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Art au corps le corps expose

«Le musée d'Orsay a, dans son identité même, le goût du dialogue entre les époques. Musée de la genèse de la modernité, des révolutions de 1848 à la déclaration de guerre de 1914, il fait un pont entre l'art classique et l'art moderne. Cette tradition de conversation entre les époques est également une conversation entre les formes de la création : peinture, sculpture, photographie, architecture, arts décoratifs... C'est dans la période couverte par le musée d'Orsay que s'est révélée l'invention du cinéma, en même temps que toutes les autres pratiques artistiques se redéfinissaient et que la figure de l'artiste moderne - pensons à Courbet - se manifestait d'une façon de plus en plus précise.Tous ces aspects font qu'il ne pouvait y avoir de meilleur premier invité du musée d'Orsay que Julian Schnabel. Peintre célébré depuis les débuts de sa carrière à la fin des années 1970, il a profondément changé la peinture, en interrogeant le fait même d'être peintre aujourd'hui. [...]Nous l'avons invité à venir choisir dans la collection, librement, les oeuvres qui entreraient en résonance, en conversation avec sa propre perception de l'art ; à les présenter d'une façon neuve pour nous, et telle que seul un artiste aurait pu en envisager les échos ; et enfin à venir nous en offrir sa perception, et nous rappeler ce que nous oublions parfois, à quel point ces oeuvres que nous admirons sont présentes, physiquement, et ne cessent d'avoir une vie propre.»Laurence des Cars.

Orsay vu par Julian Schnabel

Sur ce psychanalyste et penseur singulier, auteur d'une œuvre originale remarquable et remarquée, on a paradoxalement peu réfléchi par écrit. De façon souterraine parfois, il n'a cependant cessé de tracer son chemin dans les esprits, de psychanalystes surtout mais pas exclusivement. Il a fallu, semble-t-il, sa mort - c'est malheureusement souvent le cas - il y a un peu plus d'un an pour qu'ici ou là on prenne la mesure de ce qu'à certains, proches ou moins proches de sa pensée, il a transmis, et que sollicités, une 
partie de ceux-ci soient prêts à en écrire à leur tour quelque chose. C'est pourquoi nous avons intitulé ce numéro En lisant Wladimir Granoff. On trouvera donc dans ce volume les témoignages personnels, fragmentaires, peu préoccupés d'exhaustivité, de ce qui dans cette œuvre les avait en leur propre nom mobilisés, mis au travail, sur des points précis. Témoignages d'une transmission, parfois tout à fait indirecte, qui sont le meilleur hommage que l'on puisse rendre à des écrits qui sont eux-mêmes les récits d'un cheminement et une invitation au cheminement. Questionnements diversifiés. Que peut être l'histoire de la psychanalyse à la lumière de la psychanalyse elle-même ? Comment la fonction du père et celle du " Maître " jouent-elles leur rôle l'une par rapport à l'autre ? De quelle façon s'articulent la place décisive des mots, des langues, de la parole dans la vie psychique et la pratique de la psychanalyse ? Qu'est-ce que lire la psychanalyse et qu'en est-il d'être psychanalyste quand la pensée ne peut s'en tenir à l'intellectualisation forcenée ni la pratique se résumer à la " compréhension " ou à l'exercice de la sensibilité ? Qu'en est-il de ce que Granoff a exercé et proposé : relire Freud, après les apports de Lacan ? La problématique du féminin, que le regard de Granoff a le plus fondamentalement transformée et qui pèse de tout son poids sur la théorie freudienne de la sexualité, se retrouve à tous les carrefours.

L'Inactuel N° 6 Printemps 2001 : En Lisant Wladimir Granoff

Conçu avec le concours de nombreux spécialistes, cet ouvrage collectif lève le voile sur l'histoire des Allobroges. Il tente d'explorer la réalité matérielle et historique de ce peuple antique dont le territoire correspond en partie aux actuels départements des Savoie, de l'Isère et du canton de Genève. Illustrées de nombreuses pièces empruntées aux musées de l'arc alpin, les différentes contributions donnent toute leur place à l'histoire politique et administrative, à l'intégration des élites dans la société romaine, aux éléments de la vie quotidienne, aux rites religieux et croyances tant à l'époque gauloise qu'à la période romaine et pose la question du "mythe allobroge".
Devenus Viennois à l'époque romaine, les Allobroges se dotèrent d'une capitale, Vienne, une des villes les plus fastueuses de l'Occident romain, dont le territoire était émaillé de grands domaines ruraux ou de prospères agglomérations commerçantes (Annecy, Aoste, Genève).
Cet ouvrage accompagne l'exposition "Les Allobroges. Gaulois et Romains du Rhône aux Alpes" que présentent le Musée dauphinois de Grenoble, le Musée savoisien de Chambéry, le Musée-Château d'Annecy, le Musée d'Art et d'Histoire de Genève et le Musée de Saint-Romain-en Gal/Vienne.

