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Le collectionnisme au XIXe siècle - Théophile Gautier et les Préfaces aux catalogues des ventes aux enchères | Cettina Rizzo
Le collectionnisme au XIXe siècle - Théophile Gautier et les Préfaces aux catalogues des ventes aux enchères | Cettina Rizzo

Le collectionnisme au XIXe siècle - Théophile Gautier et les Préfaces aux catalogues des ventes aux enchères

Publié par L'Harmattan, le 01 décembre 2015

252 pages

Résumé

Le phénomène du collectionnisme, si bien étudié dans ses caractéristiques et ses spécificités de la Renaissance au XVIIIe siècle, reste encore mal éclairé en ce qui concerne le XIXe siècle. La pratique de la collection, héritage de l'aristocratique otium des princes de la Renaissance, subit, avec le bouleversement du système politique et social de la période révolutionnaire, une métamorphose profonde et complexe. Le débat critique à propos des collections, de leurs formations, dispersions et des ventes aux enchères, est lancé dès les premières décennies du siècle à travers les revues, "L'Artiste" d'abord, la "Gazette des Beaux-arts" ensuite, en passant par "La Presse", "Le journal officiel", "Le Moniteur universel". Les Préfaces aux catalogues des ventes ont récupéré, pour certains aspects, la globalité du sens, la vision d'ensemble et les caractéristiques des oeuvres dispersées et ont laissé un témoignage critique fondamental à propos des modalités de circulation des oeuvres, des goûts des époques, des associations artistiques, de la perception des différentes écoles et de la réception esthétique. Théophile Gautier s'intéresse au phénomène du collectionnisme à plusieurs reprises et devient collectionneur, ou mieux, amateur lui-même. Il transforme les collections en objet d'observation pour sa critique d'art et en enjeu d'écriture pour sa fiction littéraire. Il écrit pendant sa carrière une série de préfaces qui illustrent et analysent les collections de son époque. En parcourant les catalogues, on découvre les choix artistiques fondamentaux de Gautier : la préférence pour l'art italien de la Renaissance, pour l'art de la Rinascenza veneta, pour les vedutisti, la redécouverte de l'école galante du XVIIIe siècle, la défense de la statuaire, les choix vis-à-vis de l'art moderne français, Ingres et Delacroix en particulier, et enfin l'intérêt pour l'art flamand et hollandais.

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