Trois Bulgares de la fin du XIXème siècle, un colonel, un médecin militaire et sa femme, rencontrent un écrivain néerlandais d'aujourd'hui. Un éblouissant va-et-vient entre vie et création littéraire.

Le Chant de l'être et du paraître

«Dic nobis Maria, quid vidisti in via ? Qu'as-tu vu sur la route ? Mors et vita duello conflixere mirando, la mort et la vie engagées en un étrange duel, car telle est bien l'image que donnent les gens, celle d'un combat singulier entre vie et mort - moi qui ai cherché une jeune Annamite, qui l'ai cherchée partout et qui l'ai perdue, et eux qui ne l'ont pas cherchée, mais qui m'ont pris dans leur voiture alors qu'ils poursuivaient autre chose, et moi de nouveau, qui voulais demeurer en paix pour y réfléchir à loisir, mais qui avais déjà trop vu, trop vu tant de choses.»  Abandonnant Alexander, son vieil oncle mélomane et farfelu, Philippe prend la route comme on prend la fuite. Il rencontre une mystérieuse jeune femme de type asiatique et la perd aussitôt, croise le destin d'étranges personnes bavardes, retrouve la jeune femme pour la perdre à nouveau, un soir de tempête dans le grand nord lapon. 
 Écrit à vingt ans, ce voyage initiatique qui précède de quelques années le mythique Sur la route de Jack Kerouac, a connu un succès immédiat. Parabole extraordinairement vivante qui, à l'image de son auteur, n'a pas pris une ride.

Philippe et les autres

A Berlin, où il s'installe en février 1989, Cees Nooteboom est aux premières loges lorsque Gorbatchev donne à Honecker l'ultime accolade qui prélude à l'effondrement du régime. Quelques mois plus tard, l'écrivain se mêle à la foule qui marche vers le Mur pour y ouvrir les premières brèches. Pourtant, si exceptionnelle que soit cette actualité, l'Année allemande de Nooteboom est bien plus qu'un livre de reportage. En quinze chroniques où la mémoire donne perspective aux choses vues, ce témoin interroge toutes les facettes de la culture, confronte ses souvenirs à ses nouvelles impressions de séjour, évoque ses rencontres, médite sur les symboles, les oeuvres et l'identité de ce peuple qu'il côtoie. Et c'est dans la plénitude de la subjectivité qu'il tend ainsi un miroir à l'Allemagne, pour nous faire découvrir l'âme des événements.

Une année allemande - Chroniques berlinoises 1989-1990 - Occasion

33 poèmes, 33 songes, 33 visions qui sont comme une lecture de l'invisible, dans une perception soudaine d'un autre monde immobile. Déchiffrant les signes que la mort adresse à la vie, des textes très purs, très hiératiques- et un Nooteboom poète, sculpteur de paysages métaphysiques.

Autoportrait d'un autre - Rêves de l'île et de la ville d'antan, poèmes en prose

C'est de la présence des morts en nous, de leur survie en nous, mais plus curieusement aussi de l'appel de la mort et de notre propre survie dans la pensée des morts que nous entretiennent ces étranges  nouvelles.

La nuit viennent les renards

Sur 533 jours, entre le 1er août 2014 et le 15 janvier 2016, les pensées, voyages et souvenirs de Cees Nooteboom, qui dévoile par fragments son univers, de la littérature à la botanique en passant par son regard sur l'actualité. C'est essentiellement depuis l'île de Minorque que l'auteur passe le monde au crible de son écriture, dans la plus totale liberté. Ce recueil étincelant d'intelligence et de verve, qui porte l'empreinte des «Essais» de Montaigne, procure le ravissement de l'érudition et du dépaysement.

