Par la fenêtre : Dix-huit chroniques (et une nouvelle)

Paris, fin du XIXe siècle. Lorsque John Sargent le peint en 1881, Samuel Pozzi est alors LE médecin à la mode. Pionnier de la chirurgie et de la gynécologie, il est particulièrement apprécié des dames de la bonne société, dont beaucoup, comme Sarah Bernhardt, sont aussi ses maîtresses. A travers sa vie privée, pas toujours heureuse, et sa vie professionnelle, exceptionnellement brillante, c'est toute une peinture de la Belle Epoque qui s'anime sous nos yeux. Mais derrière l'image classique de paix et de plaisirs s'en cache une autre, plus sombre : celle d'une période minée par l'instabilité politique, les crimes et les scandales.

L'homme en rouge

Jerry Batson, qui se définit comme un «accoucheur d'idées», va en vendre une assez sensationnelle à sir Jack Pitman, un excentrique milliardaire : créer sur l'île de Wight une sorte de gigantesque parc d'attractions rassemblant tout ce qu'il y a de plus typique, de plus connu en Angleterre. Cela va des blanches falaises de Douvres à Manchester United, de Buckingham Palace à Stonehenge, du mausolée de la princesse Diana au théâtre de Shakespeare. Le projet est monstrueux, hautement risqué, et voilà qu'il se révèle être un énorme succès. La copie va-t-elle surpasser l'original ? Et qu'adviendra-t-il si c'est elle que les touristes préfèrent visiter ? Férocement drôle, drôlement impitoyable, impitoyablement au vitriol, voilà un portrait de l'Angleterre comme on n'en avait encore jamais vu.

England, England

"Tanrı'ya inanmıyorum ama O'nu özlüyorum" gibi son derece çarpıcı bir ifadeyle başlayan Korkulacak Bir Şey Yok, Julian Barnes'ın ölüm, ölümlülük, Tanrı, sanatın ölüm karşısındaki yeri gibi temalar üzerine kaleme almış olduğu, tümüyle otobiyografik olmasa bile içinde yer alan anıların kapsamı itibariyle bu yanı belirgin biçimde ağır basan bir deneme, daha doğrusu, "anı" türü çerçevesinde de değerlendirilebilecek bir deneme kitabı. Julian Barnes, yaşlılık ve ölüm temalarını daha önce de çok sayıda yapıtında, özellikle Limon Masası başlıklı öykü kitabında işlemişti. Ne var ki, bu kez, söz konusu "can alıcı" konuyu, örneklerini daha ziyade edebiyat ve müzik, kimi yerde de bilim ve tıp dünyasından ustalıkla seçtiği, çok daha geniş bir deneme alanına taşıyor. Başta ünlü Fransız yazar Jules Renard olmak üzere Montaigne, Stendhal, Daudet, Somerset Maugham, Arthur Koestler gibi edebiyatçıların ya da Ravel, Rahmaninov, Şostakoviç, Prokofyev ve Rossini gibi müzisyenlerin ilginç tanıklıklarına yer ve-rerek, hepimizin mutlaka karşılaşacağımız bu kaçınılmaz ve "korkutucu olmayan" insanlık halini var olabilecek bütün boyutlarıyla irdelemeye girişiyor. Metnin dikkat çeken bir başka leitmotif özelliği de, Julian Barnes'ın tüm deneme boyunca, felsefeci olan ağabeyi Jonathan Barnes'la girmiş olduğu "yer yer çekişmeli, yer yer görüş birliği içinde cereyan eden" sorgulayıcı diyalog. Bu diyalog, bir bakıma, inanmakla inanmamanın, felsefeyle edebiyatın, Julian Barnes ile pek anlaşamadığı annesinin bitmek bilmez çekişmesi olarak da yorumlanabilir. Nitekim kitabın kasvetli sayılabilecek konusunu ilginç ve dinamik kılan unsur da, bu çekişmeyi tüm satırlara hem keyif veren hem de sorgulayıcı bir ironiy-le yansımakta oluşudur. Kendisiyle yapılan bir söy-leşide, Korkulacak Bir Şey Yok'un içeriğini en yalın şekilde şu sözlerle tanımlıyor Julian Barnes: "Bu, kendimi bir vaka olarak inceleme ve bir soruya yanıt getirme alıştırmasıdır: Zamanın bu noktasında herhangi bir şeye inanmamak ama öte yandan da bir gün ölece-ğimiz düşüncesiyle uzlaşmamak ne anlama gelmektedir?.."

