Ivanhoe

The ideal being who is here presented as residing in solitude, and haunted by a consciousness of his own deformity, and a suspicion of his being generally subjected to the scorn of his fellow-men, is not altogether imaginary. An individual existed many years since, under the author's observation, which suggested such a character. This poor unfortunate man's name was David Ritchie, a native of Tweeddale. He was the son of a labourer in the slate-quarries of Stobo, and must have been born in the misshapen form which he exhibited, though he sometimes imputed it to ill-usage when in infancy. He was bred a brush-maker at Edinburgh, and had wandered to several places, working at his trade, from all which he was chased by the disagreeable attention which his hideous singularity of form and face attracted wherever he came. The author understood him to say he had even been in Dublin.

Tired at length of being the object of shouts, laughter, and derision, David Ritchie resolved, like a deer hunted from the herd, to retreat to some wilderness, where he might have the least possible communication with the world which scoffed at him. He settled himself, with this view, upon a patch of wild moorland at the bottom of a bank on the farm of Woodhouse, in the sequestered vale of the small river Manor, in Peeblesshire. The few people who had occasion to pass that way were much surprised, and some superstitious persons a little alarmed, to see so strange a figure as Bow'd Davie (i.e. Crooked David) employed in a task, for which he seemed so totally unfit, as that of erecting a house. The cottage which he built was extremely small, but the walls, as well as those of a little garden that surrounded it, were constructed with an ambitious degree of solidity, being composed of layers of large stones and turf; and some of the corner stones were so weighty, as to puzzle the spectators how such a person as the architect could possibly have raised them.

The Black Dwarf

L'action du roman se déroule durant la troisième croisade (1189-1192), à laquelle participent Richard Coeur de Lion, Philippe-Auguste et Léopold d'Autriche qui vont devoir affronter le sultan Saladin pour reconquérir Jérusalem. Profitant de ce que Richard est terrassé par une fièvre, les autres princes chrétiens intriguent, voulant renoncer à la conquête de Jérusalem. Ils chargent Kenneth, un chevalier écossais de contacter un ermite qui vit dans l'effrayant désert où Jésus résista au Prince du Mal. Près d'une oasis, sur les bords de la mer Morte, Kenneth est attaqué par Shirkouh un redoutable sarrasin. Ne pouvant se départager, les deux hommes finissent par déci-der d'une trêve. Le Sarrasin propose à Kenneth de le guider jusqu'à la grotte où vit l'ermite. Kenneth revient au camp des croisés en compagnie du médecin personnel de Saladin, qui guérit la fièvre de Richard. Le roi aussitôt donne libre cours à son arrogance, ce qui lui attire la haine de l'archiduc Léopold d'Autriche et le ressentiment de Philippe Auguste. Une plaisanterie puérile de la reine d'Angleterre vaut à Kenneth d'être condamné à mort par Richard. Edith, la cousine du roi, tente de pousser la reine à dire la vérité à son mari. C'est finalement le médecin sarrasin qui obtient la grâce de Kenneth, lequel part avec lui comme esclave. Revenu au camp sous un déguisement, Kenneth permet au roi de démasquer le coupable d'un crime. Comme le coupable nie, Richard propose un duel judiciaire qui aura lieu en terrain neutre. Il sera organisé par Saladin, en qui Richard a toute confiance...

Richard en Palestine ou Le talisman

On tient Waverley (1814) pour le premier roman historique. C'est aussi le premier roman de Walter Scott, et un coup de maître. D'emblée, Scott trouve sa manière ; il ne se perd pas dans le détail des événements - de la bataille de Culloden (1746) il ne montre qu'une escarmouche -, mais s'intéresse aux moeurs, aux mentalités, aux hommes et aux communautés. Edward Waverley, jeune Anglais qui rejoint le parti Stuart en rébellion contre la dynastie hanovrienne découvre en même temps que le lecteur les Highlands, la vie des clans, le charme orageux des âmes et des paysages. Comme le lecteur, il est séduit. Comme lui, il rêve ce rêve collectif qu'est l'histoire de l'Écosse au XVIII? siècle. Rêve tragique, folle aventure d'une nation en quête de son intégrité perdue. Le Nain noir (1816), dont l'héroïne persécutée semble sortir d'un roman gothique, se situe après un désastre national, l'Acte d'union entre l'Écosse et l'Angleterre (1707) ; si l'héroïne échappe (grâce au Nain) à un sort peu enviable, les complots jacobites avortent. Le Coeur de Mid-Lothian (1818) mêle l'histoire de Jeanie Deans - paysanne simple et sublime qui pour sauver sa soeur condamnée à mort fait à pied le voyage de Londres - aux troubles de 1736, qui voient les émeutiers écossais exécuter leur compatriote Porteous, que la reine d'Angleterre avait gracié. Ces romans n'ont pourtant rien de textes militants. L'Écosse des Stuart est une cause perdue, et Scott le sait. Perdue pour l'Histoire, non pour la littérature. Les vaincus de Culloden sont d'inoubliables figures romanesques.