533 ; le livre des jours

Un'ammirazione spassionata che risale al primo, precoce romanzo, una profonda amicizia di anni: di qui l'idea di Safranski di selezionare dalla ricca opera di Cees Nooteboom questa raccolta di frammenti. Un'antologia che nasce come compendio delle sue pagine più evocative, rivelando i diversi volti del grande romantico e del lucido umorista, del poeta-filosofo e del testimone politicamente attento della storia, dell'acuto osservatore di luoghi geografici e dell'anima. E al tempo stesso, un "breviario" dei nostri tempi, un prezioso compagno di cammino a cui tornare per aprirsi ogni volta nuovi orizzonti di pensiero. Dal significato del viaggio come esperienza esistenziale al mistero del tempo al valore assoluto della letteratura, Safranski ripropone le tematiche universali che nello scrittore olandese trovano una voce mai scontata. Perché Nooteboom non offre risposte né schemi filosofici, ma lampi di grazia poetica e folgoranti visioni, per insegnarci che la scrittura, come il viaggio, è ricerca in cui perdersi, e che solo l'inarginabile forza dell'immaginazione può aprirci gli occhi a quelle mille vite, quella "marea" di possibilità inespresse verso cui tende il poeta ma che abitano in ognuno di noi.

Avevo mille vite e ne ho presa una sola

Après l'accident d'avion qui emporta sa femme et son fils, Arthur Daane a quitté Amsterdam pour s'établir à Berlin. Cameraman, documentariste, cet homme-images est un nomade qui capture, au détour de ses promenades berlinoises, l'ombre du passé. Hanté par l'indicible mémoire des lieux, il observe le monde à travers le voile de sa douloureuse solitude.  C'est ainsi, dans cet état d'âme et d'esprit, qu'il croise Elik Orange. Attiré par cette silhouette, cette aura, cette ombre, Arthur retrouve enfin la voie du désir. Elik s'offre à lui puis se dérobe pour finalement l'attirer dans la lumière aveuglante de l'Espagne...  Roman d'amour pour une femme inaccessible et pour une autre à jamais disparue, Le jour des Morts est aussi le livre du Temps et de la mélancolie. Dans une langue superbe, Cees Nooteboom lance ses personnages bien au-delà de leur destin individuel et les inscrit ainsi au coeur des véritables enjeux de la littérature.

Le jour des morts

« La maggior parte dei morti tace. Per i poeti non è così. I poeti continuano a parlare. » Perché comunicano a ognuno qualcosa di personale e accompagnano diversi momenti della nostra vita, innescando con noi un dialogo intimo al di sopra dello spazio e del tempo. Per questo Cees Nooteboom, nel corso di trent'anni di viaggi per il mondo e attraverso i cieli della letteratura, ha visitato le tombe dei grandi scrittori e filosofi che lo hanno segnato, raccogliendo quello che, dietro una lapide di marmo, un monumento bizzarro, un'epigrafe toccante o l'incanto di un'atmosfera, hanno ancora da raccontare. Dal famoso Père-Lachaise di Proust e Oscar Wilde alla pittoresca collina sopra Napoli che ospita Leopardi, dalla cima del monte Vaea, nelle isole Samoa, dove è sepolto R. L. Stevenson, a Joyce e Nabokov in Svizzera. Calvino a Castiglione della Pescaia, Melville in un angolo sperduto del Bronx, e Kawabata nel suo Giappone; Keats e Shelley accanto a Gregory Corso nel romantico Cimitero Acattolico di Roma; Brecht a due passi da Hegel a Berlino est; Brodskij insieme a Pound nell'isola veneziana di San Michele, e il Montparnasse di Baudelaire, Beckett e Sartre, a cui ha scelto di unirsi anche Susan Sontag. Ogni tomba è un lampo sul mondo dello scrittore che la occupa, rievocando una poesia, un frammento di vita o di libro, ispirando folgoranti riflessioni e inattesi collegamenti, in un appassionante pellegrinaggio indietro e avanti nella storia della letteratura e del pensiero, che con Nooteboom diventa una meditazione poetica sull'uomo, il tempo e l'arte. Mentre a ogni pagina cresce il desiderio di andare a leggere e rileggere le opere dei suoi cari immortali.

Le Chant de l'être et du paraître

Résumé

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