Lors des attentats terroristes de Paris en novembre 2015, le photographe Paul Graham s'est réfugié dans un appartement de la ville avec son partenaire et son jeune enfant. En réponse à la tension suffocante dans les rues de la ville, il a réalisé cette série. En regardant les images que vous ne sauriez jamais des événements traumatisants qui se déroulent à l'extérieur, mais répandre les photographies est un désir impénétrable pour le coffre-fort, le quotidien, le connu.

Paris

A1 the great north road

Ansi Common Lisp

Hasselblad award 2012

But still, it turns

Le miroitement de possibilités de Paul Graham est considéré comme l'un des livres de photographie les plus marquants du 21e siècle. Récompensé par le Prix Paris Photo-Ouverture pour le livre photo le plus important publié au cours des 15 dernières années, le jeu original de 12 volumes s'est vendu en 10 semaines et est épuisé depuis. shimmer comprend 12 livres individuels, chaque volume étant une courte histoire photographique de la vie quotidienne dans l'Amérique d'aujourd'hui. Des séquences d'images modestes, comme un homme fumant une cigarette en attendant un bus à Las Vegas, ou une femme ramassant son courrier dans une boîte aux lettres dans la Nouvelle-Angleterre verdoyante, reflètent le flux et le reflux poétique de la vie. De temps en temps, le récit calme glisse de façon inattendue dans le sublime : tandis qu'un homme tond une grande étendue verte, la lumière du soleil perce les nuages pour éclairer un rideau de gouttes de pluie rougeoyantes. Ces haïkus filmiques évitent la sommation puissante que nous trouvons habituellement dans la photographie, fuyant un emballage bien rangé du monde en images parfaites, pour parler plutôt des profondeurs non examinées de la vie quotidienne. Bien que les 12 livres soient tous de taille identique, leur longueur varie d'une seule photographie à 60 pages d'images réalisées à une intersection de rues. La forme radicale de cette publication en plusieurs volumes embrasse la nature unique du travail de Graham, donnant au flux de la vie la priorité sur la conclusion, où il ne se passe pas grand-chose, mais rien n'est exclu non plus, où tout scintille de possibilités.

Paul Graham a shimmer of possibility 2

Les artistes qui dessinent ou peignent leur mère sont devenus emblématiques de l'histoire de l'art - de Whistler à Freud, Cézanne, Hockney, Ingres, Gauguin ou Durer, dont les portraits brutalement honnêtes de sa mère insistaient sur le fait que "même les plus petites rides et veines ne doivent pas être ignorées" . Le premier grand travail de Paul Graham depuis Yellow Is Forever Runver ? contient des portraits de sa mère âgée assise sur sa chaise dans une communauté de retraités en Angleterre. La caméra de Graham bouge à peine, avec sa mère endormie, les yeux fermés, dans presque toutes les images. Notre palette est aux tons doux de la vieillesse - un chemisier à fleurs, un cardigan rose ou lavande - la lumière provient d'une seule fenêtre de lumière du jour, douce, naturelle et constante. Avec peu de tentative de nous "divertir" photographiquement, nous commençons à remarquer des changements subtils de mise au point soigneusement choisie, d'un oeil à l'autre, à un fil lâche sur un bouton ou à une mèche de cheveux. Gelée dans le temps, l'effilochage de la vie s'exprime à travers des détails modestes. Une résonance émotionnelle puissante arrive par une tendre observation.

Paris

Résumé

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