A powerful social satire which outraged the authorities of the author's native Peru, where 1000 copies were publicly burned.

The time of the hero

Cuéllar est sauvagement attaqué par un chien et cette tragédie, qui devait rester secrète, marque l'histoire d'un groupe d'adolescents, Les Chiots, qui commencent à découvrir la liberté, l'amour et le sexe. Dans ce récit en prose expérimentale publié en 1967, Vargas Llosa fait, à travers une histoire amère et peut-être nostalgique, le portrait de la haute bourgeoisie de Lima.
L'illustration de cette édition, confiée au photographe catalan Xavier Miserachs, représente cette même histoire de transition adolescente, certes située en Espagne et avec d'autres personnages, mais qui, pourtant, transmettent la même fougue, la même envie de vivre. La narration visuelle, aussi dynamique et ambitieuse que le texte, progresse en un jeu de lignes parallèles qui enrichit la vision du lecteur.

Les chiots

«Bien que cela représente beaucoup de travail et me fasse suer à grosses gouttes, et qu'à l'instar de tout écrivain je ressente parfois la menace de la paralysie ou de la sécheresse de l'imagination, rien ne m'a fait autant jouir dans la vie que de passer des mois et des années à bâtir une histoire, depuis sa naissance incertaine, cette image que la mémoire a emmagasinée à partir de quelque expérience vécue et devenue inquiétude, enthousiasme, fantaisie, jusqu'à sa germination en projet et en décision de tenter de transformer ce brouillard peuplé de fantômes en une histoire. Écrire est une manière de vivre, a dit Flaubert. Oui, assurément, une manière de vivre dans l'illusion et la joie, avec un feu crépitant dans la tête, en luttant contre les mots indociles jusqu'à les maîtriser, en explorant le vaste monde comme un chasseur derrière des proies convoitées pour alimenter la fiction en herbe et apaiser cet appétit vorace de toute histoire qui, en grossissant, voudrait avaler toutes les histoires.» Mario Vargas Llosa.

éloge de la lecture et de la fiction ; conférence du Nobel

Un rasta à Berlin - Suivi de Ma parente d'Arequipa

'Entre los muchos atributos del Tirant lo Blanc el que mas admiro es su ambicion. Esa voluntad decidida de recrearlo todo, de contarlo todo, desde lo mas infinitamente pequeno hasta lo mas desmesuradamente grande que la mirada, la imaginacion y el deseo de los humanos pueda abarcar.' Mario Vargas Llosa En este libro Mario Vargas Llosa nos descubre el poder de la palabra, la pasion sutil y abstracta de Tirant lo Blanc, considerada por el como una de las novelas mas ambiciosas y modernas de entre las clasicas. Estos tres ensayos nacen de una ininterrumpida, apasionante y apasionada relacion con Tirant lo Blanc. El primero aborda la idea de la novela total, anunciada quinientos anos antes en este libro de caballerias: 'Es la novela total. Novela de caballerias fantastica, historica, social, erotica, psicologica: todas esas cosas a la vez y ninguna de ellas exclusivamente.' El segundo ofrece una imagen mas personal de Joan Martorell a traves de sus cartas. El tercero defiende la importancia de 'las palabras' en la obra. Tres ensayos que nos acercan al critico literario, de fino e inteligente analisis, al novelista que mira a otro novelista y se contempla en el, pero sobre todo es la apasionada entrega de un lector que se define como el 'mas fiel valedor' de este clasico de la literatura universal.English DescriptionVargas Llosa reveals the power of the written word, the abstract and subtle passion of Tirant lo Blanc, a novel he considers to be one of the most ambitious and modern amid the classics. The three essays that make up this book spring from an uninterrupted, enthralled and passionate relationship with Tirant lo Blanc: The first deals with the work as a whole, the second offers a more personalized view of Joan Martorell, and the third defends the significance of 'the words' in the novel. These three essays bring us closer to the fine and intelligent analysis of a literary critic, to the novelist who looks at another novelist and recognizes himself in him. But above all, they draw us into the passionate devotion of a reader that defines himself as the 'most faithful champion' of this universal literary classic.

