Through rereadings of Freud and Saussure, Agamben proposes a radical reconfiguration of the epistemological foundation of Western culture.

Stanze: parole et fantasme dans la culture occidentale

Dans la culture occidentale, principe, création et commandement sont des notions étroitement liées. L'archè (l'origine) est toujours déjà le commandement, et le commencement toujours le principe qui gouverne et commande. C'est vrai aussi bien dans la théologie que dans la tradition philosophique et politique, où principe et création, commandement et volonté forment ensemble un dispositif stratégique au fondement de notre société. Les cinq textes rassemblés ici cherchent à désamorcer ce dispositif au moyen d'une enquête archéologique des concepts d'ouvre, de création, de commandement et de volonté.

Création et anarchie - L'oeuvre à l'âge de la religion capitaliste

This volume constitutes the largest collection of writings by the Italian philosopher Giorgio Agamben hitherto published in any language. With one exception, the fifteen essays, which reflect the wide range of the author’s interests, appear in English for the first time.The essays consider figures in the history of philosophy (such as Plato, Plotinus, Spinoza, and Hegel) and twentieth-century thought (most notably Walter Benjamin, but also Heidegger, Derrida, Deleuze, the historian Aby Warburg, and the linguist J.-C. Milner). They also examine several general topics that have always been of central concern to Agamben: the relation of linguistic and metaphysical categories; messianism in Islamic, Jewish, and Christian theology; and the state and future of contemporary politics. Despite the diversity of the texts collected here, they show a consistent concern for a set of overriding philosophical themes concerning language, history, and potentiality.In the first part of the book, Agamben brings philosophical texts of Plato and Benjamin, the literary criticism of Max Kommerell, and the linguistic studies of J.-C. Milner to bear upon a question that exposes each discipline to a limit at which the possibility of language itself is at stake. The essays in the second part concern a body of texts that deal with the structure of history and historical reflection, including the idea of the end of history in Jewish and Christian messianism, as well as in Hegel, Benjamin, and Aby Warburg. In the third part, the issues confronted in the first and second parts are shown to be best grasped as issues of potentiality. Agamben argues that language and history are structures of potentiality and can be most fully understood on the basis of the Aristotelian theory of dynamis and its medieval elaborations. The fourth part is an extensive essay on Herman Melville’s short story “Bartleby, the Scrivener.”

La Puissance de la pensée

Qu'est-ce que raconter ? Quel est le feu qui anime la création ? En dix essais, Agamben offre une réflexion sur la littérature et la création qui déplace le coeur de l'esthétique vers une réflexion plus vaste sur notre présence au monde.

Le feu et le récit

In questa nuova edizione, che contiene un numero di testi quasiraddoppiato rispetto alla precedente, Agamben ha raccolto tutti i suoi interventi sull'emergenza politico-sanitaria che stiamoattraversando. Al di là di denunce e descrizioni puntuali, i testipropongono in varia forma una riflessione sulla Grande Trasformazione in corso nelle democrazie occidentali. In nome della biosicurezza e della salute, il modello delle democrazie borghesi coiloro diritti, i loro parlamenti e le loro costituzioni sta ovunquecedendo il posto a un nuovo dispotismo in cui i cittadini sembrano accettare limitazioni delle libertà senza precedenti. Di qui l'urgenza della domanda che dà il titolo alla raccolta: a che punto siamo? Fino a quando saremo disposti a vivere in uno stato di eccezione che viene continuamente prolungato e di cui non si riescea intravedere la fine?

A che punto siamo? - L’epidemia come politica. Nuova edizione accresciuta

Quatre essais qui cherchent à définir le rôle et la fonction de l'image dans différents champs, autour de l'historien de l'art Aby Warburg, de l'écrivain Victor Segalen, du cinéaste Guy Debord et du philosophe Frédéric Nietzsche. Sommaire:Aby Warburg et la science sans nomL'origine et l'oubli. Parole du Mythe et Parole de la LittératureLe cinéma de Guy DebordL'image immémoriale

Image et mémoire

" Profaner c'est restituer à l'usage commun ce qui a été séparé dans la sphère du sacré. " Cette définition offre au lecteur le fil d'Ariane qui lui permettra de s'orienter à travers les dix petites proses théoriques dans lesquelles Giorgio Agamben a recueilli les motifs les plus urgents et les plus actuels de sa pensée en une sorte d'abrégé fulgurant. Avec un bonheur retrouvé, son écriture se meut entre littérature et philosophie.

Profanations

Si la philosophie politique ne se donne pas pour tâche de nettoyer la situation verbale, d'entreprendre une critique radicale de sa tradition et de son vocabulaire, elle se trouve dans une situation qui n'est pas sans rappeler celle que décrivait Pasolini : un homme utilise un horaire des chemins de fer périmé et s'étonne de ne pas voir passer les trains. Poursuivant l'archéologie entamée dans Le Règne et la Gloire, Giorgio Agamben mène dans ce nouvel ouvrage l'enquête sur la signature théologique des concepts cruciaux de la pensée morale et politique contemporaine. Comment penser l'action aujourd'hui ? Comment articuler action et oeuvre ? Alors que ces questions agitent la philosophie morale mais aussi les discussions politiques les plus vives, Giorgio Agamben se tourne vers leur passé théologique.  À partir d'une archéologie de l'Opus Dei - l'oeuvre de Dieu - et ses notions fondamentales telles que la liturgie, le sacerdoce ou l'office, le philosophe italien montre que l'Église a inventé un nouveau paradigme ontologique et pratique dans lequel l'être prescrit l'action, mais l'action définit intégralement l'être. Et ce paradigme " offert à l'action humaine s'est révélé constituer  pour la culture séculaire de l'Occident un pôle d'attraction étendu et constant ".

Archéologie de l'office ; homo sacer, II, 5

J’appelle dispositif tout ce qui a, d’une manière ou d’une autre, la capacité de capturer, d’orienter, de déterminer, d’intercepter, de modeler, de contrôler et d’assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants. Giorgio AgambenLes dispositifs où se jouent désormais nos existences – du téléphone portable à la télévision, de l’ordinateur à l’automobile – ne se trouvent pas face à l’homme comme de simples objets de consommation. Ils transforment nos personnalités. La question devient alors : quelle stratégie devons-nous adopter dans le corps à corps quotidien qui nous lie aux dispositifs ?

Stanze: parole et fantasme dans la culture occidentale

Résumé

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