Napoléon III et le Mexique - Les illusions d'un grand dessein

Depuis une vingtaine d'années les Indiens d'Amérique se réveillent. Ils s'organisent d'une façon inédite qui leur permet de revenir sur la scène de l'Histoire. Mais s'étaient-ils vraiment endormis ? L'étude des comportements et de leur évolution tente de montrer que la résistance indienne n'a jamais cessé : si, aujourd'hui, les Amérindiens sont capables d'affirmer leur différence, c'est qu'ils ont su la préserver. Comment ? Au-delà des apparences, l'analyse montre que la passivité ou la résignation indienne ne furent jamais que ruse : repliés dans leur silence et gérant leur acculturation, les Amérindiens se seraient adaptés et constitués une nouvelle identité dont ils peuvent se réclamer maintenant qu'elle atteint sa pleine maturité.
Toute la question est de savoir si les non-Indiens sont prêts à reconnaître l'authenticité d'une néo-culture et de ses revendications, ou si les intérêts de toutes sortes ne perpétueront pas la tradition de l'ethnocide.
Cette synthèse brève, vive et clairement critique ne laissera indifférent aucun de ceux que la question indienne intéresse.

Résistances indiennes en Amériques

La guerre de 1870 n'a pas eu d'incidence prépondérante sur la révolution picturale alors en gestation et qui se cristallise en 1872 sur la naissance du mouvement impressionniste. Ces « nouveaux peintres » qui s'affirment n'ont pourtant pas été épargnés par la guerre. Leurs oeuvres, toutefois, semblent ignorer celle-ci. Quelles raisons furent alors assez fortes pour les retenir d'évoquer le terrible désastre qui affecte tant les Français ? Ont-ils seulement évité de le faire ? C'est sur ce point de départ que l'enquête a démarré. Celle-ci révèle que les spécialistes de la peinture militaire n'ont pas eu l'exclusivité du sujet. Le conflit franco-prussien fit l'objet de nombreuses évocations dans leurs oeuvres par des peintres issus de toutes les écoles du moment. Malgré les apparences, les « modernes » n'ont pas ignoré le sujet. Mais comment l'aborde-t-il, dans quel état d'esprit ? Quels sentiments les animent ou expliquent les détours qu'ils empruntent pour ne pas peindre la guerre comme le font les académiques ou faire volontairement silence sur elle ? Les raisons techniques, artistiques comme politiques se mêlent pour justifier ces oeuvres et approches différentes. Mises en perspectives, elles font même apparaître une chronologie de la représentation qui épouse celle des débats qui animent les Français entre 1871 et 1914. Dans la mesure où les « nouveaux peintres » ont pu évoquer ou non le souvenir de 1870 pour soutenir un discours politique, la question s'est alors posée de savoir comment leur message avait été reçu par le public. Les images produites par les peintres militaires ont aidés à entretenir un esprit de Revanche ; mais leur influence n'a-t-elle pas trouvé ses limites dans l'existence d'une imagerie ayant eu pour vocation de promouvoir un discours contradictoire ou une vision différente du monde ? Toute l'enquête s'efforce d'apporter des réponses à ces questions qui conditionnent en partie l'esprit d'août 1914 et la question de savoir si l'Union sacrée devait ou non se faire.

Les peintres français et la guerre de 1870 (1870-1914)

En janvier 1871, sa défaite militaire contre l'Allemagne laisse la France humiliée et profondément divisée. Après avoir été assiégé et affamé pendant plusieurs mois, Paris va connaître d'autres épreuves. Le 18 mars 1871, une insurrection défie le gouvernement légal. Elle sera noyée dans un bain de sang. Comment les Parisiens restés dans la capitale ont-ils perçu la Commune et son atroce dénouement ? Journaux intimes et lettres de certains d'entre eux, de condition et de conviction variées, permettent de s'en faire une idée. Les témoignages rédigés au jour le jour constituent une chronique des événements où transparaissent l'authenticité et l'évolution des opinions d'une population prise au piège de la guerre civile.

La Commune de Paris - Racontée par les Parisiens

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La guerre franco-allemande de 1870 marque le XIXe siècle. Déclarée pour un motif d'Ancien Régime, elle se caractérisedu point de vue militaire par des batailles très sanglantes quiannoncent celles de l'été 1914, et du point de vue politique pardes bouleversements qui se traduisent par l'avènement d'uneRépublique et d'un Empire résolument hostiles l'un envers l'autre. Comment les Français, qu'ils soient combattants ou civils, ont-ils vécu ce conflit, dont rien ne laissait présager l'extrêmeviolence et les implications politiques ? Les circonstancesrévèlent les peuples aussi bien que les individus. En analysantles témoignages des soldats et des civils français, 1'auteur amené une enquête passionnante, qui dévoile leurs sentimentspendant et après le conflit de 1870. Son livre, qui explique lesfaits à travers les écrits des contemporains, se classe parmi lesmeilleures synthèses sur le sujet.

Les Français et la guerre de 1870

Bac Histoire-Géographie - 60 sujets clés - Occasion

Le 19 juillet 1870, Napoléon III tombe dans le piège de Bismarck et déclare la guerre à la Prusse. Dans l'exaltation, soldats expérimentés et jeunes recrues se dirigent vers les frontières de l'Est. Nul n'imagine alors la catastrophe qui attend la France. Battue sur son territoire, celle-ci va perdre l'Alsace et la Lorraine du Nord avant de s'installer dans une logique d'affrontement durable avec l'Allemagne.
Dans leurs écrits, les soldats ont témoigné de leur guerre. De la mobilisation jusqu'à la bataille de Sedan, à travers leurs récits au jour le jour, toute la réalité de la campagne de l'été 1870 se révèle. Bien loin des légendes échafaudées a posteriori, les combattants racontent les combats, qui engendrent aussi bien la cruauté que la compassion, la stupeur de découvrir la nature des batailles transformées par les nouvelles armes, où l'héroïsme ne peut suffire à forcer la victoire.
Ce livre est destiné à ceux qui veulent se faire une idée de la guerre de 1870 telle qu'elle a été vécue par les combattants. Les témoignages de ceux-ci ont un caractère universel, tant il est vrai que face au feu qui tue les impressions du soldat se ressemblent toujours.

Napoléon III et le Mexique - Les illusions d'un grand dessein

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