Moins lu en France que d'autres œuvres majeures de Rilke, Requiem fut, de son vivant, l'un de ses textes les plus largement diffusés. Écrits en 1908 et dédiés à un très jeune poète suicidé et à une artiste peintre à laquelle Rilke avait été presque fiancé avant d'épouser Clara Westhoff, dont elle était l'amie, ses deux volets représentent une expression déjà pleinement maîtrisée des thèmes qu'amplifieront les Élégies de Duino. Pour la première fois depuis les Nouveaux poèmes, Rilke se détourne du monde objectif et de " l'apprentissage du regard qu'il s'était fixé pour tâche, et revient à la question de la mort qui le hantait dès ses premiers poèmes, cherchant à lui donner une réponse qui ne relève d'aucune religion instituée. Deux autres " Requiem ", l'un de 1900, l'autre de 1915, complètent la présente édition.

Requiem - Edition bilingue français-allemand

Die Letzten ist eine Geschichte von Rainer Maria Rilke.

Reinlesen:

Der Tag wird immer verlegen in der kleinen Mietswohnung, in welcher so schwere, unverständliche Möbel stehen. Aber die Dämmerung begreift alles. Sie weiß, daß das Vergangenheit ist, was da in Stühlen und Schränken und Bildern sich erhält, und daß die engen Stuben, drei Treppen hoch, schuldlos sind an dieser fremden Vergangenheit, wie Menschen, deren Gesicht von irgend einem Vorfahr den Namen eines Gefühls geerbt hat, das sie mit ihren eigenen schwächeren Herzen gar nicht zu tragen vermöchten.

Die beiden Fenster führen den roten Abend herein, der über die Dächer kommt und leise zu den wartenden Dingen tritt, welche ihn schweigend empfangen. Am freudigsten nimmt ihn die schmale, mit Säulen geschmückte Kommode auf, die wie ein kleiner Altar ist: mit all dem Silber und Glas auf ihr lächelt sie ihm zu.

Die Letzten

Die Geschwister ist eine Erzählung von Rainer Maria Rilke.

Auszug:

Mittags waren in dem alten Haus gegenüber der Malteserkirche - drei Treppen hoch - die neuen Mieter eingezogen, und bis zum Abend wußte man nur, daß sie ungewöhnlich große Möbel mitgebracht hatten, die in den engen Windungen der Wendeltreppe fast stecken geblieben wären. Und die alte, triefäugige Hökin, die nahe, unter den dunklen Steinlauben, saß, konnte sich kaum beruhigen in Erinnerung der riesigen Eichenschränke und beschwor die Nachbarn, ihr zu glauben, daß es »hochherrschaftliche« Schränke gewesen seien. Diese Versicherung bewirkte, daß eine ungewöhnliche Unruhe die vielen kleinen Parteien des bewußten Hauses in Atem hielt: jeden Augenblick kam aus irgend einer der weißlackierten Türen, auf deren jeder um ein Blech- oder Glasschild herum sich ein paar schmutzige Visitenkarten drängten, ein unordentliches Frauenzimmer heraus, lauschte die Treppe aufwärts, und fuhr beschämt zusammen, wenn es da schon auf andere Horcher stieß, welche ebenfalls in Schrecken sich zurückziehen wollten, bis die gleichgesinnten Seelen einander erkannten und ihre hungernde Neugier durch dunkle Vermutungen nur noch mehr anreizten.

Die Geschwister

Histoires praguoises, suivi de Le Testament

Rilke schrieb die 55 Sonette im Februar 1922 wie im Diktat nieder, nachdem er die viele Jahre stockende Arbeit an den Duineser Elegien beendet hatte. Rilke bezeichnet sein Werk im Untertitel als - Ein Grabmal für Wera Ouckama Knoop -. Bis auf zwei Sonette (I, 25. und II, 28.), die offensichtlich an die junge Tänzerin gerichtet sind, lassen sich jedoch nur schwer Bezüge zur früh Verstorbenen finden, mit deren Mutter Rilke in gutem Verhältnis stand. Auch der Mythos des Orpheus, an den die Gedichte gerichtet sind, wird zwar immer wieder in Anspielungen aufgerufen und liegt den Sonetten zu Grunde, spielt aber nicht die große Rolle, die der Titel erwarten lässt.

Ein Sonett besteht aus vier Strophen. Zwei Quartette werden gefolgt von zwei Terzetten. Die Sonett-Tradition ist in der deutschen Literatur nicht so ausgeprägt wie beispielsweise in der englischen und italienischen. Fundiert wird das Werk durch den Mythos um Orpheus und Eurydice. 

Der Gestaltung des vorliegenden Bildbandes liegt die Idee zugrunde, die Texte der Sonette, separiert voneinander in Verbindung mit Bildmotiven auf jeweils einer Buch-Doppelseite anzuordnen. Text und Bild können so eine gestalterische Einheit bilden, so dass man nicht verleitet werden kann, die Sonette ohne Pause nacheineander entsprechend des fortlaufenden Druckbildes zu lesen. 

Die Bildmotive, so wird man schnell erkennen, haben nicht immer einen direkten Bezug zum Thema des Gedichtes. Mitunter ist Phantasie erforderlich. Mitunter, wie zum Beispiel im Sonett I/18, liegt der Bezug der sichtbaren Dampfmaschie zum thematisierten Einfluß der Technik auf den Menschen klar auf der Hand.

Die grafische Gestaltung erhebt nicht den Anspruch, erklärend zu wirken. Der Ausdruck -ergänzend- ist angebrachter.

Dieser Band ist als Fortsetzung des bereits veröffentlichten und ähnlich aufgebauten Bildbandes Duineser Elegien zu sehen.

Die Sonette an Orpheus

« Les lettres que Rainer Maria Rilke adressait au jeune poète Franz Kappus, me sont apparues comme une eau claire. J'ai plongé dans cette lecture sans reprendre mon souffle. Ma rencontre avec ces lettres reste un choc ; une émotion au bord des larmes. » BarbaraEn 1903, Rilke répond à Franz Kappus, un jeune homme de vingt ans, élève d'une école militaire, qui lui a envoyé ses premiers essais poétiques. Neuf autres lettres suivront, que Kappus publiera en 1929, trois ans après la mort de Rilke. Leur retentissement n'a fait que s'accroître depuis. Bien plus, en effet, qu'un entretien sur le métier poétique, elles forment une extraordinaire méditation sur la solitude, la création, et l'accomplissement intérieur de notre être. La lecture puissante, sensible et généreuse de Barbara séduira aussi bien les amateurs de littérature que les admirateurs de cette artiste inoubliable. Un enregistrement d'exception, réalisé en 1991, dont Audiolib publie ici une version remasterisée inédite pour faire revivre ce chef d'oeuvre du patrimoine sonore.  Avec la participation de Marie-Ève Dufresne pour l'annonce des titres.

Lettres à un jeune poète

Personne ne peut comprendre ce que représentent ces premiers dessins pour moi. Seul Rilke l'avait pressenti. (Balthus, 1998) Trouver une chose, c'est toujours amusant ; un moment avant elle n'y était pas encore. Mais trouver un chat, c'est inouï ! Car ce chat, convenez-en, n'entre pas tout à fait dans votre vie, comme ferait, par exemple, un jouet quelconque ; tout en vous appartenant maintenant, il reste un peu en dehors, et cela fait toujours : la vie + un chat, ce qui donne, je vous assure, une somme énorme. Perdre une chose, c'est bien triste. Il est à supposer qu'elle se trouve mal, qu'elle se casse quelque part, qu'elle finit dans la déchéance. Mais perdre un chat : non ! Ce n'est pas permis.
Or la perte, toute cruelle qu'elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine, si vous voulez ; elle l'affirme ; au fond, ce n'est qu'une seconde acquisition, tout intérieure cette fois et autrement intense. (Rilke, 1920) Balthus a 11 ans quand, à Nyon, il trouve un chat qu'il va adopter et rapidement perdre. L'enfant racontera cette histoire en une quarantaine de dessins que le poète Rilke fera publier en y ajoutant un texte de sa main. Cette nouvelle édition de Mitsou est complétée par un CD où le comédien Michael Lonsdale dit les textes de Rilke.
A douze ans, Balthus publie, à Zurich, ses premiers dessins dans un recueil préfacé par Rilke, intitulé Mitsou, nom d'un chat qu'il avait trouvé et ensuite perdu. Les quarante dessins du recueil sont précédés des lettres, rédigées en français par Rilke, adressées à Balthus de 1920 à 1926.

Mitsou ; histoire d'un chat

En 1910, à trente-cinq ans, après une vie d'errance à travers toute l'Europe, Rainer Maria Rilke rencontre la princesse de Tour et Taxis. Dès lors, il va faire de longs séjours au château de Duino, près de Trieste. C'est là que Rilke, trouvant enfin un lieu à la mesure de sa quête poétique. Dans la solitude de cette forteresse face à la mer, il peut enfin déployer sa mythologie poétique et y ajuster sa voix en un chant qu'il baptise élégie. Dans ces chants d'une suprême mélancolie, on y observe un sens et un soucis aigus du concret, une attention constante portée aux choses de ce monde. Les poèmes de Rilke sont enrichis d'un long commentaire publié en 1930 par Hannah Arendt et Günther Anders.

élégies de Duino

" le roi bohusch " et " frère et soeur ", les deux récits constituant ces histoires pragoises, comptent parmi les tout premiers textes de rilke.
 Nourris d'éléments autobiographiques, ils évoquent l'atmosphère qui régnait alors à prague, et, en particulier, l'émergence du sentiment nationaliste anti-allemand de la jeunesse tchèque. ces pages, écrivait rilke, " m'ont rendu cher ce que j'avais à demi oublié et elles m'en ont fait don.  car de notre passé nous ne possédons que ce que nous aimons.  et nous voulons posséder tout ce que nous avons vécu.

Requiem - Edition bilingue français-allemand

Résumé

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