Rien À Craindre

Réunit onze nouvelles dans lesquelles l'auteur joue sur plusieurs registres, du plus cruel au plus tendre.

La table citron

Nous vivons à ras de terre, à hauteur d'homme et pourtant - et par conséquent - nous aspirons à nous élever. Créatures terrestres, nous pouvons parfois nous hisser jusqu'aux dieux. Certains s'élèvent au moyen de l'art ; d'autres, de la religion ; la plupart, de l'amour. Mais lorsqu'on s'envole, on peut aussi s'écraser. Il y a peu d'atterrissages en douceur. On peut rebondir sur le sol assez violemment pour se casser une jambe, entraîné vers quelque voie ferrée étrangère. Chaque histoire d'amour est une histoire de chagrin potentielle. Sinon sur le moment, alors plus tard. Sinon pour l'un, alors pour l'autre. Parfois pour les deux. C'est à différentes altitudes que se situent les trois récits qui composent ce livre. Le premier nous conte, avec souvent beaucoup d'humour, les différentes tentatives de l'homme pour voir le monde d'en haut. Et il s'attache plus particulièrement à celles de Nadar, qui, à bord d'un ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858. Le deuxième se penche sur les amours de Sarah Bernhardt - souvent photographiée par Nadar et qui fit un tour en montgolfière - avec un bel officier anglais. Là, on est 'à hauteur d'homme'. Le troisième nous parle - droit au cour - de ce qui se passe quand 'tout est déjà arrivé', en l'occcurence, la mort de l'être qui vous était le plus proche et 'qu'on est tombé de la plus grande hauteur'. Disons simplement que Julian Barnes est sans doute là au sommet de son art.

Quand tout est déjà arrivé

Sixteen-year-old suburbanite Chris Lloyd and his mate Toni spend their free time wishing they were French, making up stories about strangers, and pretending to be flâneurs. When they grow up they'd like to be "artists-in-residence at a nudist colony." If youthful voyeurism figures heavily in their everyday lives, so, too, do the pleasures of analogy, metaphor, and deliberate misprision. Sauntering into one store that dares to call itself MAN SHOP, Toni demands: "One man and two small boys, please."  Julian Barnes could probably fill several books with these boys' clever misadventures, but in his first novel he attempts something more daring--the curve from youthful scorn to adult contentment. In 1968, when Chris goes off to Paris, he misses the May événements but manages, more importantly, to fall in love and learn the pleasures of openness: "The key to Annick's candour was that there was no key. It was like the atom bomb: the secret is that there is no secret." The final section finds Chris back in suburbia, married, with children and a mortgage, and slowly accepting the surprise that happiness isn't boring. "It's certainly ironic to be back in Metroland. As a boy, what would I have called it: le syphilis de l'âme, or something like that, I dare say. But isn't part of growing up being able to ride irony without being thrown?" Far from renouncing the joys of language, this novel wittily celebrates honest communication. --Kerry Fried

Metroland

Médecin anglais spécialiste de Flaubert, Geoffrey Breathwaite découvre dans un recoin du musée Flaubert, à Rouen, le perroquet empaillé qui inspira à Louise, la vieille servante de Un coeur simple, une étrange passion.Mais à Croisset, la propriété de famille des Flaubert, se trouve un second perroquet avec les mêmes prétentions à l'authenticité.Où est le vrai perroquet, qui est le vrai Flaubert, où est la vérité de l'écrivain ? Si rien n'est certain, l'inspecteur Barnes, au bout de son éblouissante enquête littéraire, démontre néanmoins, avec élégance et humour, que la seule chose importante, c'est le texte...

Le Perroquet de Flaubert

« Au début des années 1990, j'étais correspondant à Londres pour le New Yorker Magazine. C'était un travail excitant et quelque peu étrange : être correspondant étranger dans mon propre pays, jeter un regard neuf sur des coutumes établies et essayer de les expliquer à un public éloigné qui partage la même langue et pourtant peu d'usages communs. Dix ans plus tard, dans le nouveau siècle et le nouveau millénaire, les choses ont changé et pourtant - c'est la Grande-Bretagne - n'ont pas beaucoup changé. Aurions-nous dû être si surpris ? Sans doute pas ; la Grande-Bretagne est un pays profondément conservateur, peu importe qui le dirige. » Julian Barnes.

Par la fenêtre : Dix-huit chroniques (et une nouvelle)

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