«  C'était aujourd'hui dimanche, son jour de congé, et il pouvait faire tout ce qu'il voulait, pas vrai ? Après tout, les dimanches étaient faits pour enfreindre les règles. C'était le seul jour où il pouvait se le permettre.  »Qui a dit que le dimanche était un jour ordinaire ? Pas John Rebus, en tout cas.

Dimanche

Quelques applaudissements saluèrent l'entrée de Malcolm Fox.- Laissez tomber, lança celui-ci, posant son vieil attaché-case sur le bureau le plus proche de la porte.Deux autres membres des Affaires internes se trouvaient dans la pièce. Ils reprirent le travail avant même que Fox eût ôté son manteau. Il était tombé cinq centimètres de neige à Édimbourg pendant la nuit. La semaine précédente, la même quantité avait paralysé tout Londres ; Fox, lui, avait réussi à venir travailler, ainsi, à première vue, que tous ses collègues. Dehors, le monde semblait temporairement purifié. Fox avait repéré des traces de pas dans son jardin - il savait qu'il y avait un terrier de renards vers chez lui, là où les maisons étaient adossées au terrain de golf municipal. Son surnom au poste de police central, c'était «Foxy», mais ce n'était pas ainsi qu'il se voyait. «Un ours», avait fait observer un de ses anciens patrons. Lent mais tenace, voire redoutable.Tony Kaye, un dossier plein à craquer coincé sous le bras, passa devant le bureau et parvint à serrer l'épaule de Fox sans rien laisser tomber.- Bravo quand même, dit-il.- Merci, Tony, répondit Fox.Le Q.G. de police du Lothian and Borders1 se trouvait dans Fettes Avenue. De certaines fenêtres, on avait vue sur le Fettes Collège. Quelques enquêteurs des Affaires internes avaient fréquenté des écoles privées, mais aucun n'était allé au Fettes. Fox lui-même avait largement bénéficié de la gratuité des études - lycée Boroughmuir, puis université Heriot Watt. Supporteur du FC Hearts même s'ils gagnaient de plus en plus rarement, ne serait-ce qu'un match à domicile. Ne s'intéressait pas du tout au rugby, même lorsque sa ville accueillait le Tournoi des VI Nations, lequel avait lieu ce mois-ci, ce qui signifiait que, le week-end suivant, il y aurait dans les rues des hordes de Gallois en goguette, déguisés en dragons et trimballant d'énormes poireaux gonflables. Fox pensait regarder le match à la télé, à moins qu'il se secoue et descende au pub. Cinq ans maintenant qu'il ne buvait plus, et deux ans qu'il se faisait suffisamment confiance pour y passer de temps en temps. Mais seulement quand il était dans le bon état d'esprit ; seulement quand la volonté était forte.Il suspendit son manteau et décida de retirer aussi sa veste. Certains de ses collègues considéraient que ses bretelles étaient une forme de coquetterie, mais il avait perdu près de six kilos et détestait mettre une ceinture. Elles n'étaient pas d'un ton criard - bleu marine sur une chemise unie bleu clair. Sa cravate du jour était rouge foncé. Il posa sa veste sur le dossier de sa chaise de bureau, en lissa les épaules et s'assit, déverrouillant les serrures de son attaché-case dont il sortit les documents concernant Glen Heaton. Heaton : la raison qui avait valu à Fox la petite salve d'applaudissements de la part de ses collègues. Heaton était un résultat. Il avait fallu presque un an à Fox et à son équipe pour boucler le dossier. Lequel avait été validé par le bureau du procureur général, et Heaton, ayant été convoqué et interrogé, passerait en jugement.Glen Heaton : quinze ans de service dans la police, dont onze à la brigade criminelle. Autant d'années durant lesquelles il avait passé le plus clair de son temps à tirer le règlement à lui. Seulement, il avait franchi la ligne blanche, divulguant des informations non seulement à ses potes journalistes mais aussi à des criminels. Ce qui, une fois encore, avait attiré sur lui l'attention des Affaires internes. --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

Plaintes (Matthew Fox, #1)

D'où viennent les faux squelettes retrouvés enfouis sous une chape de ciment dans un bar de Fleshmarket Close, ruelle donnant sur l'ancienne halle aux viandes d'Edimbourg ? Il faudra plusieurs enquêtes croisées, comme Rankin sait si bien les tisser, pour le savoir. Rebus, à la recherche du meurtrier d'un journaliste kurde immigré, met au jour un sale trafic de sans-papiers qui débouche sur une exploitation de main-d'œuvre illégale qu'en d'autres temps l'on aurait qualifiée d'esclavage. Et Siobhan Clarke, sa fidèle partenaire lancée sur les traces d'une adolescente disparue, doit élucider le meurtre d'un violeur récemment libéré de prison. Une fois de plus, au passé hanté d'Edimbourg succède un présent honteux. Racisme primaire, mépris total de la dignité humaine et gros bénéfices qui profitent en haut lieu déclenchent chez Rebus une rage intense, et une forte envie de rééquilibrer à sa façon la balance de la Justice.

