Tsigane

En 1927 s'ouvrait à New York un retentissant procès. L'objet du litige était une sculpture de Constantin Brancusi (1876-1957), Oiseau dans l'espace : les douanes américaines lui avaient refusé l'exonération de taxe, dont bénéficiaient légalement les oeuvres d'art. Brancusi contre-attaqua, et ainsi commença une procédure judiciaire qui devait faire date par les questions qu'elle soulevait : quels sont les critères pour juger de la notion d'oeuvre d'art ? Une oeuvre d'art doit-elle être belle ? Doit-elle représenta quelque chose ? A qui attribuer le statut d'artiste ? On lira ici l'intégralité des minutes du procès, qui constituent un document irremplaçable pour les historiens d'art, les juristes et les amateurs. Margit Rowell, conservateur en chef du département des dessins du Museum of Modern Art de New York, commissaire de l'exposition Biancarsi au Centre Georges-Pompidou en 1995, en a écrit la préface. André Paleologue, historien de l'art, grand connaisseur de l'eeuvre de Brancusi, présente la fortune critique du procès dans la presse américaine de l'époque.

Brancusi Contre Etats-Unis - Un Procès Historique, 1928

Civilisations du soleil - Chefs-d'oeuvre du Musée de l'or de Bogota, [exposition, Toulouse , Musée des Augustins, 18 septembre-16 décembre 1996

Loin d'où

Une plongée dans l'abstraction, au travers d'une série de polaroïds dont dix-sept sont présentés dans cet ouvrage. Stéphane Cohen revendique l'influence du peintre Robert Ryman dans ces images, réalisées en 1999 dans un hôpital psychiatrique

Deux Juifs voyagent dans un train. Presque toutes les histoires juives d'Europe de l'Est commencent ainsi.
Ils voyagent entre Lemberg et Tarnopol... non, c'était dans le temps. Disons entre Leànyfalu et Siofok-Tisztvisclötelep ou entre Gabès et Tunis, Pont-aux-Dions et Lyons-la-Forêt, Saturne et Jupiter, quelle importance ? Ils sont toujours en route.
Vieux et laids, pimpants, jeunes et pleins d'allant, l'un est riche et l'autre misérable, ils se taisent et ne cessent de bavarder, de dire des banalités, des inepties, des grossièretés - toute la douleur, toute la sagesse du monde, le désespoir sans fond, le bonheur de vivre, le malheur indicible d'être. Pour rire.
Cette autobiographie raconte la vie de deux Juifs qui voyagent ensemble dans un train. Je ne ressemble à aucun - à l'arrivée, l'un de ces Juifs-là, c'est moi. L'autre aussi. C'est toujours mon histoire.
Et la vôtre.

Deux Juifs Voyagent Dans Un Train. Une Autobiographie

Ce livre Prisons d'aujourd'hui, prisons d'hier, prisons-modèles, tout cela coexiste aujourd'hui dans une confusion que ni rapports, ni commissions, ni réformes ne parviennent à dissiper. Répression, sécurité, rééducation sont invoquées tour à tour. Mais si ces trois objectifs étaient incompatibles ? Plus de cent mille Français passent chaque année par les prisons, beaucoup y retournent ensuite... De campagne de presse en révolte, On apprend peu à peu. ce qui se passe derrière les hauts murs. Est-ce si rassurant ? Pourquoi donc cette crise des prisons qui ébranle avec elle aussi bien la justice, la police, que l'opinion publique ? Ce livre essaie de faire le point.

Les prisons

C'est un roman d'amour. Géza est hongrois, Françoise est française. C'est un roman d'amour entre Budapest et Paris. Ils sont étrangers, l'un et l'autre, l'un à l'autre. C'est un roman d'amour entre Budapest et Paris, où l'Europe à l'Est est triste, où l'ouest de l'Europe n'a pas d'âme. Elle et lui jouent quand même joyeusement le jeu (mortel) de la vie. C'est un roman d'amour sur l'étranger et sur l'ailleurs.

Quelqu'un d'ailleurs

Le même rêve revient, obsédant, le même paysage désolé, le même personnage angoissant, jusqu'au jour où l'homme décide de prendre sa voiture et de partir en vacances avec sa femme, direction l'Italie...

Tsigane

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