Le nouveau peuple de dieu

La mort et l'au-dela

Cet ouvrage est la traduction de la thèse de Joseph Ratzinger (futur pape Benoît XVI), soutenue en 1951 à la Faculté de Théologie de l'Université Ludwig Maximilian de Munich avec la mention summa cum laude et publiée en 1954 en Allemagne.

Laquelle de ces deux définitions de l'Église est-elle la plus juste : "le corps du Christ" que l'encyclique de Pie XII Mystici corporis mettait au premier plan en 1943, ou "le peuple de Dieu", expression que Manes Dominikus Koster employait dans ses travaux en 1940 ? Le théologien Munichois Gottlieb Sohngen penche pour la deuxième définition mais souhaite approfondir cela en étudiant la théologie des Pères sur le sujet. Parmi les jeunes théologiens allemand de l'époque, Joseph Ratzinger, alors âgé de 23 ans, s'empare du sujet. Cet ouvrage est le fruit de cette réflexion nourrie auprès de saint Augustin, Origène ou saint Cyprien. On y retrouve la clarté et la justesse de ton de celui qui deviendra par la suite le pape Benoît XVI et le grand théologien que nous connaissons.

Le peuple et la maison de Dieu dans la doctrine ecclésiale de saint Augustin

Appeles a la communion

Considérations sur la foi mariale de l'Eglise En puisant dans l'Écriture l'or de la tradition mariale de l'Église dès 1975, Joseph Ratzinger souligne l'importance de Marie : il ne veut rien perdre de la « foi mariale de l'Église ». Il reconnaît que l'Église « abandonne quelque chose qui lui était confié lorsqu'elle ne loue pas Marie ».
La réflexion sur Marie apporte sa pierre à l'élaboration d'une saine perception de la femme dans le monde et dans l'histoire. Pour saisir la véritable mission de la femme, dans la lignée d'Edith Stein, Joseph Ratzinger ouvre des pistes en vue d'une authentique étude de la mariologie.
Telle est l'originalité de cet ouvrage par rapport à d'autres écrits ultérieurs consacrés à Marie. Il garde toute son actualité. La réflexion sur Marie, considérée comme « la fille de Sion par excellence », s'est approfondie dans la ligne induite au Concile Vatican II.
Ces pages permettront à chacun de redécouvrir la présence unique de la Mère du Christ dans l'histoire.

La fille de Sion ; méditations sur Marie

Regarder le christ

Ma vie, souvenirs 1927-1977

La majorité des catholiques sont timides dans leur exploration de la théologie qu'ils croient réservée aux seuls initiés.
Rassemblant les articles du Cardinal Ratzinger parus dans l'édition française de la revue Communio de 1976 à 1985 et consacrés à des questions diverses de théologie, ce petit livre montre que Benoît XVI, bien avant d'être pape, a toujours eu l'extraordinaire talent pédagogique de mettre la théologie à la portée du plus grand nombre. " Qu'est-ce que la théologie ? " le titre du premier article invite à ouvrir le livre comme une initiation pour ceux qui veulent oeuvrer avec bonne volonté à une meilleure compréhension de la religion catholique.
" La théologie sacrée s'appuie sur la parole de Dieu écrite, inséparablement de la sainte Tradition, comme sur un fondement permanent : en elle aussi, elle se fortifie, s'affermit et se rajeunit toujours ". Constitution dogmatique Dei Verbum sur la Révélation divine, n°24.

éléments pour une théologie après Vatican II

10 ans après le Concile, le Père Ratzinger, en qualité de professeur, a tenu à revenir aux repères fondamentaux de la foi. Dans son ouvrage, «Principes de la théologie catholique» où il rédige ses réflexions postconciliaires dès 1966, le chapitre 2 reprend magistralement le rapport entre l'Écriture, la Tradition et l'Église que le Concile, avec sa Constitution la plus fondamentale, Dei Verbum, a profondément renouvelé.  Il ne s'agit pas de détruire les traditions au nom d'une seule, d'opposer Jésus à la Tradition, d'opposer l'Ecriture à la Tradition (Luther), l'Ancien Testament au Nouveau, etc... mais de sauver et d'approfondir le centre de l'action divine en Dieu le Père et le Fils car la Lettre se fait chair , seul le Christ conduit le chrétien à un rapport d'intériorité avec la tradition et de là, la foi empruntera au baptême son vocabulaire et l'enseignement de l'église puisera au coeur de l'Ecriture sainte, échappant ainsi à la raison technique délivrant des formules dogmatiques figées, ou au culte d'un être en soi vide de sens.  L'opposition tradition et progressisme n'a plus lieu d'être. Et l'Ecriture Sainte parce qu'elle nous fut transmise par les Pères de l'Eglise, comme un patrimoine unifié et issu d'une communauté vivante, donne les bases d'une théologie indivise de l'Eglise, une construction de la foi qui cimente encore aujourd'hui la vie des chrétiens. Latéralement, le cardinal ne manque pas de démonter les idéologies de la pensée moderne...  Détruire la tradition, c'est faire de l'Eglise une communauté de management. Couper le Christ de la tradition, de l'Ecriture, c'est refuser sa filiation divine, la transcendance de son être profond, et l'histoire du Salut.

Le nouveau peuple de dieu

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