Les Allobroges - Gaulois et Romains du Rhône aux Alpes

Le 18 mars 1944, Rudi Friemel, un Autrichien socialiste, prend pour épouse Marga Ferrer, une Espagnole... La scène se passe dans le camp d’extermination d’Auschwitz. Erich Hackl a construit un livre unique, à mi-chemin entre témoignage et littérature. Les deux mariés se sont rencontrés quelques années auparavant, en Espagne, pendant la guerre civile, alors que Rudi combattait au sein des Brigades Internationales. Le coup de foudre fut réciproque. Leur histoire d’amour se déploie malgré la peur, la violence et le doute qui règnent en maîtres. Lorsque le Général Franco arrive au pouvoir, ils gagnent la France pour tenter de rejoindre l’Autriche. C’est là que Rudi est arrêté et déporté en tant que dissident politique. Nous sommes en janvier 1942. Privé de liberté, son amour pour Marga donne des forces à Rudi. Il se bat pour officialiser leur union et faire reconnaître leur enfant, né en France... Et il y parvient. Quelles raisons ont amené les responsables du camp à "autoriser" ce mariage ? Quel était leur but ? Sous la forme d’une confession à plusieurs voix, le récit met en perspective les enjeux d’une histoire d’amour confrontée aux événements politiques.

Le mariage d'Auschwitz

La région des grands lacs d'Afrique Centrale entre dans une phase de crise aiguë au début de cette décennie. Des conflits internes au Rwanda, au Burundi et au Kivu n'ont pu être maîtrisés et donnent progressivement naissance à une grave crise régionale. Cet annuaire offre quelques clés pour la lecture de l'évolution dans la région des Grands Lacs en 1996 et au début de 1997. Dans une première partie, sont analysés des thèmes d'actualité dans les domaines politique, juridique, économique et humanitaire. Une seconde partie offre un ensemble de données factuelles : chronologie, composition des institutions, éléments macro-économiques, coopération internationale.

Annuaire 1996-1997

L'informatisation et la mise en réseau de l'ensemble des professionnels de santé entraîne une dématérialisation des dossiers médicaux et tend au partage du secret médical. Aujourd'hui, quelles données informatiser ? De quoi sont composés les divers dossiers médicaux existants ? celui de l'hôpital ? celui du praticien libéral ? celui de l'infirmière ? celui du médecin du travail ? celui des assureurs privés ? celui de l'assurance maladie ? Comment procéder a leur informatisation ? Quelles sont les contraintes techniques imposées ? Quelles sont les obligations à respecter au regard de la loi " Informatique et libertés " ? Que recouvrent exactement les notions de " secret médical " et de " secret médical partagé " ? Qui a la responsabilité du dossier médical en termes de secret ? Qui peut accéder au dossier médical et l'utiliser dans quelles limites ? quelles conditions ? Quels sont les droits des patients ? A qui appartiennent les données médicales ? Comment les archiver, à l'hôpital, en pratique libérale, en médecine du travail ? Comment va fonctionner demain le E-dossier médical, en ligne sur les réseaux informatiques ? Ce guide, écrit par des juristes spécialisés de haut niveau, donne les réponses à toutes ces questions fondamentales. Il comporte en annexe les textes de référence. Un ouvrage que tout professionnel de santé doit consulter.

Guide juridique du dossier médical informatisé

En 1960, le producteur Raoul Lévy est considéré comme le Napoléon du cinéma français. Il a trouvé la gloire et la fortune en lançant Brigitte Bardot. Et Dieu créa la femme, En cas de malheur, La vérité : c'est lui. Devenu un personnage clef de la vie parisienne, Raoul Lévy défraye une première fois la chronique, en voulant mourir pour Jeanne Moreau dont il est éperdument amoureux. Pour oublier cette passion, il se jette à corps perdu dans un projet grandiose et chimérique : « Les aventures de Marco Polo ». Et il perd tout. Au bout du rouleau, il se tire (accidentellement ?) un coup de fusil dans le ventre, le 31 décembre 1966, à Saint-Tropez. Fichu réveillon. Trente ans après, ses amis regrettent encore ce personnage impétueux et mégalo, colérique, visionnaire, cocasse, mais terriblement séduisant. De Anvers à Hollywood, de Katmandou à Venise, Jean-Dominique Bauby tente de rattraper cet homme si pressé qu'on l'avait baptisé Raoul « Jet » Lévy. Il nous parle de cinéma, mais aussi de la Royal Air Force, de collections de tableaux, d'éléphants affamés, du twist, de l'Austin Cooper et du tout nouvel aérogare d'Orly. Avec, en prime, une grave question : pourquoi se jette-t-on dans le vide quand on est parvenu au sommet ?

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