Réfugié sur une île déserte, un traducteur de bands dessinées voit peu à peu son havre de paix envahi par des individus loufoques... et par une jeune femme, belle, mystérieuse et indépendante, avec qui il se lie d’amitié.Un livre magnifiquement écrit, reconnu comme un classique de la littérature québécoise.

Les Grandes Marées

Francis, le petit frère de l'écrivain Jack Waterman, est "lecteur sur demande". Un coup de fil et il arrive chez vous dans sa Mini Cooper. Il aime les textes qui parlent des Indiens, de la traite des fourrures, de la place immense que le français a déjà occupé en Amérique. Sa cliente principale est Limoilou, une jeune fille de Québec qui porte encore aux poignets les cicatrices qu'elle avait à la fin de " La traduction est une histoire d'amour ". Les mots que lit Francis ont parfois des vertus thérapeutiques. Le petit frère serait presque heureux, mais il y a ce rendez-vous manqué avec une mystérieuse femme, et la "Police montée" qui le prend en filature devant les Plaines d'Abraham où la Nouvelle-France est tombée jadis aux mains de l'Angleterre...

L'anglais n'est pas une langue magique

Installé au cœur de Québec, un écrivain public mène une existence heureuse en compagnie de son amie Kim. Un jour, il reçoit la visite d'un homme âgé, d'allure étrange, qui lui demande d'écrire une lettre à sa femme avant de disparaître mystérieusement. Jack ressent le besoin de retrouver sa trace et commence une filature discrète dans les rues de la Vieille Capitale. Au terme de sa quête, sa vie prend une direction à laquelle il ne s'attendait plus.

Chat sauvage

Jack Waterman, écrivain et libraire dans le Vieux-Québec, est atteint de la " maladie d'Eisenhower ".
Sa vie ne tient plus qu'à un fil. Sa tête est pleine de souvenirs d'enfance, de chansons anciennes, d'amours bringuebalantes, de Formule Un, de chats, de rêves interdits et, surtout, d'illusions perdues. Heureusement qu'il y a le jeune Jimmy et sa sueur Mistassini, la douce rebelle... Ce roman de Jacques Poulin raconte, d'une manière sobre mais non dénuée de poésie, une profonde histoire d'amour avec l'univers des livres.

Les yeux bleus de mistassini

"Poulin is a master of imagery and dialogue: They rest like froth on top of something much more murky and morose: an underlying fear of emptiness."-The Silhouette 		Peacefully employed on an uninhabited island, a translator of comic strips (codename Teddy Bear) lives in the company of his dictionaries, his marauding cat, Matousalem, and his tennis ball machine (the Prince). Convinced that the translator's happiness is in jeopardy, his boss helicopters in a few solitude-seeking companions-the beautiful and elusive Marie with her flirtatious cat Moustache; the seductive nudist, Featherhead; Professor Moccasin, the half-deaf comic strip scholar; the moody and contradictory Author; the Ordinary Man; and the Organizer, sent to "sensitize the population." As the spring tides drag ocean debris onto the shore, Teddy Bear and his companions seek out their own solitudes in this hilarious philosophical fable.  		 				Jacques Poulin's novels include Volkswagen Blues (a finalist for Canada Reads 2005) and La tournée d'automne (Autumn Rounds). Poulin received the 1978 Governor General's Award for Les Grandes Marées(Spring Tides) and the Molson Prize for lifetime artistic contribution in 1990 and 2000. He lives in Québec.

La traduction est une histoire d'amour

- Quand partons-nous sur la piste de l'Oregon? demanda-t-elle brusquement. -Vous n'avez pas envie qu'on se sépare? Dit l'homme au lieu de répondre. -Non, dit-elle. -Pourquoi? Elle alla chercher le petit tabouret en simili-cuir, elle tendit sa brosse à l'homme et s'assit en lui tournant le dos. -Parce que je suis attachée au vieux Volkswagen, dit-elle. L'homme se mit à lui brosser les cheveux délicatement, à petits coups, comme il l'avait vue faire plusieurs fois. -Le vieux Volks peut tomber en ruine à n'importe quel moment, dit-il. -On verra, dit la fille. -Vos cheveux sont doux. Ils sont noirs comme le poêle, mais je n'en ai jamais vu d'aussi doux. -Merci. Quand est-ce qu'on part? - -Vous pensez vraiment que Théo est allé sur la Piste de l'Oregon? demanda l'homme. -Oui, c'est ce que je pense, dit-elle.

Les Grandes Marées

Résumé

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Critiques

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