Patty Diphusa, "star internationale du porno", a l'opportunité d'écrire pour une revue branchée. Celle qu'on surnomme la "Vénus des lavabos" a trouvé son sujet d'actualité : ce sera elle ! Ses mémoires sur ses virées madrilènes avec cocktails, sexes et drogues au menu, sont un magnifique prétexte pour se poser en philosophe et improviser de la poésie.

Patty Diphusa

Patty Diphusa, la Vénus des lavabos

Les archives Pedro Almodovar

LA FLEUR DE MON SECRET

Manuela vit avec son fils Esteban qui, rongé par le désir de savoir la vérité au sujet de son père, écrit un roman dont le titre est Tout sur ma mère, directement inspiré de All About Eve de Joseph Mankiewicz. Tous deux passionnés de théâtre, admirateurs de la grande actrice Huma Rojo, ils vont la voir jouer dans Un tramway nommé désir ; leurs destins vont tragiquement se croiser ce soir-là... Pedro Almodovar signe avec son dernier film un mélodrame d'aujourd'hui, où se rencontrent, entre Madrid et Barcelone, des personnages de femmes exceptionnelles de force et de courage. Certaines jouent la comédie sur scène, d'autres se travestissent dans la rue. La vie se mêle au théâtre et lorsque les actrices quittent les feux de la rampe, c'est pour retrouver les mirages de la vie. Avec Cecilia Roth, Marisa Paredes, Candela Pena, Antonia San Juan, Penelope Cruz. Tout sur ma mère est dédié à Bette Davis, Gena Rowlands et Romy Schneider.

Tout sur ma mère - Todo sobre mi madre : scénario bilingue

Patty Diphusa, La Vénus Des Lavabos

Patty diphusa, la venus des lavabos

Je devais faire La mauvaise éducation, je devais me l'enlever de la tête avant que ça tourne à l'obsession. J'avais remanié le scénario pendant plus de dix ans, et ça pouvait continuer comme ça dix ans de plus. Vu la quantité de combinaisons possibles, la trame de La Mauvaise éducation ne pouvait finir de s'écrire qu'une fois le film tourné, monté et mixé. La mauvaise éducation est un film très intime, mais pas exactement autobiographique, je veux dire que je ne raconte pas ma vie au collège, ni ce que j'ai appris pendant les premières années de la " movida ", bien que ce soient les deux périodes durant lesquelles se déroule l'intrigue (en 64 et en 80, avec une incursion en 77). Il est certain que mes souvenirs ont été importants au moment de l'écriture du scénario, puisque j'ai vécu dans les lieux et les époques où se passe l'intrigue. La mauvaise éducation n'est pas un règlement de compte avec les curés qui m'ont mal élevé, ni avec le clergé en général. Le film ne prétend pas non plus être une réflexion sur la movida madrilène. Ce qui m'intéresse dans ce moment historique est l'ivresse de liberté que vivait l'Espagne, en opposition à l'obscurantisme et à la répression des années 60. Le film n'est pas une comédie, en dépit de son humour, ni une comédie musicale jouée par des enfants bien qu'il y ait des enfants qui chantent. C'est un film noir, du moins c'est ainsi que j'aime le considérer. Pedro Almodovar. La Mauvaise Education est le quatorzième long métrage de Pedro Almodovar depuis 1980. Femmes au bord de la crise de nerfs, en 1987, est un grand succès public. Suivront Attache-moi (1989), Talons aiguilles (1990), Kika (1993), La Fleur de secret (1995). En chair et en os (1997), Parle avec elle (2002).

La mauvaise éducation - Scénario bilingue

A wildly inventive story collection from legendary film director Pedro AlmodóvarThe Last Dream brings together for the first time twelve unpublished stories from Almodóvar's personal archive, written between the late sixties and the present day. Both a tantalising glimpse into Almodóvar's creative mind and a masterclass in how to tell a story, this intimate and mischievous collection reflects Almodóvar's obsessions and many of the themes of his cinematic work, spanning genres from autofiction to comedy, parody, pastiche and gothic. The title story, 'The Last Dream', is a beautiful chronicle of the death of Almodóvar's mother, and other stories include: a love story between Jesus and Barabbas; a cult film director out in search of painkillers on a bank holiday weekend; the primary version of the film Bad Education; and a gothic tale of a repentant vampire among monks. In his introduction, Almodóvar writes: 'I've been asked to write my autobiography more than once, and I've always refused; it's also been suggested that I let someone else write my biography, but I have always felt somewhat resistant to the idea of a book entirely about me as an individual. I've never kept a diary, and whenever I've tried, I've never made it to page two; in a sense, then, this book represents something of a paradox. It might be best described as a fragmentary autobiography, incomplete and a little cryptic.'A celebration of the relationship between life and art, fiction and reality from an artist unafraid to write about our most intimate moments, these stories explore desire, mortality, loneliness and the pain and glory of artistic creation, laced with playful humour and a deep love of literature and culture. Translated by Frank Wynne

Patty Diphusa

Résumé

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