Ces Sentiments & coutumes regroupent les textes de Maurois suivants : "Le mariage", "Parents & enfants", "L'amitié", "Le métier & la cité" et "Le bonheur".

Sentiments et coutumes

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Introduction à la méthode de Paul Valéry

De toutes les grandes biographies entreprises par André Maurois (Balzac, Hugo, Chateaubriand, entre autres), celle qu'il consacra au poète romantique anglais George Gordon Byron (1788-1824) est sans doute la plus hantée, la plus excessive, la plus risquée. La hantise, l'excès, le risque tiennent au sujet. L'auteur de Childe Harold et de Parisina, avec son génie et son pied-bot, était un homme plein d'amertume, fier, infernal. « Pour les romantiques, la vie est une oeuvre », écrit Maurois. Mais les romantiques se jettent aussi dans leur oeuvre. Byron a fait de la sienne un tableau, un drapeau, un miroir, un tombeau. Il est mort à 36 ans à Missolonghi, en Grèce, rallié à la lutte de ce pays contre la domination turque. En un sens, la brève vie de ce « carbonaro » fut tout entière une guerre de libération : une mère méprisée, des amours déçues, un mariage problématique, une classe sociale qu'il nargue, des exils déguisés en voyages, des ennemis choisis et redoutables tels le pape et les autrichiens...
	Ami de Percy Shelley et admirateur de Walter Scott, le poète a poussé sur l'humus du XIXe siècle, mais ses lettres et ses journaux font de lui, comme l'écrit Maurois, un écrivain « de tous les temps ». Pour une raison simple et rare : cette âme qui se pensait damnée ne mentait jamais, avouant l'inceste, l'orgie, le mélodrame, les ricanements.
André Maurois souffre parfois d'une image de notable des lettres. Un notable n'aurait jamais aussi bien compris la psychologie et l'héroïsme romantiques. Anglophile passionné, Maurois connaît son Byron sur le bout des doigts. Son sens du récit, précis et fiévreux, fait merveille. Dans le double registre scientifique et passionnel, Don Juan ou la Vie de Byron, dont la première édition date de 1930, est un modèle du genre.

Don Juan ou la vie de Byron

"Le spectacle Son et Lumière de versailles a eu, l'an dernier, d'innombrables spectateurs. Beaucoup d'entre eux ont eu la gentillesse de m'écrire qu'ils en avaient aimé le texte et qu'ils avaient, en vain, cherché à se le procurer. En effet, je ne l'avais pas fait éditer. Il me semblait que, sans la musique et sans le château lui-même, ce texte ne serait plus ce que j'avais conçu. A quoi l'on me répondit que, pour ceux qui avaient vu le spectacle, le souvenir illuminait les pages et que, pour les autres, les indications données par moi suffiraient. Un auteur se laisse aisément persuader..."André Maurois

Le Poème de Versailles

Voici la dernière collection de documents inédits autour de Marcel Proust. Elle provient des bibliothèques d'André Maurois (1885-1967), biographe de Proust, de Simone de Caillavet (1884-1968) - fille de Gaston de Caillavet et Jeanne Pouquet, amis de Proust, épouse d'André Maurois - mais aussi de Suzy Mante-Proust (1903-1986), nièce de l'écrivain. Cet ouvrage réunit quatre-vingt-six lettres de Proust - dont une trentaine inédites -, cinq manuscrits littéraires, cinq dessins originaux (dont quatre inédits) ainsi que des envois autographes. C'est une source inestimable pour comprendre la genèse d'A la recherche du temps perdu, notamment la structure de l'oeuvre et les modèles de personnages, tous inspirés de l'entourage de l'écrivain : Albertine (Alfred Agostinelli, Albert Nahmias), Bergotte (Anatole France, Alphonse Daudet), le peintre Elstir (Monet, Vuillard, Whistler), Mademoiselle de Saint-Loup (Simone de Caillavet), Charles Swann (Paul Hervieu), Gilberte (Jeanne Pouquet). On trouvera aussi des curiosités, comme l'état des lieux signé par Proust de son dernier domicile, rue Hamelin, où il termina la rédaction de la Recherche.

Proust, du temps perdu au temps retrouvé - Précieuse collection de lettres et manuscrits

Matérialisme progressiste

Faisant suite aux Discours du docteur O'Grady, ces nouveaux discours abordent, entres autres sujets, les théories de Jean-Paul Sartre, la question de la guerre, et la bombe atomique.

Nouveaux discours du dr. O'Grady

Discours prononcés dans la séance publique tenue par l'académie française pour la réception de M. Jacques Rueff, chancelier de l'Institut, le jeudi 1er avril 1965

« Chacun de nous déteste tous les autres, c'est entendu. Mais s'il les déteste comme individus, il ne peut se défendre d'un goût dépravé pour la sottise quand elle est l'oeuvre du troupeau tout entier. »André Maurois

Sentiments et coutumes

Résumé

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