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Problemes Economiques N° 2.625 Mercredi 21 Juillet 1999 : Science Economique. Aux Frontieres De L'Economie, Macroeconomie Et Modelisation | Daniel Delalande • Collectif
Problemes Economiques N° 2.625 Mercredi 21 Juillet 1999 : Science Economique. Aux Frontieres De L'Economie, Macroeconomie Et Modelisation | Daniel Delalande • Collectif

Problemes Economiques N° 2.625 Mercredi 21 Juillet 1999 : Science Economique. Aux Frontieres De L'Economie, Macroeconomie Et Modelisation

Publié par Documentation française (La), le 13 août 1999

32 pages

Résumé

Aux frontières de l'économie 1. Culte, prière et maximisation : quand la religion devient économique... (Journal of Economic Literature) Laurence R. lannaccone Le sentiment religieux peut-il échapper à l'analyse économique ? L'engagement spirituel apparaît certes a priori irréductible à la démarche de l'homo oeconomicus. Il existe pourtant bien un marché du religieux sur lequel les demandeurs arbitrent entre les différents cultes offerts afin de maximiser leur utilité terrestre et post-mortem. Parallèlement, recherche du profit et concurrence sont le quotidien des religions (p. 1). 2. Economie et histoire : si loin, si proches (The South African Journal of Economics) S. Schirmer Nourrie de l'ambition de devenir une science dure, la science économique contemporaine est devenue ahistorique. L'histoire et l'économie ont pourtant un objet commun : le comportement humain. Certes, l'économiste a tendance à privilégier les lois générales, tandis que l'historien étudie les faits passés complexes, mais n'y a-t-il pas une interdépendance entre théorie et faits ? Une appréciation renouvelée de l'approche historique ne constitue-t-elle pas en fait un enrichissement vital pour l'analyse économique ? (p. 8). Analyse économique de l'expertise (Risques) Marie-Cécile Fagart, Pierre Picard L'expert en assurance a pour fonction de vérifier tous les éléments susceptibles de justifier la demande d'indemnité d'un assuré auprès de son assureur. Cette procédure de vérification ne va pas sans poser des problèmes auxquels la théorie économique de l'information et des contrats peut apporter quelques éléments de réponse. Sont ainsi abordés les problèmes de la rémunération de l'expert, le risque moral inhérent à la relation assureur/expert, les risques de falsification des documents par l'assuré et de collusion avec l'expert et le statut d'indépendance des experts en assurance (p. 13). Le prix du risque (Business Week) Gary S. Becker S'il existe des investissements de rêve - rendement exceptionnel et risque zéro -, ils ne sont pas légion. Certains pensent toutefois pouvoir faire beaucoup mieux que les autres investisseurs, et ce à chaque période. C'est ce qu'a cru, à ses dépends, le fonds spéculatif LTCM (Long-Term Capital Management). N'y aurait-il donc pas moyen de battre les marchés en toute sécurité ? (p. 18). Macroéconomie et modélisation 1. Les modèles macroéconométriques sont-ils perfectibles ? (Cahiers économiques de Bruxelles) Edmond Malinvaud La macroéconomie appliquée a connu une histoire tumultueuse. A l'engouement de l'après-guerre des chercheurs et des hommes politiques, succéda, à la fin des années soixante, une période de profonde remise en cause. Ces critiques ont depuis permis aux économistes et économètres de mieux utiliser leurs modèles. De nouvelles voies de recherche sont aujourd'hui clairement tracées (p. 20). 2. La théorie des cycles réels ou la fin des politiques économiques ? (Business Review) Satyajit Chatterjee La théorie des cycles réels considère les changements de la productivité comme le facteur déterminant les fluctuations de l'économie. Les perturbations monétaires et financières ne déclencheraient donc pas les crises économiques et les politiques de stabilisation visant à les neutraliser n'auraient pas lieu d'être. Les implications de cette théorie sont-elles fondées ? (p. 24). 3. NAIRU, NAICU ou NAIRUF : comment décrire l'inflation ? (Eclairages - Crédit agricole) Bernard Bensaid L'économie américaine connaît depuis plusieurs années une croissance soutenue sans inflation. Les approches existantes, au premier rang desquelles celle du NAIRU (Non-accelerating inflation rate of unemployment), échouent pourtant à mesurer cette évolution des prix. Cette énigme trouve-t-elle sa réponse dans le NAIRUF (Non-accelerating inflation rate of unusued factors) ? (p. 30).

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