Eclairée par les photographies de Cyrille Derouineau, la ville d'Ostende, en Belgique, devient le théâtre de nouvelles inédites signées par de grands noms du roman noir. Didier Daeninckx, Marcus Malte, Jean-Hugues Oppel, Jean-Bernard Pouy, Michel Quint et Marc Villard explorent avec subtilité les correspondances entre un littoral brouillé par la pluie et des personnages aux contours incertains.

Ostende au bout de l'Est

A l'entrée du port de Saint-Nazaire, Yorgos, un routier grec, attend un cargo. Sur ce rafiot, plus proche du Hollandais Volant que des sublimes paquebots en construction plus loin, doit se trouver un compatriote, un marin, Ioannis. Quelqu'un qu'il n'a jamais rencontré, mais qui possède la clé d'une énigme qui bouffe, depuis quelques années, sa vie. Une révélation qui ne changera rien au cours sombre des choses, mais qui lui apportera sans doute la paix. Mais le bateau tarde à accoster, comme s'il ne fallait pas que la vérité dite à Yorgos remonte le puits du temps. Alors, en attendant, il zone sur le port et se défait, petit à petit...

Sur Le Quai

A République, Diego et Rosemarie avisent une rangée de fauteuils en plastique. Il est flanqué d'une contrebasse, elle, d'un sac de sport Adidas. Ce sera l'affaire de quelques instants, le temps d'échanger trois mots, et qu'elle lui donne la lettre.

République

Quelle est l'identité de ce cadavre découvert sur un quai du port du Havre? L'insaisissable femme rousse qui hante les docks en serait-elle l'assassin ? Pourquoi est-elle alors à son tour victime d'une tentative de meurtre? Toutes ces questions obsèdent Cendrine, la jeune inspectrice de police chargée de l'enquête sur le crime de Sainte-Adresse. Sa ténacité l'amènera à la découverte d'une sinistre réalité, de portée internationale.
Saisi par l'œuvre photographique de Cyrille Derouineau, l'univers portuaire du Havre confère à l'intrigue nerveuse et désabusée de Didier Daeninckx, une dimension noire des plus propices aux meilleurs romans du genre.

Le crime de Sainte-Adresse

Fanny et Farid se penchent au dessus des vitrines qu'abrite la 
station. Sur les photos des années 60, Sartre papote avec 
Juliette Greco, Boris Vian, et ce type, là, qui porte le même 
nom que Fanny, Marcorelles... Un "philosophe"... Intra-muros 
: 7 nouvelles inédites de Marc Villard sur le métro, 
accompagnées de photos signées Cyrille Derouineau.

Saint-Germain

Plonger dans l'atmosphère si particulière du métro. Une expérience que chacun a fait au moins une fois dans sa vie. Cette odeur, ces bruits, et surtout ces histoires, ces gens, ces rencontres, ces silhouettes. Cyrille Derouineau les croque, en photographe avisé, parfois coquin, passager clandestin de vies qui se dévoilent. Marc Villard les pique, en entomologiste, avec son humour mordant, noir, son regard sans concession et pourtant si empathique, sur nous autres, frères humains, peuples souterrains. Les sept nouvelles, chacune illustrée de ses photos noir & blanc, se dégustent à l'unité, elles se glissent dans le sac, une à une, à l'envi, et jalonnent la semaine d'une évasion de quelques minutes, le temps d'un trajet. Le lecteur peut également se procurer l'ensemble des sept livres, réunis sous la forme d'un coffret intitulé "Intra Muros".

Bir-Hakeim

Il a sa gueule de tous les jours, mal rasé, l'oeil un peu éteint. Elle, elle ressemble vaguement à Dita Von Teese, lèvres fuschia et jambes découvertes sur la banquette fatiguée. Et voilà qu'elle tourne de l'oeil dans la moiteur du métro.

Les Gobelins

Vues de vaches

Il y a Robert qui vient d'arrêter les antidépresseurs, Diego et sa contrebasse, Maryline qui sort de l'HP et Sophie de son tournage de film porno. On trouve aussi pêle-mêle un liquidateur, Babar et sa came, Rosemarie la handballeuse, Fanny et Farid échappés de la cité et Patrice qui rêve du Cameroun. De drôles de zigues, dans le métro. A croiser, au hasard, à l'occasion d'un trajet.

Ostende au bout de l'Est

Résumé

Plus de livres de Cyrille Derouineau

Critiques

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