Problèmes de gnose

En formulant les principes universels de l'ésotérisme, Guénon s'est imposé en Occident comme son théoricien le plus rigoureux. S'agissant de la religion chrétienne, ce livre propose une confrontation : comparer ce que Guénon nous en dit avec ce que la tradition chrétienne dit d'elle-même. La finalité de cet ouvrage est donc de donner à connaître les réponses que la Tradition chrétienne offre aux questions fondamentales que Guénon croit devoir lui poser. Le texte de cette nouvelle édition permet de corriger, mettre à jour et compléter l'édition originale, là où cela était donc nécessaire.

Esotérisme guénonien et mystère chrétien

L'actualité est tout autant celle, parfois navrante, du spectacle du monde et celle, sacrée, des temps liturgiques. D'ailleurs, ces actualités se superposent. À travers chacune d'entre elles, comment, pour un chrétien de notre époque, demeurer « le sel de la Terre » ? Au seuil du nouveau millénaire, voici donc quelques grains de sel ajoutés sur des thèmes bien connus : l'Homme et sa liberté, l'expérience du Beau, l'effondrement du communisme, la miraculeuse alliance du surnaturel et de l'historique, pour n'en citer que quelques-uns. Toutefois, en eux se cachent parfois des difficultés aussi redoutables qu'inaperçues. Puissent donc ces grains de sel aider à réveiller en nos âmes la saveur unique de la vérité chrétienne.

Grains de sel d'un chrétien

L'analogie est l'instrument privilégié de la théologie dans son approfondissement du mystère de Dieu, de la Trinité, de l'Incarnation. Elle présuppose une ressemblance/dissemblance entre l'ordre créé et l'ordre incréé, qui constitue le critère de vérité du discours théologique. Sa fragilité aussi. Car dans cette ressemblance la part de dissemblance entre dans une proportion toujours plus grande. Le discours théologique est ainsi gardé contre la tentation d'identifier la précision conceptuelle de ses déductions avec la vérité divine. Mais l'analogie se limite-t-elle à ce rôle de garde fou ? La Parole de l'homme sur Dieu est-elle condamnée à dire, puis à se dédire ?
Telles sont les questions auxquelles entreprend de répondre Jean Borella dans ce livre. Après avoir étudié le sens de la notion d'analogie chez Aristote, puis son utilisation dans l'œuvre de saint Thomas d'Aquin, Jean Borella montre comment aujourd'hui, face aux critiques de la logique par la philosophie analytique et de l'ontologie classique par Heidegger et ses disciples, seule la perspective platonicienne permet de retrouver toute la richesse de l'analogie, en laquelle Platon voyait " le plus beau des liens ", et les théologiens le signe de notre relation à Dieu.
Penser l'analogie est sans doute le livre le plus philosophique de Jean Borella. Mais ici, comme dans toute son œuvre, c'est encore à la révélation chrétienne qu'il vient demander les lumières nécessaires pour accomplir son entreprise philosophique. Car " la révélation, non seulement dans son fait christique, mais encore dans son contenu doctrinal, peut conduire la pensée philosophique vers une saisie plus accusée de sa propre vérité, ainsi que du mystère ontologique. Voilà pourquoi la philosophie chrétienne, celle de saint Thomas d'Aquin en particulier, peut aller plus loin, à certains égards, que celles de Platon ou d'Aristote par quelques-unes de ses pensées les plus essentielles et de ses mises au point les plus fermes, là où les notions philosophiques impliquées dans la révélation ont obligé les philosophes chrétiens à un nouveau travail de pensée. "

Penser L'Analogie

La femme et le sacerdoce

When a physicist who becomes a metaphysician, and a metaphysician who studies physics, join together to deal philosophically with science (quantum physics and cosmogenesis in particular), explosive results might well be expected — and this pivotal text does not disappoint. Co-author Jean Borella, professor of philosophy and metaphysics, also earned a degree in physics. And in co-author Wolfgang Smith we have a professor of mathematics and physics who became a metaphysician.Smith explores the implications of what he terms “vertical causality,” a hitherto unrecognized mode of causation which proves to be the missing ingredient needed to make sense out of quantum physics. He explains how vertical causality brings to light the long-forgotten fact that the integral cosmos replicates the corpus/anima/spiritus constitution of man; and, moreover, that this cosmic trichotomy proves essential both to a recovery of traditional cosmology and to the advancement of contemporary science. Finally, he shows on scriptural grounds that the trichotomous cosmology accords with the teachings of Christ.Still, it was necessary for philosophy to try to explain how and why science became atheistic in the first place; and this is just what Jean Borella has undertaken in his contribution: “Is Science Through with God?” Whether we follow Borella or Smith, we return to a Weltanschauung that can finally account for the world in all its dimensions, and, especially, find its meaning — a meaning weakened by several centuries of mechanical determinism.

Rediscovering the Integral Cosmos: Physics, Metaphysics, and Vertical Causality

Venant du fond des âges et de toutes les régions du monde, les contes de fées fourmillent d'indications historiques ou ethnographiques. Ne délivrent-ils pas, secrétement, un enseignement sur le devenir spirituel de tout être humain ? Cet ouvrage, après un panorama sur leur histoire et leurs interprétations, propose le commentaire de trois contes : Le Petit Poucet, La Jeune Fille aux mains coupées, et Ce que fait le Vieux est toujours bien fait.

Métaphysique des contes de fées

Les textes ici rassemblés se proposent de mettre en lumière cette logique des choses dont les principes de la tradition ne sont que l'expression. C'est leur thème le plus constant. Ils voudraient éveiller chez le benevolens lector la conscience vive que toute pratique, même la plus anodine ou la plus souhaitable, est porteuse d'une thèse philosophique, exprime un principe métaphysique, met en jeu un système doctrinal, qui s'accorde ou ne s'accorde pas à la nature des hommes et aux conditions de leur existence. Et qui, en outre, développe immanquablement les conséquences qu'il implique : car, quand le vin est tiré, il faut le boire. Les bonnes intentions, ici, sont les plus redoutables.  Dans cette ample réflexion sur ce qui fonde la tradition et sur les enjeux qui la sous-tendent dans le cadre de sa confrontation avec la modernité, on trouvera, entre autres, des analyses critiques de l'idée de progrès et de ses liens avec l'historicisme, de la réduction des hommes et des choses à leur ustensilité, de la « logique pédago-maniaque » et du néo-paganisme. Jamais, pense l'auteur, l'humanité ne s'est engagée plus allègrement sur des chemins nouveaux avec plus d'insouciance et dans une plus grande ignorance des conséquences proches ou lointaines de ses actes.

Tradition et modernité - La malédiction du progrès

La doctrine de Marx continue, alors même qu'elle n'a cessé d'être critiquée, de susciter l'intérêt voir l'adhésion d'un nombre croissant d'intellectuels. L'idée d'un "sens de l'Histoire", notamment, nourrit une littérature de recherche et un combat politique importants. Mais qu'en est-il réellement ? A-t-on bien lu Marx ? Jean Borella, qui cherche à tisser des liens entre philosophie et foi chrétienne, travaille dans cet ouvrage à sortir des sentiers battus du marxisme orthodoxe pour mettre en regard les conceptions matérialistes et christiques de l'Histoire.

Problèmes de gnose

Plus de livres de Jean Borella

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques