Gilbert Villars est un jeune provincial venu à Paris pour devenir un journaliste célèbre. En conflit avec sa famille et sa fiancée Renée devenue la femme de son frère, lui-même devenu homme politique influent, le roman relate les vaines tentatives de réconciliation familiale.

L'Ordre

«Voici douze nouvelles d'inspiration commune, qui tendent à composer un livre. Chacune d'elles est construite autour d'une journée, parfois autour d 'une heure, choisie dans la vie de mes personnages. Ce ne sont pas toujours les heures les plus éclatantes, mais celles où apparaît le mieux ce qui est, ou qui fut, ou qui eût été le meilleur de la vie. Ce sont, par l'accord entre le héros, l'instant, le décor et, si l'on veut, l'auteur, les heures les plus significatives, celles où toute une vie se résume, s'éclaire et, consciemment ou non, s'élève à une sorte de chant. J'ai souhaité, pour chacune de mes nouvelles comme pour le livre entier, que la résonance humaine se confondît avec la résonance poétique.» Marcel Arland.

Les plus beaux de nos jours

Chaque semaine, j'écoute Paul Léautaud à la « chaîne » nationale. J'aime surtout ses silences ; j'aime aussi les bruits de sa canne, ses petits rires hennissants, et les non, nen, nin ! dont il scande ses colères. Je souffre un peu de le sentir en représentation. Quelle étrange faiblesse, pour un homme qui dénonce les vanités littéraires, se moque du public et chérit la solitude, que d'en prendre à témoin quelques millions d'auditeurs.

Lettres de France

Gilbert est le héros de L'Ordre, qui parut en 1929 et fut couronné par le Prix Goncourt. Dans L'Ordre, Gilbert, adolescent anxieux, avide, affronte une société qu'il hait et entend combattre. Le personnage a poursuivi l'auteur. De là, les premiers Carnets de Gilbert (en 1931, illustrés par Rouault) ; une nouvelle édition augmentée en 1944 ; d'autres carnets publiés en 1960 et en 1965 ; et des carnets inédits. Voici l'ensemble. «Ces carnets, écrit Jean Duvignaud, sont un dialogue saisissant entre le romancier et son héros.» Oui, ce fut d'abord une sorte de dialogue ; puis le héros n'est devenu qu'un prête-nom ; et même il a disparu des derniers carnets, où l'auteur est seul à parler, mais sans renier le moins du monde son compagnon de jeunesse. Ce recueil ne relève donc pas d'une composition préconçue. Il se développe, par fragments, en marge d'une oeuvre et d'une vie.

Carnets de gilbert / carnets d'un personnage /qui parle ? /j'ecoute

Antarès

Où le coeur se partage

«Il me semble que j'ai aimé les bois plus que tout. Le tiers peut-être de mon enfance s'y est passé. Aujourd'hui encore, si, fatigué et mal sûr de moi, je viens à y entrer, tout change. Cet air vif, cette innombrable et silencieuse compagnie, cette attente solennelle et délicate comme celle d'une église vers le soir, il n'est rien qui ne m'enchante et ne m'apaise.»

Terre natale

Entre la confidence, le souvenir et la nouvelle, La Consolation du voyageur est une oeuvre très représentative de l'art de Marcel Arland. À Varennes-sur-Amance, son pays natal de la Haute-Marne, l'écrivain vient entendre le chant «de cet oiseau sans nom qui console le voyageur dans le vallon de Cachemire», dont parle Chateaubriand.

L'Ordre

Résumé

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