Mythes et psychanalyse

Comment avoir des règles immuables pour pénétrer le monde interne d'un homme ou d'un enfant ? La technique est au service de l'instauration d'un cadre permettant au patient de développer librement sa pensée. Il s'agit bien d'une technique nourrie de science et d'art. Elle doit s'adapter à la personnalité et à la pathologie de chacun. La technique est indispensable tout au long d'un traitement psychanalytique. Ce sont les patients qui guident quant aux bien-fondés de la technique utilisée. Les enfants, eux, savent bien où est leur souffrance et quelle est l'exacte rencontre qui permet de la soulager.

La technique en psychanalyse d'enfant

A travers quatre pièces, Tout est bien qui finit bien, Mesure pour mesure, Beaucoup de bruit pour rien et Cymbeline, Cléopâtre Athanassiou-Popesco, s'appuie sur le génie shakespearien afin de retrouver la culpabilité associée à l'expérience de la faute, portée à chaque fois par les protagonistes de ces pièces. Cette expérience constitue le fil rouge qui relie ces oeuvres les unes aux autres. L'auteur tente de montrer comment le passage des premières aux dernières oeuvres de Shakespeare signe une évolution dans la capacité de l'être humain de se rendre responsable des fautes commises et de parachever son travail de réparation du mal dans l'expérience du pardon. En ce sens l'oeuvre de Shakespeare s'ouvre sur un monde d'espérance, quelles que soient les terribles épreuves par lesquelles a dû passer l'être humain.

Shakespeare et l'expérience de la faute

Le parasitisme est un sujet assez peu traité dans la littérature analytique. Pourtant l'immense importance qu'il revêt tant pour la compréhension d'un large spectre pathologique chez l'individu que pour celle de groupes au sein d'une organisation sociale, n'a d'égale que le peu de place que nous accordons à ce concept dans l'un et l'autre cas. L'auteur engage le lecteur à revisiter les outils psychanalytiques afin de comprendre la formation de cette pathologie. Le livre commence par la description de l'outil théorique permettant d'appréhender cette pathologie, et ceci à partir d'un commentaire du texte princeps de Freud : Le moi et le ça. La présentation de deux cas cliniques suivra.

L'organisation du moi - A propos du parasitisme

La double face du monde psychique

Ce livre est le témoignage de l'expérience acquise par l'auteur pendant de nombreuses années dans l'observation du bébé dans sa famille, et dans les séminaires qu'elle a organisés autour des multiples observations qu'elle a supervisées. L'auteur rend ici hommage à la mémoire d'Esther Bick auprès de laquelle elle s'est formée à sa méthode d'observation du bébé dans sa famille. Grâce au témoignage de l'auteur, le lecteur pourra se faire une idée de ce qu'est l'observation psychanalytique du bébé, car cette étude est menée avec toute la précision qui est requise à cet effet. Ce livre est un document qui permet de revisiter les premiers développements du bébé du point de vue de leur signification psychique. Il permet également de repenser aux premières relations d'objets ainsi qu'aux fondements de la construction de l'espace psychique. Les perspectives clinique et théorique de tout psychanalyste s'en trouvent enrichies d'autant. Mais tout un chacun peut bénéficier de cette étude longitudinale qui, par la clarté des faits rapportés, permet d'ouvrir un nouveau regard sur le développement du nourrisson et sur l'importance du lien qu'il noue avec son premier objet : sa mère.

L'observation d'un bébé de zéro à deux ans dans sa famille - Commentaire psychanalytique

Quatre oeuvres de Shakespeare - Une approche psychanalytique

A travers quatre pièces, Le songe d'une nuit d'été, La nuit des rois, Le roi Lear, et enfin Le conte d'hiver, Cléopâtre Athanassiou-Popesco s'appuie sur le génie shakespearien afin de retrouver les éléments dépressifs associés à l'expérience de la perte, portée à chaque fois par les protagonistes de ces pièces. Cette expérience constitue le fil rouge qui relie ces oeuvres. Certains êtres y succombent et s'enfoncent dans un délire pour y échapper. D'autres dépassent cette expérience et en font le point de départ d'un travail de réparation, pour eux et pour les objets qu'ils aiment. C'est en ce sens que l'oeuvre de Shakespeare s'ouvre toujours sur un monde d'espérance, quelles que soient les terribles épreuves auxquelles les êtres humains sont soumis.

Shakespeare et l'expérience de la perte

Ce livre a repris des étapes de mon « parcours » analytique dans l'exposé de quelques vignettes cliniques, la psychanalyse devant toujours reposer sur ces bases lorsqu'elle prétend se mettre au niveau d'une discipline scientifique : les faits psychiques sont les matériaux sur lesquels se construisent les différentes parties de son édifice.  
C'est ainsi que les concepts de moi-narcissique et de moi-réalité se sont imposés à moi tout au long de l'ouvrage pour saisir la dynamique des conflits qui se tiennent au coeur de la problématique de toute personne en bonne ou en mauvaise « santé psychique ». La délicate étude du rapport entretenu entre ces deux instances fera partie des recherches futures dans notre champ analytique ainsi que l'ensemble des chapitres de ce livre nous en aura, je l'espère, convaincus.

Mythes et psychanalyse

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