Entre une femme qui renonce à l'amour pour sauver sa fille et une autre qui révèle le nom de son amant au moment où elle meurt, l'histoire terrifiante d'un viol ordinaire raconté par le Maupassant italien.

Drames intimes

"Au village, on l'appelait la Louve parce qu'elle n'était jamais rassasiée - de rien. Les femmes se signaient quand elles la voyaient passer, seule comme une mauvaise chienne, avec cette allure incertaine et soupçonneuse de la louve affamée : elle dévorait leurs fils et leurs maris en un clin d'oeil avec ses lèvres rouges, et les entraînait derrière ses jupes rien qu'en les regardant de ces yeux de démon, quand bien même ils auraient été devant l'autel de sainte Agrippine. Heureusement la Louve ne venait jamais à l'église, ni à Pâques, ni à Noël, ni
pour entendre la messe, ni pour se confesser - le père Ange de Sainte-Marie de Jésus, un vrai serviteur de Dieu, avait perdu son âme pour elle." 
Dans les paysages brûlants d'une Sicile rongée par la malaria, Giovanni Verga dépeint magistralement les combats et les tourments de ceux qu'il appellera "les vaincus de la vie". Quatre nouvelles par l'auteur des Malavoglia, grand classique de la littérature italienne.

La Louve et autres récits de Sicile

Recueil de nouvelles d'auteurs siciliens emblématiques qui décrivent les Siciliens, paysans un peu rustres, petits commerçants, hommes d'église, et cette île ensoleillée aux confins de l'Orient et de l'Occident. Une excursion au sud de l'Italie et un voyage à travers le temps et la langue, car le sicilien est empreint de dialecte. Entre la sympathie de Giovanni Verga (1840-1922) pour les siciliens, ces rustiques « vaincus de la vie », l'écho insistant de la religion et de l'Histoire chez Luigi Pirandello (1867-1936) et plus récemment chez Vincenzo Consolo (né en 1933) la découverte de « l'Autre », personnifié par les chars américains, un portrait riche et chamarré de la Sicile.

Nouvelles siciliennes

L'edizione critica a cura di Margherita Spampinato separa in due volumi le due redazioni del romanzo (la seconda è quella edita nel 1875) radicalmente differenti non solo per struttura e stile, ma per diversità delle intenzioni e delle prospettive etico-esistenziali: dalla passione tragica della prima al mito romantico-borghese dell'amore "eccezionale" della redazione definitiva.

Tigre reale I

Le prove narrative del giovane Verga sono fortemente influenzate dal romanzo storico e d'appendice soprattutto francese e americano. I Carbonari racconta una vicenda di guerra e amore durante la cosiddetta "insorgenza" del sud (Calabria e Sicilia) contro l'esercito di Murat nel 1810 tra avventure, misteri e amori contrastati. Sulle lagune con accenti neoromantici rivela l'attenzione ai modelli del realismo europeo settecentesco e primo-ottocentesco e alla nuova narrativa scapigliata. L'edizione critica è curata da Margherita Verdirame.

I carbonari della montagna – Sulle lagune

La prima redazione a stampa del Mastro-don Gesualdo nell'edizione critica a cura di Carla Riccardi presenta il testo uscito a puntate nella "Nuova Antologia" da luglio a dicembre 1888, con apparati e appendici derivati dal primo autografo completo del romanzo. La complessa genesi del testo è testimoniata anche dagli schemi e dai primi sette abbozzi in cui la vicenda iniziava dalla nascita di Gesualdo. Il romanzo si articolava in sedici capitoli come "I Malavoglia" e dava ampio spazio al centro a una sorta di sentimentale romanzo di Isabella, mentre Gesualdo rimaneva come in secondo piano.

Mastro Don Gesualdo (1888)

Don candeloro et sa troupe

First Published in a single volume in 1883, the stories collected in  Little Novels of Sicily  are drawn from the Sicily of Giovanni Verga's childhood, reported at the time to be the poorest place in Europe. Verga's style is swift, sure, and implacable; he plunges into his stories almost in midbreath, and tells them with a stark economy of words. There's something dark and tightly coiled at the heart of each story, an ironic, bitter resolution that is belied by the deceptive simplicity of Verga's prose, and Verga strikes just when the reader's not expecting it.

Translator D. H. Lawrence surely found echoes of his own upbringing in Verga's sketches of Sicilian life: the class struggle between property owners and tenants, the relationship between men and the land, and the unsentimental, sometimes startlingly lyric evocation of the landscape. Just as Lawrence veers between loving and despising the industrial North and its people, so too Verga shifts between affection for and ironic detachment from the superstitious, uneducated, downtrodden working poor of Sicily. If Verga reserves pity for anyone or anything, it is the children and the animals, but he doesn't spare them. In his experience, it is the innocents who suffer first and last and always.

Drames intimes

Résumé

Plus de livres de Giovanni Verga

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques