Enfant chétive et timide, issue de surcroît d'une famille pauvre, la jeune Fanny Price est recueillie par les Bertram dans l'immense propriété de Mansfield Park. Perdue au milieu d'un monde qu'elle ne connaît pas et qui lui est souvent hostile, elle endure maintes frustrations et vexations. Fanny finit pourtant par se lier d'amitié avec son cousin Edmund et partager avec lui une tendre complicité... jusqu'à l'arrivée de Mary et Henry Crawford qui, venus de Londres, viennent bouleverser la vie austère de Mansfield Park. La timide Fanny devra surmonter bien des obstacles et déjouer les manigances pour pouvoir enfin laisser parler son coeur.

Mansfield Park

Es ist eine allgemein anerkannte Wahrheit, daß ein lediger Mann von einigem Vermögen unbedingt auf der Suche nach einer Lebensgefährtin sein muß.

Welcher Art die Gefühle und Wünsche eines solchen Mannes im übrigen auch immer sein mögen, diese Wahrheit hat eine so unumstößliche Geltung, daß er schon bei seinem ersten Auftauchen in einer Gegend von sämtlichen dort ansässigen Familien als rechtmäßiger Besitz der einen oder anderen ihrer Töchter angesehen wird.

"Mein lieber Bennet", sprach eines Tages Mrs. Bennet zu ihm, "hast du schon gehört, daß Netherfield Park endlich einen Mieter gefunden hat?"

Mr. Bennet erwiderte, er habe es noch nicht gehört.

"Trotzdem ist es so, wie ich sage", beharrte Mrs. Bennet. "Mrs. Long war gerade hier und hat es mir erzählt - Willst du denn nicht wissen, wer der neue Mieter ist?" fuhr sie mit ungeduldiger Stimme fort.

"Du willst es mir doch gerade erzählen, und ich habe nichts dagegen."

Einer deutlicheren Aufforderung bedurfte es nicht.

"Also, Mrs. Long erzählte, daß Netherfield von einem sehr wohlhabenden jungen Mann aus Nordengland gepachtet wurde. Er kam letzten Montag im Vierspänner an, um das Haus zu besichtigen, und er war so entzückt davon, daß er sogleich mit Mr. Morris abschloß. Noch vor Michaelis will er einziehen, und seine Dienerschaft soll zum Teil schon Ende dieser Woche herkommen."

"Wie heißt er denn?"

"Bingley."

"Verheiratet?"

"Aber nein! Unverheiratet! Natürlich unverheiratet! Ein steinreicher Junggeselle, mit vier- oder fünftausend Pfund im Jahr! Welch ein Glück für unsere Kinder!"

"Wieso? Wieso für unsere Kinder?"

"Du bist aber auch zu langweilig, mein Lieber. Verstehst du denn nicht, daß er vielleicht eine unserer Töchter heiraten wird?"

"Kommt er deshalb hierher?"

"Deshalb? Was redest du da? Unsinn! Aber es ist doch sehr gut möglich, daß er sich in eine von ihnen verliebt; und daher mußt du ihm einen Besuch machen, sobald er eingezogen ist."

"Weshalb denn? Du kannst ja mit den Mädchen hinübergehen. Oder besser noch, du schickst sie allein; denn da du noch ebenso gut aussiehst wie jede von deinen Töchtern, würde sich Mr. Bingley vielleicht gar dich aus dem Schwarm aussuchen."

"Ach, du Schmeichler. Gewiß, ich bin einmal recht schön gewesen, aber jetzt bilde ich mir nicht mehr ein, irgendetwas Besonderes vorzustellen. Wenn eine Frau fünf erwachsene Töchter hat, tut sie gut daran, alle Gedanken an ihre eigene Schönheit fallen zu lassen. Du mußt aber unbedingt Mr. Bingley aufsuchen, sobald er unser Nachbar ...

Stolz und Vorurteil

Oeuvre de jeunesse, Northanger Abbey sera finalement publié un an après la mort de Jane Austen, en 1817, dans le même volume que Persuasion.
Northanger Abbey est un roman singulier, plus complexe qu'il ne paraît. L'intrigue pourrait se résumer simplement. Conduite à Bath pour y faire ses débuts dans la vie, Catherine Morland y rencontre plusieurs jeunes gens. L'un d'eux, Henry Tilney, se révèle être " comme Catherine elle-même " un fervent lecteur de romans gothiques. Il lui propose un séjour dans la demeure familiale : l'abbaye de Northanger. Comment refuser ? Une abbaye ! Des ruines gothiques ! Notre héroïne, à l'imagination débridée par ses lectures, ne sait plus à quel indice se vouer. Le coffre, dans sa chambre, contient-il un manuscrit ancien mystérieux ? La mère de Tilney est-elle morte de mort naturelle ? Est-elle bien morte, d'ailleurs le vieux général Tilney ne serait-il pas un sinistre bourreauoe Et ces couloirs, ces portes fermées, ces ailes à l'accès interdit... Réalité et fiction s'entremêlent pour notre plus grande joie jusqu'à ce que la réalité retrouve finalement ses droits et nos héros, satisfaction, dans un happy end.
Si Northanger Abbey se moque ironiquement des travers du roman gothique, de ses invraisemblances, de la crédulité de ses lecteurs, il n'en demeure pas moins un plaidoyer vibrant pour le genre romanesque, lieu unique d'imaginaire et d'émotion.

Northanger abbey ; love and friendship

La jeune Catherine Morland, fille de pasteur, ingénue, profite d'une invitation pour faire ses premiers pas auprès la bonne société dans la ville d'eau de Bath. Au grès des rencontres et des amitiés, elle poursuit son séjour à l'Abbaye de Northanger. Cette demeure moyenâgeuse attise l'imagination de la jeune héroïne qui pense vivre une aventure digne de ses lectures de chevet. Elle sera confronter à un tableau bien plus réaliste. Parodiant avec drôlerie la littérature gothique en vogue à l'époque, Jane Austen, par ce roman initiatique dépeint les mœurs de la bourgeoisie anglaise avec une ironie piquante.

L'Abbaye de Northanger

Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l'arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine. Le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d'Elizabeth ? Les soeurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ? Le happy end tant attendu par le lecteur du chef-d'oeuvre de Jane Austen aura bien lieu, mais au terme d'innombrables intrigues et retournements, cocasses ou cruels.

Orgueil et préjugés

Sir Walter Elliot, de Kellynch-Hall, dans le comte de Somerset, n'avait jamais touche un livre pour son propre amusement, si ce n'est le livre heraldique. La il trouvait de l'occupation dans les heures de des uvrement, et de la consolation dans les heures de chagrin. Devant ces vieux parchemins, il eprouvait un sentiment de respect et d'admiration. La, toutes les sensations desagreables provenant des affaires domestiques se changeaient en pitie et en mepris. Quand il feuilletait les innombrables titres crees dans le siecle dernier, si chaque feuille lui etait indifferente, une seule avait constamment pour lui le meme interet, c'etait la page ou le volume favori s'ouvrait toujours: "

Persuasion

Mrs. Bennet a cinq filles et compte bien les marier toutes, ce qui n'est pas une tâche facile dans l'Angleterre du début du XIXe siècle. Non que les demoiselles Bennett soient laides, mais elles n'ont pas de fortune. Et cinq maris riches, ce n'est pas si facile à trouver. Surtout quand les filles en question émettent des préjugés, éprouvent des sentiments, et n'agissent pas forcément dans le sens qui leur permettrait de trouver un bon parti.

Orgueil et Préjugés

Raison et sentiments

Après la mort de leur père, Elinor et Marianne s’installent avec leur mère et leur jeune sœur à la campagne. La famille se trouve très démunie; il devient urgent de marier les deux sœurs afin de leur assurer un bel avenir. Marianne, romantique et passionnée, s’éprend immédiatement du charmant John Willoughby, tandis qu'Elinor, plus prudente, n’ose avouer sa flamme à Edward Ferrars. Entre raison et sentiments, ces jeux de l’amour vont leur réserver bien des espoirs et des bonheurs, mais aussi des déceptions et des souffrances. Les deux jeunes femmes devront apprendre de leurs vacillements. Pour le meilleur et pour le pire.
«  L’intelligence de Jane Austen n’a d’égale que la perfection de son bon goût. Ses sots sont des sots, ses snobs sont des snobs, parce qu’ils s’éloignent du modèle de raison et de bon sens qu’elle a en tête, et qu’elle nous transmet clairement à l’instant même où elle nous fait rire. Jamais romancier n’a fait autant usage, et à la perfection, de son sens des valeurs.  » Virginia Woolf
Durée : 12H02
(c) et (p) Audiolib, 2017 © Christian Bourgois Éditeur, 1979

Mansfield Park

Résumé

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