Les reveurs
Marguerite Duras
Publié par Ides et Calendes, le 27 septembre 2018
103 pages
Résumé
Le théâtre a accompagné une partie de la vie de Marguerite Duras, avant que la scène ne cède la place à l'écran. Ce théâtre, né des romans et des récits, propose une écriture ouverte aux variations, aux cycles et aux allers-retours obsessionnels... L'écriture scénaristique libère la prose des contraintes narratives et descriptives pour atteindre une forme nouvelle : prépondérance du dialogue, laconisme, écriture blanche, découpage précis, choix de l'épure, rythme proche d'une partition, avec des trouées dans le texte, équivalentes au noir utilisé à l'image. Que ce soit dans les romans, les récits, les textes de théâtre ou les films, c'est toujours la voix de Marguerite Duras que l'on entend, mélange de banalité et de sophistication, de style à la fois classique (héritage de Racine), hyperbolique et accidenté. Au théâtre comme au cinéma, l'écriture naît de cette voix. L'une et l'autre ne forment qu'un seul et même corps : celui de l'écrivain tout entier attaché à celui de l'écriture, corps auquel s'adjoint celui du comédien choisi et aimé. Bien avant les films, le théâtre pour Marguerite Duras est voix, primauté du langage et espace d'expérimentation au détriment de la fable. Un lieu privilégié pour redonner vie à ce langage que, très tôt, l'écrivain devine épuisé. Marguerite Duras n'aurait-elle écrit qu'un seul et unique récit, qu'il soit en prose, dramatique ou cinématographique ? Un récit en métamorphose au service d'une seule exigence : celle de la vérité et de la justesse du mot.
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