The Time Machine 

The War of the Worlds 

The Island of Doctor Moreau

The Invisible Man

"But who shall dwell in these worlds if they be 

inhabited? .

H. G. Wells Collection

Des aliens venus de Mars envahissent l'Angleterre. À bord d'énormes machines à trois pieds dotés de rayons ardents, ils traversent le pays, pulvérisent sur leur passage les bâtiments, carbonisent les humains, se nourrissent de leur chair, et répandent un gaz toxique dans les rues. La fin de la civilisation humaine a sonné. Le début d'une guerre sanglante et infernale est engagée.

« La Guerre des mondes » est le chef-d'oeuvre fondateur de la science-fiction moderne. Ce livre incontournable a fait l'objet de nombreuses adaptations : en 2005 au cinéma par Steven Spielberg avec en tête d'affiche Tom Cruise, et à la radio par le légendaire Orson Welles, en 1938, dans une diffusion restée célèbre pour avoir fait sortir les américains de chez-eux, paniqués, afin d'observer l'invasion d'aliens dans le ciel. « La Guerre des mondes » s'élève ainsi au rang des romans les plus influents de tous les temps, aux côtés de ceux de Frank Herbert (« Dune »)  et de George Orwell (« 1984 »).



H. G. Wells (1866-1946) est un écrivain anglais, connu principalement pour ses oeuvres de science-fiction. Souvent décrit comme un précurseur, H. G. Wells influencera bon nombre d'ouvrages à venir : ses romans présentent de nombreuses innovations technologiques telles que les voyages spatiaux, la bombe atomique et Internet. Nominé à quatre reprises pour le prix Nobel de littérature, Wells a exploré un large éventail de thèmes, occupant l'une des places principales du canon de la littérature britannique. On compte, parmi ses meilleurs ouvrages, le roman de voyage dans le temps « La Machine à explorer le temps », le roman d'aventure de science-fiction « L'île du Docteur Moreau », le roman de lutte entre l'humanité et les extraterrestres « La Guerre des mondes », et plus de soixante-dix histoires courtes.

La Guerre des mondes

A profound and witty Voltairian dialogue between a twentieth-century Noah and an Old Testament Deity, planning a new Ark in which the best of mankind may be rescued from the new flood of war and horror.

All Aboard for Ararat

"I've had a most amazing time...."

So begins the Time Traveller's astonishing firsthand account of his journey 800, 000 years beyond his own era-and the story that launched H. G. Wells's successful career and earned him his reputation as the father of science fiction. With a speculative leap that still fires the imagination, Wells sends his brave explorer to face a future burdened with our greatest hopes...and our darkest fears. A pull of the Time Machine's lever propels him to the age of a slowly dying Earth. There he discovers two bizarre races-the ethereal Eloi and the subterranean Morlocks-who not only symbolize the duality of human nature, but offer a terrifying portrait of the men of tomorrow as well. Published in 1895, this masterpiece of invention captivated readers on the threshold of a new century. Thanks to Wells's expert storytelling and provocative insight, The Time Machine will continue to enthrall readers for generations to come.

The Time Machine

H.- G. Wells (1866-1946) 

"Je vis un homme à cheveux blancs, image même de l'extrême vieillesse, assis devant un pupitre, et qui écrivait. 

Ce devait être dans quelque appartement d'une tour très élevée, car, par la haute fenêtre, à droite, on n'apercevait que des lointains : un horizon de mer, un promontoire, et cette buée lumineuse du soleil couchant qui signale la présence d'une ville. Tous les aménagements de la pièce respiraient l'ordre et la beauté, - et je ne sais quoi de subtil, et de mal défini, l'inattendu de tel détail, me donnait une sensation de nouveau et d'étrange. Je ne reconnaissais aucun style spécial, et le costume simple de l'homme assis ne suggérait l'idée d'aucune époque ni d'aucun pays. Peut-être, pensai-je, suis-je au pays de l'« heureux avenir, au pays d'Utopie » ou des « rêves simples » ? Une phrase d'Henry James : « Le lieu du grand repos », me traversa la mémoire, glissa comme une lueur sur mon esprit, et s'éteignit sans m'éclairer. 

L'homme écrivait avec un stylet assez semblable à notre porte-plume réservoir, et ce détail bien moderne m'interdisait toute pensée rétrospective. De temps à autre, il ajoutait la feuille qu'il venait de couvrir d'une écriture courante et facile à des feuilles entassées sur une gracieuse petite table, placée devant la fenêtre, à portée de sa main. Les derniers feuillets gisaient épars, recouvrant à demi les autres réunis en fascicules par des attaches. 

Évidemment, il était inconscient de ma présence, et je restai là à attendre que l'écrivain s'interrompît ; tout vieux qu'il fût, il traçait les signes d'une main ferme." 

Un vieil homme écrit ses mémoires : Willie, ouvrier plutôt révolté, est amoureux de Nettie et est jaloux jusqu'à vouloir la tuer ainsi que son fiancé... Mais une comète qui se dirige vers la Terre vient tout changer en métamorphosant l'atmosphère...

Au temps de la comète

I SAW a gray-haired man, a figure of hale age, sitting at a desk and writing.

