Excerpt from Vie de Monsieur Turgot L'hif'roire de leurs penfees celle meme de leurs vertus (e trouve dans le tableau des opinions 8c des prejuges de leurs contemporains.

Vie de Monsieur Turgot

Mémoires et discours sur les monnaies et les finances

Jamais ce qu'il est convenu d'appeler les «illusions du progrès» n'a été exposé avec autant d'éloquence. Condorcet, à la veille de mourir par la faute de cette Révolution qu'il a préparée et servie, persiste et signe. Son testament est aussi celui des Lumières, avec leur grandeur et leurs limites. Cette tentative d'embrasser d'un seul regard l'histoire de l'humanité pour y reconnaître les manifestations de la «perfectibilité de l'esprit humain» s'achève sur une extraordinaire évocation de l'avenir de l'humanité, où l'enthousiasme du «philosophe» s'unit à la sobriété du savant. En un temps où le «pathos du déclin» fait recette, la lecture de l'Esquisse peut paraître intempestive. Les esprits libres s'y risqueront.Ce volume contient aussi le Fragment sur l'Atlantide, qui n'avait jamais été réédité depuis les Oeuvres complètes (1847-1849). C'est un texte d'une étonnante actualité, qui traite de la place de la science dans la cité, et aborde les questions de l'organisation du travail scientifique, de la «politique de la science», des rapports entre les savants et l'État et de la nécessaire liberté de la recherche.

Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain ; fragment sur l'Atlantide

C'est à Condorcet que l'on doit la théorie la plus complète et la plus moderne de l'école républicaine. Deux textes en organisent le développement, les Cinq mémoires sur l'instruction publique publiés en 1791 et le Rapport sur l'instruction publique publié en 1792. On trouvera dans le présent volume le texte intégral des Mémoires. Pour la première fois, l'idée philosophique de l'institution scolaire est pensée dans sa complexité et en rapport avec la souveraineté populaire : protéger les savoirs contre les pouvoirs, considérer l'excellence comme la forme la plus haute de l'égalité, voir en chaque enfant un sujet rationnel de droit, se garder d'assujettir l'instruction publique aux volontés particulières et à l'utilité immédiate, telles sont quelques-unes des thèses majeures proposées par Condorcet. Ce faisant, il soutient qu'instruire n'est ni informer ni conformer et que c'est peut-être trop en faire que d'instaurer une «éducation nationale¿».

Cinq mémoires sur l'instruction publique

Aucune édition d'ambition générale des oeuvres de Condorcet n'a été tentée depuis celle d'Eliza O'Connor et Arago en 1847-1849. L'ouvrage public par l'INED contient 20 mémoires, 7 rapports et 9 lettres totalement inédits ; il présente en outre de nombreux fragments et extraits sur l'arithmétique politique, également inédits, tirés de mémoires consacrés à des sujets plus généraux. Il donne l'important "Mémoire sur le calcul des probabilités", avec une mise en situation, des explications en termes modernes et les variantes des manuscrits. Enfin il fournit des dossiers divers à partir des pièces d'archives de l'Académie des sciences, et discute les datations des manuscrits. Il s'agit donc d'une édition presque exhaustive des textes de Condorcet, relatifs à l'arithmétique politique et au calcul des probabilités, rédigés entre 1767 et 1789, à l'exception des deux traités réédités par ailleurs : l'Essai sur l'application de l'analyse et les Elémens du calcul des probabilités. Le lecteur pourra ainsi apprécier à sa juste valeur l'apport mathématique de Condorcet au calcul des probabilités et à l'arithmétique politique, grâce notamment à la présence des manuscrits de la jeunesse et de la maturité sur ces thèmes. Les repères chronologiques proposés montrent une intervention de l'encyclopédiste plus précoce qu'on ne pensait (entre 1767 et 1770) tant sur le calcul des probabilités que sur les questions juridiques ou politiques, les années 1782-1784 marquant une étape essentielle. La place du "Mémoire sur le calcul des probabilités" dans l'oeuvre du mathématicien apparaît plus clairement, ainsi que la nature des relations entre Condorcet et ses contemporains, connus ou moins connus. Plus largement, cet ouvrage contribue au débat sur les liens entre les mathématiques et leurs applications chez Condorcet, et permet en particulier d'établir une genèse de sa pensée autour des questions de population et d'organisation de la société.

Arithmétique politique - Textes rares ou inédits (1767-1789)

Mathématique et société

C'est à Condorcet que l'on doit la théorie la plus complète et la plus moderne de l'école républicaine. Deux textes en organisent le développement, Les Cinq mémoires sur l'instruction publique publiés en 1791 et le Rapport sur l'instruction publique publié en 1792. On trouvera dans le présent volume le texte intégral des Mémoires. Pour la première fois, l'idée philosophique de l'institution scolaire est pensée dans sa complexité et en rapport avec la souveraineté populaire : protéger les savoirs contre les pouvoirs, considérer l'excellence comme la forme la plus haute de l'égalité, voir en chaque enfant un sujet rationnel de droit, se garder d'assujettir l'instruction publique aux volontés particulières et à l'utilité immédiate, telles sont quelques-unes des thèses majeures proposées par Condorcet. Ce faisant, il soutient qu'instruire n'est ni informer ni conformer et que c'est peut-être trop en faire que d'instaurer une " éducation nationale ".

Publiées sous un pseudonyme en 1781 et rééditées à la veille de la Révolution, les Réflexions sur l'esclavage des nègres de Condorcet sont à ce jour le seul texte qu'un philosophe ait consacré de façon exclusive à l'esclavage.

Ce livre de réflexion s'interroge sur les préjugés qui s'opposent à l'abolition de l'esclavage, et sur la meilleure méthode pour les combattre. Mais c'est aussi bien entendu un livre de dénonciation et de combat, au nom des lumières, pour lutter contre l'influence des intérêts esclavagistes dans l'opinion française, préparer cette dernière à l'abolition de l'esclavage des noirs et convaincre un législateur  éclairé .

Avec le recul, les limites de la pensée de Condorcet sont certes évidentes : il n'est lui-même pas exempt de préjugés à l'encontre des noirs esclaves, ne pense pas leur émancipation comme une entrée dans la citoyenneté, et ne se préoccupe pas sérieusement de leur éducation ou de leur situation économique. Pourtant, ces Réflexions sont bien un texte pionnier, sans doute le premier manifeste abolitionniste écrit en France.

C'est aux hommes du XIXe siècle et pour une part aux esclaves eux-mêmes que reviendra le mérite de franchir le pas.

Réflexions sur l'esclavage des nègres

Extrait : "L'Homme naît avec la faculté de recevoir des sensations, d'apercevoir et de distinguer, dans celles qu'il reçoit, les sensations simples dont elles sont composées, de les retenir, de les reconnaître, de les combiner, [...], de comparer entre elles ces combinaisons, de saisir ce qu'elles ont de commun et ce qui les distingue, d'attacher des signes à tous ces objets, pour les reconnaître mieux, et s'en faciliter de nouvelles combinaisons..."

Vie de Monsieur Turgot

Résumé

Plus de livres de Nicolas de Condorcet

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques