La maison du grand péril

Le Livre Des Fantomes

Le carrousel des maléfices

Harry Dickson Numero 3

En guise de préambule : La singulière aventure de John GrestockAu début du siècle dernier, au pied du versant nord-ouest de la chaîne des Grampians, se produisit un éboulement de montagne considérable, dû probablement à une secousse sismique. Un torrent voisin fut ainsi détourné de son cours et se déversa dans une cuvette inférieure, de dimensions restreintes. Mais le travail des eaux eut tôt fait de l'agrandir et d'en faire une sorte de lac qui, vingt ans plus tard, couvrait une superficie d'une lieue carrée environ. Vers cette époque, un autre phénomène eut lieu : une île se forma au centre de cette étendue lacustre. Elle affectait la forme d'un ovale presque parfait, dont l'un des bouts, le plus gros, était orienté vers le nord.Un nouveau cycle de vingt ans s'écoula, durant lequel une végétation touffue couvrit l'île. Puis vinrent les habitants. Ils étaient peu nombreux en vérité, se composant uniquement de la famille Grestock, gens de petite noblesse, ruinés ou presque, originaires d'une ville du centre.Ils achetèrent l'île pour une bouchée de pain et y construisirent une demeure d'assez belle apparence.On s'est demandé en vain ce que les Grestock étaient venus chercher sur cette étroite bande de terre, gagnée sur les eaux tumultueuses du nouveau lac, et une légende en fit des chercheurs de trésors.Ils ne durent pas en trouver beaucoup car, vers l'année 1850, ils clouèrent portes et volets et, pauvres comme rats d'église, allèrent chercher fortune à Edimbourg et même, dit-on, bien plus loin encore.

Le Lit du Diable

« Triggs eut une dernière vision de la grand-place, vide à présent, et soudain elle lui parut avoir un visage énorme, hagard, tordu par une épouvante livide. »Ingersham ? Une placide petite bourgade de l'Angleterre profonde où les jours s’empilent comme du courrier en souffrance et où les notables s’égrènent une petite vie notablement réglée comme une horloge. L’arrivée, en plein été caniculaire, du retraité Sidney Terence Triggs, grognard de la police londonienne, va, sans qu’il s'en doute, affoler la routine pendulaire d’Ingersham. Soudain, « Ils » sont là ! Venus du fonds des siècles, heurtant les portes comme des béliers d’agonie, les spectres aux mains tremblantes entament leur funèbre sarabande : la petite ville coite et sans remous devient La cité de l’indicible peur. Les notables y meurent les uns après les autres, la mort rôde « cherchant qui dévorer ». À Triggs de descendre dans la fosse. Il y frôlera la folie, y jouera sa vie.Publié en 1943, La cité de l'indicible peur est, avec Maipertuis, le chef-d’œuvre de Jean Ray. Il y met, sans barguigner, tout son génie : dramaturgie fantastique portée par une écriture scintillante et charnelle fastes sanglants d'un réalisme panique. Beau comme la rencontre, pour un thé arrosé, de Lovecraft et de Miss Marple, autour d'un guéridon périlleux.

La Cité de l'indicible peur

Suite des fac-similés des fascicules originaux consacrés aux enquêtes policières et fantastiques de Harry Dickson, le Sherlock Holmes Américain, dans le texte intégral et dans l'ordre chronologique. Numéros 41 à 50 : Autour d'un trône - Une nuit d'épouvante au Château-Royal - Le sosie de Harry Dickson - L'agence des fausses nouvelles - Le double crime - Le Crucifié - Le mauvais génie du cirque Angelo - La mystérieuse maison du lutteur - Le repaire de Palerme - La veuve rouge.

Harry Dickson Tome 5 ; la veuve rouge

1 - Jacques VAN HERP, Naissance d'un Harry Dickson, pages 7 à 11, Préface2 - Le Mystère du moustique bleu, pages 15 à 623 - La Chambre orange, pages 63 à 714 - L'Esprit du feu, pages 75 à 1305 - Ce paradis de Flower-Dale, pages 133 à 1936 - Les Blachclaver, pages 197 à 2537 - L'Affaire du Pingouin, pages 257 à 307

Harry Dickson - L'intégrale 2 (Harry Dickson, #2)

Paru en 1964, l'année même de la mort de Jean Ray, et donné maintenant pour la première fois, en version intégrale, Saint-Judas-de-la-Nuit, " feuillets arrachés à l'album de Satan ", est l'ultime manigance occulte du maître de Gand. On ne résume pas un tel livre dont l'opulence gothique, la blême lumière zigzagante, les figures surgies de la nuit et tes sarcasmes infernaux laissent le lecteur éperdu. Qu'il sache seulement, cet insensé, qu'il va être question de Nuremberg et de La Ruche-sur-Orgette, d'un grimoire luciférien, d'abbayes en ruine, d'auberges ouvertes trop tard la nuit, d'un effroyable échiquier aux pièces de cire, de clercs obscurs, d'escargots sacrés et de nuits démoniaques... Jean Ray orchestre d'une plume virtuose ce kaléidoscope fantastique. Il est des livres qu'on n'ouvre pas impunément. C'est pour offrir ?

La maison du grand péril

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