Ambroise Croizat ou l'invention sociale - Suivi de Lettres de prisons (1939-1941)

UNE CHRONIQUE TENDRE ET NOSTALGIQUE d'un écrivain qui raconte ce qu'il a tenté d'être : un père. De l'enfance à l'âge adulte, entre humour, voyages, petits bonheurs et creux de vie, se tissent au fil du quotidien la complexité et l'amour d'une belle relation père-fils. Tout à la fois journal intime et livre de confessions, le père redonne à l'enfant son journal de vie en livrant ses doutes et ses espérances. Ainsi naît une complicité où affleurent sans cesse sourires et gravité. Il revient également sur sa propre enfance, la cruelle absence de son propre père et ses apprentissages tâtonnants pour tenter d'être un parent à la hauteur d'une éducation qui rend libre et humain. Sous une écriture brillante, Michel Etiévent nous offre une magnifique leçon de vie.

A quoi bon les étoiles si tu n'es pas là - Journal d'un père

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Estaque, paroles d'argile

Aux origines du mouvement ouvrier savoyard - 1906 : autopsie d'une grève et regards sur le socialisme et le syndicalisme de l'époque

"J'aime les mots, j'aime les gens". C'est ce qu'aime à répéter l'écrivain Michel Etiévent. La formule résume à merveille, entre essais historiques, documentaires, récits de fiction, écrits collectifs issus d'ateliers d'écriture avec les mondes de la souffrance, tout un chemin de vie. Un parcours en quête de dignité et de solidarité. Trente ans de journalisme aussi, dont il nous livre ici à travers ses chroniques désormais célèbres, ce qu'il appelle sa route d'écriture. Le choix ne fut pas simple entre le millier d'articles donnés à la presse nationale, régionale, aux différents magazines ou revues littéraires. On retrouvera dans ces textes brillants tous les thèmes chers à l'auteur. La belle écriture tout d'abord, fruit de patience et d'exigence qui porte tout ce qu'il aime : le combat pour la dignité, le devoir de mémoire, la longue marche des femmes et des hommes dans les siècles. Portraits, réflexions, essais se suivent pour dire la montagne et ceux qui la peuplent. "Peuple" justement qui, du paysan au résistant, de la bergère née dans les champs d'alpage à l'ouvrier d'ici ou d'ailleurs, a bâti au fil des douleurs et des espérances un territoire à vivre et à aimer. On goûtera aussi les senteurs de la terre, ces fragrances d'arbres sous la lumière des saisons, cette émotion qui partout affleure, au creux d'un bois, d'un visage ou à l'orée d'une lisière flamboyante d'automne. Des écrits tout à la fois sensibles, incisifs et doux qui donnent à saisir une vie en quête de profonde humanité. Une longue balade comme un résumé des espoirs et des blessures du temps.

Chroniques - Les murmures de la liberté

Vingt magnifiques témoignages relatant l'affection de ces petits qui trouvent un havre de paix.

Au Nom De La Tendresse. Le Don D'Aimer

Estaque, paroles d'argile - Portrait à plusieurs voix

Dix portraits de mémoires, superbement campés par Michel Etiévent, pour illustrer une Savoie qui s'offre enfin au-delà de la carte postale et des dépliants de magazines. D'un versant de montagne où Louise, paysanne, remonte son histoire à pas de mule, à Roland, enfant-berger de Bonneval-sur-Arc, en passant par la mémoire de Pia, réfugiée italienne, ou celle d'Augustin, républicain espagnol, défile ainsi au hasard des visages et des paysages cette Savoie des racines et de l'errance. Terre de migrations, la Savoie est aussi terre d'accueil, terre de labeur où des mains se sont métissées pour bâtir un pays à vivre et à aimer. C'est là précisément tout l'intérêt de cet ouvrage, de ces regards croisés qui font revivre la mémoire des Russes immigrés d'Ugine, la résistance de "Sapin", capitaine FTP, ou celles de Marcel et de Jean, cheminot de la vapeur et mineur de grand chantier... Tout à la fois romanesque et documentaire, l'écriture enmaille peu à peu les vies avec cette force et cette poésie qui caractérisent le style de l'auteur. Une Savoie côté "chair", côté "cour" que Michel Etiévent ponctue de respirations brillantes et qui éclaire une terre de vie et de courage. "J'aime les mots, j'aime les gens", répète inlassablement Michel Etiévent. Il nous le prouve une fois de plus ici, en nous ouvrant les routes d'un pays qui ne s'était jamais livré avec autant de vérité...

Ambroise Croizat ou l'invention sociale - Suivi de Lettres de prisons (1939-1941)

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