Barnabo des montagnes

Dans un fort reculé, une sentinelle reçoit la visite d'une mystérieuse ombre qui vient chercher un général célèbre, désormais vieux et malade. Le démon, lassé de voir les hommes lutter contre lui, entreprend de faire la grève du Mal. Un écrivain se réveille un matin avec une idée de roman fabuleuse qu'un de ses rivaux lui a donnée en rêve. Ainsi débutent quelques-unes des quarante-neuf Nouvelles inquiètes, réunies pour la première fois en volume. Chacune d'elles ouvre les portes d'un monde troublant. Un monde qui au premier abord semble être le nôtre, mais où les frontières entre la réalité et le rêve, la vie et la mort, deviennent poreuses. Interrogations angoissées ou réflexions ironiques, ces histoires nous convient toutes à prendre face à notre destin le recul d'une lucidité rebelle.

Nouvelles Inquiètes

Una serie di quadri, brevi squarci di vita, dominati dall'ineluttabilità della morte, che negli ultimi scritti di Dino Buzzati viene rappresentata con il simbolo del «reggimento in partenza». Tutti, ci ammonisce l'Autore, apparteniamo a uno degli innumerevoli reggimenti che prima o poi ricevono l'ordine di «partire». L'avviso a ciascuno è imprevedibile, può assumere infinite forme: c'è chi si ostina a non vederlo, ma prima o poi è costretto a prenderne atto. Queste metafore, come scrisse Guido Piovene nel suo commento al testo, rappresentano una sorta di sintesi dell'opera di Buzzati, per il quale «la morte diventava un atto da inserire in un codice di disciplina universale», da cui nessuno può esentarsi. Un piccolo gioiello della letteratura italiana contemporanea, denso e profondo nella sua scabra essenzialità.

Le Régiment part à l'aube

Lorsque le physicien Ermanno Ismani, professeur d'électronique à l'Université de X., reçoit du ministère de la Défense la proposition de se rendre en grand secret dans une région montagneuse où il devra passer deux ans isolé du reste du monde, il n'en sait pas plus que nous, lecteurs. C'est en commun et pas à pas que nous découvrirons le mystère que cache cette mission digne des Drogo et Barnabo chers aux lecteurs de l'auteur du Désert des Tartares.

L'image de Pierre

Douze nouvelles

Le boulanger est furieux. Pour toucher l'héritage de son oncle, il doit fournir chaque matin cinquante kilos de pain aux pauvres de la ville. Il enrage de devoir donner ce qu'il pourrait vendre ! Mais un beau matin, c'est un chien qui vient chercher son pain... C'est fou ce qu'on peut voir dans le regard d'un chien.

Le chien qui a vu Dieu

Un dragon qui terrorise un village de montagnards, un grand chef d'orchestre aux prises avec un groupe terroriste, et une étrange peste qui décime des automobiles... Dans ces vingt-quatre nouvelles, Dino Buzzati, qui a toujours aimé nous surprendre, mêle avec son habituelle finesse l'étrange au quotidien, l'humour à l'angoisse, le merveilleux au réalisme. Il nous offre ici une peinture délicieusement acerbe de la nature humaine, avec la subtile causticité dont il a le secret.

Panique à la Scala

Tout commence le jour où Tonin, le fils du roi des ours, est enlevé par des chasseurs dans les montagnes de Sicile... Alors qu'un hiver rigoureux menace son peuple de famine, le roi décide d'envahir la plaine où habitent les hommes. Avec l'aide de son armée et d'un magicien, il réussit à vaincre et finit par retrouver Tonin. Mais il comprend vite que le peuple des ours n'est pas fait pour vivre au pays des hommes...

Barnabo des montagnes

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