Plantagenêts: origines et destin d'un empire, XIe-XIVe siècles
Louis XI
Publié par Tallandier, le 11 octobre 2012
Résumé
Dauphin pendant de trop longues années, Louis XI devint roi en 1461 à l'âge de 38 ans. Jusqu'en 1483, son règne cherche à renforcer la France en introduisant des ferments de modernité dans le royaume de la diplomatie aux infrastructures commerciales, de la monnaie à la poste aux lettres, des fondements du gallicanisme à ceux de l'unité politique du royaume. Pour dessiner son portrait, celui de l'exilé du Dauphiné, du captif de Péronne, du vainqueur de Charles Le téméraire et de la Bourgogne, Jean Favier explore les archives et les témoignages des contemporains. Ce grand médiéviste, comme à son habitude, nous présente ici une biographie exemplaire. De Montaigne à Stendhal, de Montesquieu à Voltaire, en passant par Victor Hugo, Walter Scott ou Lavisse, la réputation de Louis XI traversa longtemps les siècles flanquée d'une légende noire. La caricature qu'on nous a longtemps imposée était celle d'un tyran laid, cruel et fourbe, enfermant ses ennemis dans d'étroites cages de fer, ou se promenant déguisé dans les rues pour savoir ce qu'on racontait sur lui, celle d'un bigot lâche, inculte et obscurantiste. Jean Favier nous rappelle qu'avant toute chose, Louis XI fut l'un des grands hommes d'Etat français. L'un des fondateurs de l'unité et de l'indépendance du royaume, qui moyennant un demi-million d'écus et économisant ainsi bien du sang, des guerres et des larmes, mit fin à la guerre de Cent Ans pour léguer à son fils Charles VIII un pays pacifié, vidé de ses querelles féodales. Quand meurt Louis XI, en 1483 à l'âge de 60 ans, Machiavel a 14 ans, et pourtant on jurerait parfois que le souverain avait lu le penseur florentin. Il y a du Richelieu, du Mazarin avant l'heure chez cet homme pour qui la fin justifie tous les moyens. Et s'il est passé à côté de la Renaissance, négligeant l'effervescence intellectuelle qui règne dans les autres cours d'Europe, sa science du gouvernement laisse pantois tous les ambassadeurs. " Son principal défaut aura été de ne pas savoir se faire aimer, mais était-ce bien nécessaire ? ", s'interroge Favier.
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