Frédéric, trente ans, connaît bien Marjolaine puisqu'il est de longue date ami de ses parents. Ensemble ils ont lu des histoires, joué à cache-cache, ri aux éclats... Mais Marjolaine a aujourd'hui douze ans, bientôt treize, et se sent devenir une femme. Elle veut donner aux gestes de Frédéric et à l'attachement qu'il a pour elle un nom enivrant : amour.

Les saisons dangereuses

Dans la XIIe année du pontificat de Jean-Paul II, une panthère échappée sème la terreur dans Rome. Cela n'empêche pas les voleurs de poursuivre leurs activités. Il peut même arriver que deux voleurs concurrents se rencontrent et unissent leurs efforts lorsque le magot le mérite. Mais lorsque les voleurs rencontrent la panthère ! ! !

L'année de la panthère

« Au moment de monter sur le ring, moi qui ne crois pas en Dieu, j'ai fait le signe de croix. Sur les bancs, les sifflets m'ont déchiré les tympans. Les quolibets ont fusé : - Allez moustique ! Donne-lui une correction à ce gros tas de graisse ! »

Ballade espagnole

Sullivan Phong apparaît tous les jours à midi au fond de la plage. Il avance jusqu'aux Escaliers de la Saligotière. Il monte les marches, vers moi qui suis assise sur la plus haute. Je ne le regarde pas avancer. Je ne peux pas. Je voudrais pouvoir le faire, mais maldré moi, lorsqu'il arrive, je suis obligée de baisser les yeux...

Un amour impossible

Difficile d'apprendre à faire de vrais bisous  pleins d'amour, pas des bises distraites pour dire bonjour, quand on est un petit garçon affectueux mais timide !

Un Amour De Bisou !

Kaléidoscope infini de l'imaginaire européen, les contes de l'Europe sont au cœur de notre mémoire commune, de nos enfances voisines. Rois, reines et princes y sont à la fois proches et lointains, tissant l'étrange réseau d'une parenté secrète. Mais une haute naissance n'est rien sans le temps des épreuves, le temps de la quête, celui des chagrins, du courage ou de la félonie, sans le temps merveilleux du conte.

Rois et Reines (Contes de L'Europe, #1)

« Josette avait fait pipi dans sa culotte pendant l'élévation. Les chours entonnaient Gloria Deus in Excelsis ; plie, plie, ponctuait Josette s'égouttant sur les dalles. Chez nous la messe était interdite, on pourfendait les calotins, mon père y vendait Le Crapouillot et proclamait « La calotte, ça radote ». Moi j'y allais pour les chants qui crevaient les murs de l'église, pour le soleil en gloire tombant des vitraux, et pour Josette dont la chevelure rousse me brûlait la poitrine, pour cette manie qu'elle avait de s'oublier un peu partout. Après, on descendait au ruisseau. Josette lavait sa petite culotte - sa mère avait des principes. Je regardais ses fesses nues sous sa robe tandis qu'elle se penchait ; les léchais des yeux, si roses et fièrement bombées, fruits d'un autre univers qu'on n'aurait pu nommer sans outrage. Je tremblais et, la nuit, rêvais de tenir entre mes mains ces globes frissonnants, d'en mordre la peau hérissée par la fraîcheur de l'air que brasse le torrent. »

Œil pour œil

La nuit, l'hiver. Assise dans la neige, Louise Tulaine peine à surmonter l'horreur de ce qu'elle vient de vivre : en abattant une double cloison, son amant Victor a découvert une peau humaine entière, tannée. Celui qui a accompli l'acte d'autant plus ignoble que méticuleux du tannage ne peut être qu'un Tulaine, tanneurs de père en fils depuis le XVIIe siècle. Celui qui a subi cet outrage est peut-être un jeune médecin venu s'installer trente ans plus tôt dans le village aujourd'hui ruiné avant de disparaître sans laisser de trace. L'assassin sadique serait ainsi le grand-père de Louise, dit le Vieux, tyran domestique et patriarche de la région. Et la victime le propre père de Victor. Mais on n'en aura jamais la preuve puisque Louise, dans un réflexe de clan plus ancien que ses nerfs, a arraché cette peau au mur où elle était épinglée... Accablée par cet instinct qui l'a poussée à faire disparaître une preuve gênante pour un clan qu'elle a pourtant toujours voulu trahir, Louise, hantée par les voix des siens, attend le retour de Victor. Tonitruantes ou insidieuses, lyriques ou triviales, libres ou dans les murs, mâles ou femelles, ces voix qui, dans leur ressac, célèbrent tour à tour les valeurs archaïques ou la révolution en marche, l'utopie communiste ou le chaos cosmique, sont le chant de l'histoire - de l'Histoire. Et ni l'une ni l'autre ne lâche si facilement ses proies. Roman de l'enfermement, de la douleur si humaine d'être au monde, Guerres froides est construit comme un opéra qui met en scène une humanité fatalement enfermée dans une époque, aveuglée par des dogmes dérisoires, tenue en laisse par ses ancêtres.

Les saisons dangereuses

Résumé

Plus de livres de Virginie Lou

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques