondes, pareils aux grondements profonds de la mer. Toutes les fenêtres se garnissaient de spectateurs ; des gamins étaient montés le long des maisons s'accrochant aux devantures des boutiques. Marseille entier se trouvait là, et chaque curieux tournait avidement les yeux vers le même point. Il y avait sur la Cannebière plus de soixante mille personnes qui regardaient et huaient. Lorsque Marius eut réussi à s'approcher, il comprit enfin quel était le spectacle qui attirait et retenait la foule. Au milieu de la Cannebière, en face de la place Royale, se dressait un échafaud fait de planches grossières. Sur cet échafaud, un homme était lié à un poteau. Deux compagnies d'infanterie, un piquet de gendarmerie et de chasseurs à cheval entouraient la plate-forme et défendaient le condamné contre l'irritation croissante du peuple.

Lettres à Alexandrine (1876-1901)

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