Le menteur aime à mentir et goûte le plaisir de le faire : traduction de l'abbé Devoille.

Du maître : texte établi et traduit par Poujoulat et Raulx.

Sur le mensonge - Le menteur aime à mentir et goûte le plaisir de le faire suivi de Du maître

Les confessions s'imposent comme une œuvre d'une grande originalité, non seulement en son temps, mais dans toute la littérature universelle.
Avant Augustin, les grecs et les romains avaient bien parfois parlé d'eux-mêmes, sans cependant se raconter dans une quête de soi. Le rite chrétien de la confession, le retour sur soi-même, l'examen de ses actions, tournait le chrétien vers cette introspection. C'est ce dans quoi s'engagea totalement Augustin, quoique prenant le parti de s'adresser à dieu.
Dans cet ouvrage, aussi fondamental dans l'œuvre du grand saint que dans l'histoire même de la littérature universelle et de la pensée humaine, Augustin relate de nombreux évènements de sa vie, ce qui rend le texte particulièrement vivant et dramatique. C'est aussi l'histoire d'un lent cheminement vers Dieu, mais c'est encore une grande leçon de comportement dans la vie, une véritable " sagesse " au sens le plus ample du terme.
Né en 354 dans la région de Constantine, et mort en 430, dans son évêché d'Hippone, Augustin a vécu cette période de transition où le christianisme, bien que devenu la religion des empereurs romains, ne s'est pas imposé à tous les citoyens de l'empire. Augustin lui-même ne se convertit réellement que tardivement et ne reçut le baptême qu'à l'âge de trente-trois ans.
Il va consacrer le reste de sa vie à ce qu'on pourrait appeler la " défense et illustration du christianisme ". Dans ce sens, après Saint Paul qui apparaît comme le véritable fondateur de la nouvelle religion, il s'impose comme le plus grand théologien du catholicisme avec Saint Thomas d'Aquin, comme le penseur qui a donné au christianisme latin ses formes définitives.

Les Confessions

Homélies sur l'évangile de Saint Jean XVII-XXXIII

En août 410, Rome est pillée par Alaric. «L'univers s'écroule», écrit saint Jérôme. Le choc suscitera longtemps rancoeurs et polémiques : quelle protection avaient assurée à Rome les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et les reliques de tant de martyrs ? Pour l'évêque d'Hippone, Augustin, la question n'est pas là. Dans son esprit se dessine une fresque où le désastre de 410 serait ramené à sa juste dimension - un événement parmi d'autres dans une histoire en train de se faire. Il publie en 413 les dix premiers livres de La Cité de Dieu, sans savoir que l'élaboration de l'ensemble - vingt-deux livres - lui prendrait treize années. La Cité de Dieu n'a donc rien d'un ouvrage de circonstance. Les livres I à X sont une entreprise de liquidation du paganisme religieux et culturel ; Augustin y réfute les thèses des païens, pour qui tout le bien procédait de l'observance des cultes anciens, et tout le mal de leur abandon. Viennent ensuite douze autres livres, qui définissent la nature des deux cités telles qu'elles vont selon l'éternelle sagesse de Dieu : «Deux amours ont bâti deux cités : celle de la terre par l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, celle du ciel par l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi». Dans Les Confessions, c'était au plus intime de chacun que se menait la lutte pour la primauté de l'amour de Dieu ou de l'amour de soi. La Cité de Dieu est, en quelque sorte, Les Confessions à l'échelle du monde.

Oeuvres Tome 2 ; la cité de Dieu

Lire et comprendre une oeuvre. Cet ouvrage a pour ambition de donner aux étudiants à la fois une vue d'ensemble, indispensable pour comprendre les enjeux philosophiques, et les outils pour lire et comprendre un texte précis. Pour cela, l'élève dispose des éléments de lecture et d'analyse de l'oeuvre dans son ensemble, du texte intégral du livre X des Confessions de saint Augustin, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.) lui permettant d'adapter sa lecture à ses besoins.

Confessions - Avec le texte du livre X, chapitres VIII à XXVII (§ 12 à 38)

La génèse au sens littéral en douze livres (I-VII)

Cit : « Dieu permet que les démons devinent, et qu'il leur soit rendu un certain culte : mais il ne suit pas de là que ces divinations et ce culte soient dans l'ordre. D'où viennent les divinations des démons ? Pourquoi elles sont quelquefois vraies, et pourquoi elles sont fausses la plupart du temps ? »



Traduction de M. l'abbé COLLERY





Augustin d'Hippone, ou Saint Augustin, est né dans le municipe de Thagaste le 13 novembre 354 et mort le 28 août 430 à Hippone. Philosophe et théologien chrétien de l'Antiquité tardive, évêque d'Hippone, écrivain latino-berbère romano-africain, il est l'un des quatre Pères de l'Église latine avec saint Ambroise, saint Jérôme et Grégoire.

De la divination des démons [édition intégrale revue et mise à jour]

Les Enarrationes, ainsi dénommées par le bon connaisseur de la rhétorique antique qu'était Erasme pour pallier l'absence de titre ancien , forment un recueil disparate constitué par Augustin à partir d'explications d'époques différentes et de genres littéraires divers dans le but de couvrir l'ensemble du psautier, comme ses familiers l'en pressaient. Le présent volume contient les commentaires de l'évêque d'Hippone sur les Ps 26-31 ; pour les Ps 27-28, il s'agit seulement d'une brève explication dictée par Augustin, qui ne fut jamais prêchée, mais pour les autres psaumes de cette série, la courte dictée se voit doublée d'une longue homélie.Le texte latin des Enarrationes dictées a bénéficié de l'apport du volume XCIII/1A du Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum (Cl. Weidmann, 2003). Pour les homélies qui doublent les brefs commentaires (In Ps. 26, 2 ; 30, 2 ; 31, 2), le texte latin qu'on lira est le plus souvent le texte traditionnel, celui du CCL 38, lui-même très proche de celui des Mauristes. Mais on l'a soigneusement confronté à celui qu'en 2011, Clemens Weidmann a établi sur la base de nombreux manuscrits (CSEL 93/1B).

Les commentaires des psaumes Ps 26-31

More than an autobiography, The Confessions of St. Augustine is one of the most influential religious books in the Christian tradition. A great work of Western literature, it recalls crucial events and episodes in the author's life, in particular, life with his devoutly Christian mother and his origins in rural Algeria in the mid-fourth century A. D.; the rise to a lavish life at the imperial court in Milan; his struggle with sexual desires; eventual renunciation of secular ambitions and marriage; and recovery of his Catholic faith.

This intensely personal narrative -- among the first in which self-analysis was used to describe spiritual and emotional experiences -- provides a detailed, classic recounting of one man's internal struggles and religious conversion. The book will be useful to anyone interested in the impact made by one of the foremost leaders in the development of Christian thought.

In his Confessions, Saint Augustine reflects upon his life in the light of scripture and the presence of God. He begins with his infancy, pondering the many sins of his life before his conversion, and he confesses not only his sins but even more the greatness of God. This work presents a wonderful contrast between the Holy God who created all things and whom heaven and earth cannot contain, and a commonly sinful man who has joyfully received God's loving salvation and mercy. Many scholars consider Saint Augustine to be among the greatest and most influential fathers of the early church. And as you read his Confessions, you will find the confident humility that is common among those whom Jesus calls "great in the kingdom of heaven." Augustine writes as a common man, and so his words span time and tradition. May his Confessions guide you to the One whom he confesses.

Sur le mensonge - Le menteur aime à mentir et goûte le plaisir de le faire suivi de Du maître

Résumé

Plus de livres de Saint Augustin

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques