Journal florentin

Texte intégral révisé, traduit de l'allemand par Maurice Betz, suivi d'une biographie de Rainer Maria Rilke par Pierre Klossowski. À la fois poème lyrique en prose, récit épique et méditation sur l'expérience de la vie et de la mort, le Chant de l'amour et de la mort s'inspire du tragique souvenir de l'un des ancêtres du poète, le cornette (porte-étendard) Christophe Rilke qui, après avoir découvert l'amour dans les bras d'une jeune femme, est tué lors d'une chevauchée héroïque pendant une bataille entre les armées de l'Empire austro-hongrois et de l'Empire ottoman. Pour l'auteur même des Lettres à jeune poète, cette oeuvre de jeunesse écrite en une seule nuit a "le rythme du sang qui le traverse, qui le porte, qui l'entraîne d'un bout à l'autre, sans qu'il y ait un moment d'hésitation ou d'incertitude."

Chant de l'amour et de la mort du cornette Christophe Rilke

Huitieme elegie de duino

Pourquoi cette édition séparée des Quatrains Valaisans ? Non pas seulement parce que c'est l'un des livres les plus beaux parmi ceux que Rilke a écrits directement en français à la fin de sa vie, mais surtout parce qu'il s'agit d'une édition exceptionnelle : la reproduction intégrale en fac simile du manuscrit autographe du livre, calligraphié par Rilke à l'automne 1924 pour son amie suisse Jeanne de Sépibus de Preux. Et il est infiniment émouvant de lire ces poèmes dans l'écriture même du poète.

Les Quatrains Valaisans

Pendant quelques mois, trois des plus grands poètes de leur temps échangent un courrier d'une passion extrême. Pasternak est cloué à Moscou par la révolution (il est le docteur Jivago), Tsvétaïeva en France par l'émigration et Rilke en Suisse où il meurt lentement. Seuls Pasternak et Tsvétaïeva se connaissent bien. Rilke n'a jamais rencontré Tsvétaïeva et connaît à peine Pasternak : le lien réel de leur triangle est l'admiration réciproque. L'isolement, l'absence de tout contact et de toute connaissance concrète favorisent l'exaltation, l'idéalisation, le sublime... mais aussi les drames de susceptibilité, de jalousie, les remords et les ruptures. La passion amoureuse est indéniablement mêlée à la fougue poétique.

Correspondance à trois

Autunno 1902: Franz Xaver Kappus è un giovane cadetto dell'Accademia Militare, cui però, più della carriera nell'esercito, interessa comporre poesia. Scopre che Rainer Maria Rilke, uno dei suoi autori, uno di quelli le cui parole compulsa senza sosta, ha frequentato la stessa Accademia. L'occasione è troppo grande: manda alcuni versi al grande poeta il quale, dopo qualche settimana, risponde. È l'inizio di una lunga corrispondenza, che il Saggiatore pubblica per la prima volta nella sua interezza, completa anche delle lettere dello stesso Kappus: se le Lettere a un giovane poeta sono infatti diventate un libro di enorme diffusione, erano invece scomparse dalla storia editoriale le missive del giovane poeta medesimo, ridotto ad anonima controfigura. Si apprezzano così entrambi i lati di questo scambio: la richiesta di consigli di lettura e la maieutica sul comporre versi, i dubbi e le incertezze proprie di una gioventù inquieta e l'addestramento alla vita, gli insegnamenti di un uomo maturo a un giovane sui misteri del mondo, sulla solitudine esistenziale dell'uomo e sull'amore, redenzione in cui « due solitudini si custodiscono, delimitano e salutano a vicenda ». Un dialogo in cui arte e vita si intrecciano di continuo, perché come scrive Rilke « l'arte è solo una maniera di vivere, e ci si può preparare a essa vivendo ».

Lettere a un giovane poeta

Dans ce livre on découvre les oeuvres de 90 artistes contemporains, on goûte la poésie de Rainer Maria-Rilke, on s'amuse même à deviner quels sentiments ont inspirés les artistes ! On fait la connaissance de 14 enfants et de leurs histoires, un monde imaginaire et poétique créé par l'auteur et illustrateur Alfred en miroir des oeuvres présentées. Un ouvrage à partager en famille, pour les curieux, les amoureux de l'Art, pour ceux qui aiment les mots et leur portée, ceux qui aiment la vie...

Miroir des sentiments

Les élégies de Duino suivi de Les sonnets à Orphée

Ces lettres, écrites en français, furent adressées à Antoinette de Bonstetten en 1924 et 1926, avec une longue interruption qui correspond à un séjour que Rilke fit alors à Paris. Ils ne se sont encore jamais rencontrés lorsque Rilke, de la Clinique de Val-Mont,, lui écrit de nouveau et l'invite, en voisin, à lui rendre visite. Mademoiselle de Bonstetten lui ayant parlé de cours d'horticulture qu'elle a suivis, il lui demande son aide pour aménager le jardin de Muzot, qui devient le sujet bientôt des visites et des lettres, et le fil conducteur de leur correspondance.

Antoinette de Bonstetten m'a confié ces lettres cinquante ans après les avoir reçues de Rilke ; elle souhaitait les voir publiées à La Délirante dont elle aimait les choix et les livres. Les voici aujourd'hui, avec une des premières oeuvres du jeune Balthus placée en frontispice, Paysage de Muzot, peinte à quinze ans depuis la Tour où vivait le poète.

Journal florentin

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