He seemed to be in a room in a tower, very high, so that through the tall window on his left one perceived only distances, a remote horizon of sea, a headland and that vague haze and glitter in the sunset that many miles away marks a city. All the appointments of this room were orderly and beautiful, and in some subtle quality, in this small difference and that, new to me and strange. They were in no fashion I could name, and the simple costume the man wore suggested neither period nor country. It might, I thought, be the Happy Future, or Utopia, or the Land of Simple Dreams; an errant mote of memory, Henry James's phrase and story of "The Great Good Place, " twinkled across my mind, and passed and left no light.

The man I saw wrote with a thing like a fountain pen, a modern touch that prohibited any historical retrospection, and as he finished each sheet, writing in an easy flowing hand, he added it to a growing pile upon a graceful little table under the window. His last done sheets lay loose, partly covering others that were clipped together into fascicles.

Clearly he was unaware of my presence, and I stood waiting until his pen should come to a pause. Old as he certainly was he wrote with a steady hand.

In the Days of the Comet

In truth the mastery of flying was the work of thousands of men-this man a suggestion and that an experiment, until at last only one vigorous intellectual effort was needed to finish the work. But the inexorable injustice of the popular mind has decided that of all these thousands, one man, and that a man who never flew, should be chosen as the discoverer, just as it has chosen to honour Watt as the discoverer of steam and Stephenson of the steam-engine. And surely of all honoured names none is so grotesquely and tragically honoured as poor Filmer's, the timid, intellectual creature who solved the problem over which the world had hung perplexed and a little fearful for so many generations, the man who pressed the button that has changed peace and warfare and well-nigh every condition of human life and happiness. Never has that recurring wonder of the littleness of the scientific man in the face of the greatness of his science found such an amazing exemplification. Much concerning Filmer is, and must remain, profoundly obscure-Filmers attract no Boswells-but the essential facts and the concluding scene are clear enough, and there are letters, and notes, and casual allusions to piece the whole together. And this is the story one makes, putting this thing with that, of Filmer's life and death.

Twelve Stories and a Dream

H. G. Wells (1866-1946)
 
"Les atterrissages de sirènes qu'ont jusqu'ici mentionnés les chroniques sont entachés d'invraisemblance. Et même les détails circonstanciés qui nous sont donnés à propos de la sirène de Bruges, si habile aux travaux de dames, laissent des doutes aux sceptiques. Je dois avouer que, l'année dernière encore, je professais une incrédulité absolue sur ce genre d'aventures. Mais maintenant, en face des faits indiscutables qui se sont produits dans mon voisinage immédiat, et dont Melville, de Seaton Carew, mon cousin au second degré, fut le principal témoin, j'entrevois ces vieilles légendes sous un jour tout différent. Cependant, tant de gens se sont efforcés d'étouffer cette affaire que, n'étaient mes enquêtes personnelles très complètes, on se serait, dans une dizaine d'années, heurté aux mêmes obscurités qui rendent si malaisément croyables toutes les légendes similaires. À l'heure actuelle même, beaucoup d'esprits restent perplexes.
Les difficultés qui s'opposèrent à l'étouffement complet de cette affaire étaient exceptionnelles, et la façon dont elles furent en grande partie surmontées prouve combien impérieux sont les motifs qui poussent à garder secrètes des histoires de cette sorte. Dans le cas actuel, la scène où se déroulèrent ces événements n'a rien d'obscur ni d'inaccessible. Le drame prend naissance sur la plage, à l'est de Sandgate Castle, dans la direction de Folkestone, et il se dénoue également sur la plage, non loin de la jetée, c'est-à-dire à moins de deux milles de distance. L'aventure a commencé en plein jour, par une après-midi d'août, claire et bleue, en face des fenêtres ouvertes d'une demi-douzaine de maisons. Cela seul suffit à rendre stupéfiant le manque de détails préliminaires ; mais à ce sujet vous aurez peut-être une opinion différente plus tard." 
 
Miss Waters a été sauvée de la noyade (elle avait une crampe) et recueillie par une famille bourgeoise anglaise : les Bunting. Quelle n'est pas leur surprise lorsqu'ils s'aperçoivent que celle-ci est une sirène ! Elle tente de séduire Harry, le fiancé d'une amie des Bunting. Va-t-il succomber au chant des sirènes ?
Le fantastique s'invite dans la société édouardienne.

Miss Waters

One afternoon, at low water, Mr. Isbister, a young artist lodging at Boscastle, walked from that place to the picturesque cove of Pentargen, desiring to examine the caves there. Halfway down the precipitous path to the Pentargen beach he came suddenly upon a man sitting in an attitude of profound distress beneath a projecting mass of rock. The hands of this man hung limply over his knees, his eyes were red and staring before him, and his face was wet with tears.

He glanced round at Isbister's footfall. Both men were disconcerted, Isbister the more so, and, to override the awkwardness of his involuntary pause, he remarked, with an air of mature conviction, that the weather was hot for the time of year.

"Very, " answered the stranger shortly, hesitated a second, and added in a colourless tone, "I can't sleep."

Isbister stopped abruptly. "No?" was all he said, but his bearing conveyed his helpful impulse.

"It may sound incredible, " said the stranger, turning weary eyes to Isbister's face and emphasizing his words with a languid hand, "but I have had no sleep-no sleep at all for six nights."

H. G. Wells Collection

Résumé

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