Éducation, societé et politique, une historie de l'enseignement de 1945 à nos jours

Douze leçons sur l'histoire

« Si nous vivions en 1913, nous aurions déjà enterré bien des amis. Si nous vivions en 1913, nous serions surpris de voir autant de militaires. Si nous vivions en 1913, nous serions paysans, maréchaux-ferrants, couturières ou bourgeois, peut-être même rentiers. Si nous vivions en 1913, nous travaillerions beaucoup. Si nous vivions en 1913, nous serions fiers d’être une République. »A travers une série de chroniques originales et passionnantes qui réveillent le passé dans tout ce qu’il a de plus quotidien, Antoine Prost nous dresse un portrait de la société française en 1913 tel qu’on ne l’apprend pas dans les manuels scolaires. Une façon d’entrer dans la grande Histoire par une petite porte. Un livre qui nous en dit long sur cette « Belle Epoque », si lointaine, comme exotique, ce monde d’avant auquel mit fin la Grande Guerre. (Éditeur)

Si nous vivions en 1913

Penser La Grande Guerre (French Edition)

Voici, pour la première fois, un tableau complet des nationalisations de la Libération : l'analyse de l'ensemble des mesures sur la totalité de la période éclaire la discussion en la renouvelant. Elle départage les nombreux protagonistes qui revendiquent en France la paternité des nationalisations. L'approche historique permet de dire à qui, des comités de gestion, de la CGT, du Parti communiste, du Parti socialiste, du MRP ou du général de Gaulle, on doit attribuer la responsabilité des réformes de structure. L'échelonnement des mesures de 1944 à 1948 montre aussi les différentes méthodes de conception mises en oeuvre, et détruit le mythe d'un projet unique ou central. On comprend dès lors comment l'origine plurielle et l'étalement dans le temps des réformes ont facilité la traduction de l'imaginaire utopique en un compromis démocratique, et assuré le consensus dont les nationalisations furent l'objet pendant près de quarante ans.

Les Nationalisations de la Libération - De l'utopie au compromis

Pourquoi la bataille de Verdun a-t-elle eu lieu et a-t-elle duré presque un an ? Comment s'expliquent les premiers succès allemands ? Pourquoi et comment les Français ont-ils résisté ? Pourquoi cette bataille at- elle dans la mémoire française un statut si exceptionnel ?
Du 21 février au 19 décembre 1916, Verdun a été la bataille la plus longue, la plus dévastatrice - 700 000 victimes, dont 300 000 morts - et la plus inhumaine de la Première Guerre mondiale.
Écrite par deux grands historiens de la Grande Guerre, l'un français, l'autre allemand, cette histoire de Verdun est la première à croiser les deux points de vue. Avec finesse et perspicacité, Antoine Prost et Gerd Krumeich suivent au quotidien les soldats et leurs chefs des deux côtés de la ligne de front et racontent comment s'est construit le « mythe » de cette célèbre bataille.

Verdun 1916 ; une bataille de légende vue des deux côtés

Le département de la Loire, et notamment le bassin industriel stéphanois, fut, durant la Grande Guerre, la principale usine de guerre du pays, puisque les autres grandes régions industrielles, du Nord et de l'Est, étaient occupées par les Allemands. Le propos de ce colloque est d'examiner comment cet ensemble industriel entièrement tourné vers l'armement et l'équipement des armées françaises, s'est reconverti une fois la paix revenue. Sous la présidence d'Antoine Prost, professeur émérite à la Sorbonne et spécialiste incontesté de cette période de l'histoire de France, les différents intervenants examinent comment ont évolué les industries métallurgique, textile, minière du bassin stéphanois. Ils montrent aussi comment la main d'oeuvre a été démobilisée et s'est reconvertie. Ils s'intéressent également aux mouvements ouvriers et aux forces politiques qui connaissent des évolutions marquantes dès l'immédiat après-guerre dans la Loire.

De la guerre à la paix, le département de la Loire en 1919

Un constat : l'école n'est pas une entité figée mais s'inscrit dans une histoire vivante qui s'écrit encore aujourd'hui. La réformer, tel fut l'objectif des artisans de l'éducation nouvelle et de l'éducation populaire au cours du XXe siècle. Ambition louable pour certains ; nécessité pour d'autres. Cet enjeu de taille, l'école n'a toujours pas su y répondre malgré ses réformes successives, ce qui a transformé la cause en combat, et les maîtres en militants. Cet ouvrage revient, dans une perspective historique, sur quelques-unes des idées qui ont nourri les projets de réforme de l'enseignement en France. Il contribue aussi à rappeler l'héritage que l'école doit au dynamisme de ces associations pédagogiques entre 1930 et 1970. Il est d'ailleurs probable que les prochaines réformes sauront s'en inspirer et tirer les leçons du passé... Destiné aux étudiants en sciences de l'éducation, carrières sociales ou histoire contemporaine, cet ouvrage fournira également aux chercheurs et travailleurs sociaux matière à nourrir leur réflexion sur les réformes de l'école et les idéaux qui s'y révèlent.

Éducation, societé et politique, une historie de l'enseignement de 1945 à nos jours

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