Waverley et autres romans

En 1187, tandis que Baudouin, archeveque de Cantorbery preche la troisieme croisade, le Gallois Gwenwyn, prince du Powys, assiege le chateau de Garde Douloureuse1, place-forte normande. Il tue son defenseur, le vieux sir Raymond Berenger. Il ne reste plus dans le chateau que la fille de celui-ci, lady Eveline, seize ans, et une faible garnison. Eveline fait v u a Notre-Dame de Garde Douloureuse d'epouser celui qui viendra la secourir. Elle est secourue par Hugo de Lacy, connetable de Chester, qui tue Gwenwyn. C'est d'ailleurs a sir Hugo que son defunt pere avait promis Eveline: un ecrit signe prouve sa volonte d'une union entre les deux maisons. Sir Hugo est vieux, sans charme. Eveline s'applique neanmoins a trouver des qualites a cet homme rude et autoritaire, tandis qu'elle se sent attiree par le neveu de celui-ci, Damien - amour partage, mais non avoue. Sir Hugo a certes promis de partir combattre en Terre sainte, mais il estime urgent d'assurer sa descendance. Il se fait fort d'obtenir un delai pour son depart en croisade: le mariage n'est pas differe. Mais, entre la signature du contrat de mariage et son execution, c'est-a-dire avant que la ceremonie d'union n'ait pu avoir lieu, l'archeveque Baudouin fait savoir a sir Hugo qu'il refuse de lui accorder le delai: sir Hugo doit partir tout de suite, et pour trois ans. Les deux fiances font assaut de grandeur d'ame..."

Des Fiances, Ou Le Connetable de Chester

Walter Scott était au faîte de sa gloire lorsqu'il écrivit Ivanhoé, sans conteste son roman le plus célèbre. Le charme du conteur s'y marie idéalement à la précision de l'historien. Situé au XIIème siècle, le récit s'appuie sur le retour de captivité du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion et sur la tentative que fit son frère Jean sans Terre pour usurper son trône. A l'intérieur de ce cadre événementiel, l'écrivain écossais met en scène une rare vivacité romanesque le conflit qui oppose les descendants des conquérants normands encore mal assimilés à une aristocratie saxonne dont les mœurs patriarcales sont l'expression de la tradition nationale. Le récit foisonnant de péripéties et de personnages (on y voit même apparaître le mythique Robin des Bois) emporte toujours l'adhésion du lecteur par une puissance d'évocation qui suscitait déjà l'admiration de Balzac.

Ivanhoé

Extrait:Si un homme fait un voeu au Seigneur ou jure un serment pour lier son âme il ne rétractera pas sa parole et accomplira la promesse qui est sortie de sa bouche.

La Fiancée, et, L'Officier de fortune

Excerpt from L'Abbé, Suite du Monastère, Vol. 3: The Abbot, Being The Sequel Of The MonasteryOn se tromperait beaucoup si l'on cherchait à se faire une idée de ce spectacle d'après nos théâtres modernes. Il y avait moins de différence entre les grossiers essais de Thespis et les brillantes représentations du théâtre d'athènes, lorsqu'on y jouait des tragédies d'euripide avec toute la pompe des costumes et des décorations. Ici l'on ne voyait ni décorations, ni machines, ni théâ tre ni parterre ni loges ni galerie -ui foyer; mais ce qui pouvait, dans la pauvre Écosse consoler de l'ab sence de tous ces accessoires c'est qu'on ne demandait pas d'argent à la porte comme la troupe du magnanime Bottom I). Les acteurs avaient un tapis de verdure pour théâtre et leur foyer était derrière un buisson d'aubé pine. Les spectateurs étaient rangés sur un amphithéâtre de gazon élevé sur les trois quarts du cercle, le der nier quart étant réservé pour l'entrée et la sortie des ac teurs. Le chambellan était au centre de l'auditoire, comme le personnage le plus éminent du canton; le plaisir et l'admiration qui remplissaient tous les coeurs n'y laissaient aucune place à la critique.

L'Abbé, Suite du Monastère, Volume 3 of 3

No introduction can be more appropriate to the work than some account of the singular character whose name is given to the title-page, and who, through good report and bad report, has maintained a wonderful degree of importance in popular recollection. This cannot be ascribed to the distinction of his birth, which, though that of a gentleman, had in it nothing of high destination, and gave him little right to command in his clan. Neither, though he lived a busy, restless, and enterprising life, were his feats equal to those of other freebooters, who have been less distinguished. He owed his fame in a great measure to his residing on the very verge of the Highlands, and playing such pranks in the beginning of the 18th century, as are usually ascribed to Robin Hood in the middle ages, -and that within forty miles of Glasgow, a great commercial city, the seat of a learned university. Thus a character like his, blending the wild virtues, the subtle policy, and unrestrained license of an American Indian, was flourishing in Scotland during the Augustan age of Queen Anne and George I. Addison, it is probable, or Pope, would have been considerably surprised if they had known that there existed in the same island with them a personage of Rob Roy's peculiar habits and profession.

Ivanhoe

Plus de livres de Walter Scott

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques