Un siècle d'histoire au pays de Saint-Malo ; 1926-1950, le temps du feu, du sang et des larmes

Nos flibustier vont toujours par deux. Le premier livre où, de sa plus belle plume, un auteur raconte un tas d'histoires à rire ou à pleurer et ouvre des mondes imaginaires à explorer. Le second est un cahier où, avec les mêmes personnages et leurs drôles d'aventures, on va pouvoir s'essayer à toutes sortes de jeux pour mieux maîtriser la langue française.

L'automath - Mon cahier pour jouer avec les chiffres

Jamais une telle aventure n'avait été entreprise : relire toute la presse d'antan ! Relire tous les journaux du siècle pour raconter ce que fut, année après année, mois après mois, l'histoire quotidienne des hommes et des femmes dans le pays de Saint-Malo... Bref, de Saint-Malo à Dinard, de Cancale à Saint-Briac, dire comment vivaient nos parents, nos grands-parents, nos arrière-grands-parents - comme dans un album de famille que 1'on croyait perdu, et que ce livre, par bonheur, redonnerait tout à coup... Car c'est bien cela dont témoigne Un siècle d'histoire au pays de Saint-Malo : non seulement la grande Histoire, celle des élections présidentielles et de la Première Guerre mondiale, mais aussi les joies et les peines de chaque jour. Ainsi, par exemple, des traditionnels départs pour Terre-Neuve ou des tempêtes qui emportent la digue. Ainsi également des ambitions du député Surcouf, des rois et des reines qui s'invitent en vacances sur la côte, des premières villas équipées de l'électricité, des premières automobiles... Sans oublier les crimes, quelques duels, les grèves, les soirées au théâtre, les matchs de football...Toute la vie d'hier, redonnée ici plus vivante que jamais.

Un siècle d'histoire au pays de Saint-Malo - 1899-1925 - Au temps du Pont Roulant

Il y a 50 ans, en 1967, les Trois Villes (Saint-Servan, Paramé, Saint-Malo) fusionnaient pour former le grand Saint-Malo que nous connaissons aujourd'hui. Avec son regard d'historien et de géographe, Alain Roman opère un retour vers le passé, au temps où Paramé était un petit bourg rural, Saint-Servan un simple faubourg et Saint-Malo déjà une cité. En traversant les époques : l'Ancien Régime, la Restauration, la vie sous l'Occupation, l'essor de l'économie balnéaire, l'auteur retrace, documents à l'appui, l'identité de ces trois communes, chacune marquée par des personnalités, des lieux emblématiques, des faits divers et des anecdotes. L'urbanisme, l'emploi, la santé, la culture les appelaient à s'allier malgré leurs différences et la profonde animosité qui opposait Malouins et Servannais notamment sur les aménagements portuaires. Le drame de la Seconde Guerre mondiale et la reconstruction favorisèrent des rapprochements et une solidarité qui aboutirent à la fusion des Trois Villes en une collectivité unique qui fêtera ses noces d'or à l'automne 2017.

Grandes et petites histoires de trois villes - Saint-Malo, Saint-Servan, Paramé

Michelet opposait Saint-Malo, la ville des corsaires, à Nantes, celle des négriers. Cette image, simpliste et flatteuse, avait de quoi satisfaire l'historiographie malouine, plus soucieuse de célébration que de précision. La réalité est pourtant incontournable : en cent cinquante ans, Saint-Malo a vu partir environ 250 expéditions de traite qui ont assuré le transport de près de 80 000 captifs africains.
Cette réalité situe la patrie de Surcouf à la cinquième place des ports négriers français et la véritable question qui se pose à l'historien c'est justement de savoir pourquoi ce rang est si modeste. Et peut-on accepter ce jugement de Roger Vercel, fin connaisseur de l'âme malouine, qui affirmait dès 1948 : " Saint-Malo a vendu du bois d'ébène, avec le seul regret de n'en point vendre davantage " ?
Une expédition négrière est une opération longue, complexe et coûteuse. S'appuyant sur une documentation abondante et, en grande partie inédite. Alain Roman en décrit les rouages. Avec lui nous rencontrons les armateurs qui rassemblent le capital et achètent les cargaisons nécessaires dans l'Europe entière. Au pied des remparts de la ville nous suivons les préparatifs : recrutement des équipages et des capitaines, aménagement des navires, embarquement des marchandises. Nous accompagnons le capitaine Ohier de Grandpré sur les côtes d'Afrique où il achète ses captifs avant de leur faire traverser l'Atlantique.
Un pan inconnu de l'histoire de Saint-Malo est enfin dévoilé. Qui a participé au commerce négrier ? Ce trafic pouvait-il rapporter gros ? Pouvait-on être à la fois corsaire et négrier ? Quelle fut la position des Malouins dans le débat sur l'abolition de l'esclavage et la suppression de la traite ? Voici quelques questions, parmi d'autres, auxquelles l'auteur apporte des réponses dans un livre que Jean Delumeau, professeur au Collège de France, qualifie de " solide et vrai ".

Saint-Malo Au Temps Des Negriers

Les activités maritimes des Malouins ont été intenses et variées : commerce vers l'océan Indien et l'Asie, traite négrière vers l'Afrique, sans oublier la course qui fera la fortune de certains armateurs.

Saint-Malo et ses activités maritimes à travers le monde

Robert Surcouf et ses frères - Tome 2

Rarement un homme fut aussi étonnant que le Malouin Ohier de Grandpré, qui s'exclama : " Mes ennemis savent que je suis breton, et qu'à ce titre l'honneur m'est plus cher que la vie... " Oui, un homme étonnant, comme il en existait au temps de Chateaubriand et de Surcouf, ses contemporains, mais également un personnage troublant, pour ne pas dire ambigu. Ne mit-il pas sa grande intelligence au service de l'Angleterre, avant de devenir agent secret du futur Louis XVIII ? Ne connut-il pas les prisons anglaises puis les prisons françaises ? Sans compter que ce redoutable marin, ancien négrier, se distingua comme géographe, inventeur, écrivain... C'est cette vie incroyable, passionnante, qui est enfin livrée au grand jour. Déjà auteur de travaux remarquables sur Robert Surcouf qui lui ont valu d'être primé par l'Académie de Marine, Alain Roman nous fait découvrir, à partir de documents inédits, un grand chapitre méconnu de l'histoire de la Bretagne. Car Ohier de Grandpré (1761-1846), que l'on suit sur terre et sur mer, avant et après la Révolution, incarne à lui seul deux mondes : ceux de Suffren, Cornwallis, Fouché, Napoléon, tous présents dans ce livre.

Un siècle d'histoire au pays de Saint-Malo ; 1926-1950, le temps du feu, du sang et des larmes

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