Fleshmarket close - Une enquête de l'inspecteur Rebus

Muté dans "un vrai trou à rats" d'Edimbourg, l'inspecteur Rebus est chargé d'interroger un individu qui s'accuse d'être Johnny Bible, un tueur en série qui a assassiné trois femmes en s'efforçant de copier le modus operandi de Bible John, un meurtrier qui sema la terreur en Écosse au début des années soixante-dix. Rebus, qui connaît bien l'affaire Bible John, ne croit pas un mot de cette confession. Une trentaine d'années plus tôt, alors qu'il débutait, il a joué un rôle important dans la condamnation d'un certain Spaven, chez qui furent retrouvées des affaires appartenant à l'une des victimes. Incarcéré, l'homme écrivit un livre pour clamer son innocence puis se suicida. Une équipe de la télévision qui effectue une contre-enquête sur cette troublante affaire, oblige la police à rouvrir le dossier. Rebus est sur la sellette : n'aurait-il pas à l'époque fait un témoignage de complaisance pour couvrir son collègue ? Pendant ce temps, à la suite d'un nouveau meurtre, Rebus va musarder à Aberdeen, dans les coulisses d'une compagnie pétrolière et au cœur des boîtes de nuit de la ville où la mafia de Glasgow semble avoir trouvé un nouveau débouché. Pendant ce temps, le vieux Bible John, qui n'apprécie guère qu'on le copie, se met sur la piste de son imitateur. Dague d'or du meilleur roman de l'année, L'Ombre du tueur possède une intrigue bâtie avec finesse et rigueur au sein de laquelle tous les personnages, principaux ou secondaires, respirent la vraisemblance. Servie par de savoureux dialogues, cette balade en Écosse se révèle instructive et passionnante. --Claude Mesplède

L'Ombre Du Tueur (Inspector Rebus, #8)

L'inspecteur John Rebus, passionné de musique, ne peut qu'être charmé par la voix douce de la mystérieuse Penny Cook, animatrice d'une émission de radio nocturne. Il lui prête mille visages, mille corps, mille vies. Lorsque Penny signale recevoir des menaces de la part de l'un de ses auditeurs, l'inspecteur voit là l'opportunité d'enfin la rencontrer.

Talk-show

Reporter à la télévision, elle enquêtait sur une secte américaine, et la voilà abattue d'une balle en plein cœur à la sortie d'un hôtel londonien. Une fois de plus, Mike West a exécuté son contrat à la perfection. Dommage qu'il soit hémophile, c'est un handicap pour un tueur à gages ! Comment se fait-il que la police soit arrivée si rapidement sur les lieux ? Une seule personne peut l'avoir trahi : son employeur. Mais il ignore son identité. Abandonnant ses habitudes de loup solitaire, Mike va entraîner Bel, 20 ans, fille de son seul ami et par ailleurs fournisseur d'armes, sur la piste de son adversaire fantôme. Pas facile de mener une enquête, quand on a tous les flics du Royaume-Uni à ses trousses, plus un détective privé des plus tenaces, et bientôt, outre-Atlantique, des sbires à la solde du National Security Council. Publié en Angleterre, sous le pseudonyme de Jack Harvey, un thriller insolite et sans pitié qui bouscule les règles du genre.

Double Detente

Après la disparition de Flip Balfour, fille d'un puissant banquier d'Edimbourg, un minuscule cercueil en bois sculpté est retrouvé sur la propriété familiale. Tandis que Rebus s'intéresse à des cercueils similaires exposés au Museum of Scotland, Siobhan Clark planche sur les énigmes proposées par un mystérieux Quizmaster, contact de Flip sur Internet. Le corps de la jeune étudiante ayant été retrouvé, reste à savoir quel est le lien entre Quizmaster et d'autres meurtres commis dans la région entre 1972 et 1995... Aux prises avec ses démons personnels, toujours plus attiré par l'alcool, Rebus joue contre sa hiérarchie avec une obstination quasi suicidaire. Ici, Rankin pousse encore plus loin l'analyse de la mélancolie quasi pathologique du héros. La ville d'Edimbourg, sa beauté ténébreuse, son histoire - en particulier celle de la chirurgie - et son passé sanglant lui disputent le premier rôle.

La Colline des chagrins - Une enquête de l'inspecteur Rebus

An illegal immigrant is found murdered in an Edinburgh housing scheme: a racist attack, or something else entirely? As Rebus investigates, he must visit an asylum seekers' detention centre, deal with the sleazy Edinburgh underworld, and maybe even fall in love...Siobhan meanwhile has problems of her own.

Fleshmarket Close

Alors que Flip Balfour, la fille d'un banquier d'Édimbourg, vient de disparaître, un minuscule cercueil en bois est retrouvé sur la propriété familiale. Pendant que Rebus s'intéresse à des cercueils identiques exposés au Museum of Scotland, la constable Siobhan Clarke planche sur les énigmes proposées par un mystérieux Quizmaster, contact de Flip sur Internet. La police s'interroge : quel est le lien entre Quizmaster et d'autres meurtres commis dans la région entre 1972 et 1995 ? Aux prises avec ses démons personnels, Rebus joue contre sa hiérarchie avec une obstination quasi suicidaire. La ville d'Édimbourg, sa beauté ténébreuse, son histoire - en particulier celle de la chirurgie - et son passé sanglant lui disputent le premier rôle.

Dimanche

Résumé

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