En Selle Avec Tirant Le Blanc

Que vient chercher à Saint-Domingue cette jeune avocate new-yorkaise après tant d'années d'absence ? Les questions qu'Urania Cabral doit poser à son père mourant nous projettent dans le labyrinthe de la dictature de Rafael Leonidas Trujillo, au moment charnière de l'attentat qui lui coûta la vie en 1961. Dans des pages inoubliables - et qui comptent parmi les plus justes que l'auteur nous ait offertes -, le roman met en scène le destin d'un peuple soumis à la terreur et l'héroïsme de quatre jeunes conjurés qui tentent l'impossible : le tyrannicide. Leur geste, longuement mûri, prend peu à peu tout son sens à mesure que nous découvrons les coulisses du pouvoir : la vie quotidienne d'un homme hanté par un rêve obscur et dont l'ambition la plus profonde est de faire de son pays le miroir fidèle de sa folie.

Jamais, depuis Conversation à « La Cathédrale », Mario Vargas Llosa n'avait poussé si loin la radiographie d'une société de corruption et de turpitude. Son portrait de la dictature de Trujillo, gravé comme une eau-forte, apparaît, au-delà des contingences dominicaines, comme celui de toutes les tyrannies - ou, comme il aime à le dire, de toutes les « satrapies ». Exemplaire à plus d'un titre, passionnant de surcroît, La fête au Bouc est sans conteste l'une des ouvres maîtresses du grand romancier péruvien.

La fête au Bouc

Que vient chercher à Saint-Domingue cette jeune avocate new-yorkaise après tant d'années d'absence ? Les questions qu'Urania Cabral doit poser à son père mourant nous projettent dans le labyrinthe de la dictature de Rafael Leonidas Trujillo, au moment charnière de l'attentat qui lui coûta la vie en 1961. Dans des pages inoubliables - et qui comptent parmi les plus justes que l'auteur nous ait offertes -, le roman met en scène le destin d'un peuple soumis à la terreur et l'héroïsme de quatre jeunes conjurés qui tentent l'impossible : le tyrannicide. Leur geste, longuement mûri, prend peu à peu tout son sens à mesure que nous découvrons les coulisses du pouvoir : la vie quotidienne d'un homme hanté par un rêve obscur et dont l'ambition la plus profonde est de faire de son pays le miroir fidèle de sa folie. Jamais, depuis Conversation à «La Cathédrale», Mario Vargas Llosa n'avait poussé si loin la radiographie d'une société de corruption et de turpitude. Son portrait de la dictature de Trujillo, gravé comme une eau-forte, apparaît, au-delà des contingences dominicaines, comme celui de toutes les tyrannies - ou, comme il aime à le dire, de toutes les «satrapies». Exemplaire à plus d'un titre, passionnant de surcroît, La fête au Bouc est sans conteste l'une des oeuvres maîtresses du grand romancier péruvien.

La fête au bouc

Que de tours et de malices chez cette «vilaine fille», toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le «bon garçon». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l'un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d'une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d'autre souci que les chagrins d'amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu'on appelait à Miraflores «la petite Chilienne» allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l'épouse d'un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D'une époque, d'un pays à l'autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.  Il n'est jamais facile d'écrire l'histoire d'une obsession. Mais la difficulté est encore plus grande quand il s'agit d'une obsession amoureuse et quand l'histoire que l'on raconte est celle d'une passion. Mario Vargas Llosa avait déjà affronté ce défi par le passé dans La tante Julia et le scribouillard (1980), l'un de ses romans les plus populaires. Et voici qu'il le relève encore vingt-cinq ans plus tard et nous offre ce cadeau inattendu : une superbe tragi-comédie où éros et thanatos finissent par dessiner une autre Carte de Tendre entre Lima, Paris, Londres et Madrid. Car Tours et détours de la vilaine fille est bien cela : la géographie moderne d'un amour fou.

Tours et détours de la vilaine fille

¿Es posible enamorarse para siempre de alguien que miente, que no quiere ser fiel, que sólo busca su interés? La última novela de Mario Vargas Llosa presenta un caso de enamoramiento adolescente que se prolonga a lo largo de los años a pesar de la reiterada traición, en una mezcla de dicha y de desdicha ajena a la razón y al buen sentido.Ricardo Somocurcio pasa del pantalón corto al largo en el verano del 50. Cuidado por su tía Alberta tras la muerte de sus padres, se enamora locamente de Lily, una chilenita que ha ido a parar sin que se sepa cómo al barrio de Miraflores de Lima. Ella le da largas, mientras el misterio crece: nadie conoce a sus padres y el lugar donde vive no cuadra con sus aires aristocráticos. Al fin se descubre que Lily no es chilena, sino peruana: todo ha sido una simulación para darse importancia. Ricardo la pierde de vista, pero no consigue olvidarla.A partir de ese momento, la vida de Ricardo estará marcada por las apariciones y desapariciones de la "niña mala". Primero será en París: allí se la encuentra entre un grupo de jóvenes latinoamericanos que van a viajar becados a Cuba para entrenarse en las filas revolucionarias. Ahora se llama Arlette y Ricardo se da cuenta enseguida de que su militancia es un cuento chino, una excusa para salir del Perú y ver mundo. Mientras Ricardo comienza a ganarse la vida como traductor para la UNESCO, de Cuba llegan noticias de que Arlette se ha hecho amante de uno de los líderes de la Revolución cubana. Pero cuando se la encuentra otra vez en París se ha convertido en madame Arnoux, esposa de un diplomático francés.En cada encuentro, Ricardo vive con ella aventuras a escondidas y le propone una y otra vez matrimonio. Pero la "niña mala" lo tiene claro: "Sólo me quedaría para siempre con un hombre que fuera muy, muy rico y poderoso", mientras achaca a Ricardo su falta de ambición. Es el "niño bueno" que sólo puede tenerse por amigo.Ella pronto abandonará al diplomático llevándose todo su dinero y desaparecerá de la vista de Ricardo hasta que, por una casualidad, se la vuelve a encontrar en Inglaterra, convertida en flamante esposa (esta vez se hace pasar por mexicana) de Mr. Richardson, un sesentón enamorado de los caballos. Vuelven los encuentros esporádicos de los dos peruanos: aunque Ricardo se siente "un imbécil reincidente por seguir enamorado de una loca, de una aventurera", de una mujer sin escrúpulos, cae otra vez en sus redes sin remedio.Cuando se descubre su anterior matrimonio con el diplomático francés, la "niña mala" desparece otra vez sin dejar rastro. Ricardo ha pasado de traductor a intérprete y, por medio de un colega, descubre a su antiguo amor en Japón, atrapada en el sórdido mundo del señor Fukuda, una especie de matón que se dedica al contrabando de afrodisíacos. Ella se ha convertido en su esclava y utiliza a Ricardo para complacer los tórridos vicios del japonés. Cuando Ricardo descubre el engaño, abandona Japón, dispuesto a cortar para siempre con ese amor abyecto.Cuando reaparece otra vez, Ricardo se compadece de su lamentable estado físico y mental y se traga una historia de violaciones y encarcelamientos que resulta ser falsa. Muy a su pesar, sigue enamorado, y empeña todos sus ahorros en pagarle el tratamiento psiquiátrico que la devuelva a la normalidad. La historia parece acabar bien cuando terminan casándose, pero Vargas Llosa reserva aún algunas sorpresas hasta llegar al dramático final.Varios personajes secundarios de singular fuerza acompañan los avatares de la vida de Ricardo y del mundo durante la segunda mitad del siglo XX: revolucionarios idealistas, hippies "elegantes", intérpretes superdotados conscientes de la vaciedad de su oficio, niños traumados en zonas de guerra, chamanes que deciden dónde ha de construirse un rompeolas para que el mar lo acepte. Simultáneamente se traza un cuadro vigoroso de las transformaciones sociales europeas y las convulsiones políticas del Perú, marcadas por los golpes militares y el sangriento terrorismo. Muchas de las experiencias vitales de Vargas Llosa se vuelcan en la novela: sus penurias en París, su labor de traductor, su colaboración con el régimen cubano, sus encuentros y desencuentros con su país natal.El lector se deja llevar por el relato ágil, duro y tierno a la vez, de esta historia de amor exacerbado, que conforma una imagen nítida de los senderos de la ambición y de las contradicciones del desamor, que han marcado a generaciones enteras en los últimos decenios.Creando una admirable tensión entre lo cómico y lo trágico, Mario Vargas Llosa juega con la realidad y la ficción para liberar una historia en la que el amor se nos muestra indefinible, dueño de mil caras, como la niña mala.Pasión y distancia, azar y destino, dolor y disfrute, ¿cuál es el verdadero rostro del amor? ¿Es posible enamorarse para siempre de alguien que miente, que no quiere ser fiel, que sólo busca su interés?

The time of the hero

Résumé

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