Géographie générale des marchés

Géographie et Cultures

Le détour capitaliste

Les manières d'habiter, de travailler, de se distraire et de prier reflètent la spécificité des groupes humains. Elles changent d'un lieu à l'autre et marquent profondément les paysages. L'action humaine est modelée par les codes et les représentations que les individus apprennent au cours de leur enfance ou tirent de leur expérience. Les processus de transmission des savoirs, de construction des identités et d'établissement des normes conditionnent les répartitions géographiques. 
La présente édition souligne le caractère souvent radical de la recherche la plus contemporaine. 
Après un rappel de l'évolution des idées en ce domaine, cet ouvrage montre comment la culture pèse sur la structure spatiale des sociétés en analysant la communication, la construction de l'individu, de la société et du territoire et l'élaboration des valeurs. 
La culture fournit aux hommes les moyens de s'orienter, de découper l'espace et d'exploiter les milieux. Elle modèle le paysage et structure les sociétés. 
Les cultures connaissent de longues phases de stabilité interrompues par des crises de restructuration. La révolution des communications exacerbe les sentiments identitaires et les tensions qui en résultent sont au coeur des débats du monde actuel. 
Cet ouvrage pionnier, qui présente de manière synthétique les grands thèmes de la géographie, s'adresse aux étudiants en géographie, ethnologie, sociologie, histoire et science politique. 
Paul CLAVAL, professeur émérite à l'université Paris-Sorbonne, consacre ses recherches à l'histoire et à l'épistémologie de la géographie, à la géographie économique, sociale et politique, à la logique des systèmes territoriaux et aux problèmes culturels.

Géographie culturelle

Les progrès de la science économique sont rapides avant, durant et après la Seconde Guerre mondiale : c'est l'époque où l'économétrie s'affermit, où la macroéconomie prend son essor et où les comptabilités nationales donnent enfin des bases solides à l'intervention des Etats. Rédigées de 1966 à 1985, les chroniques de géographie économique visent à informer les géographes de ces mouvements d'idées. Chacune fait le point sur un thème de recherche susceptible d'intéresser les géographes et où les positions évoluent rapidement. La recension des études est suivie par une analyse des processus qu'elles explorent. Les thèmes visités ont trait à l'économie spatiale - théorie des lieux centraux, localisation des activités agricoles, des industries et des services, économie des transports, etc. Ils soulignent l'intérêt et les limites des comptabilités régionales. Ils rendent compte de pistes nouvelles, l'analyse des droits de propriété par exemple. Ils font une place notable à l'anthropologie économique. Ces chroniques suivent le mouvement de la pensée économique sur deux décennies. Il s'y dessine aussi une conception originale de la géographie économique : l'accent mis sur la communication, sur les flux d'information et sur le jeu des commutateurs sociaux est nouveau. Une autre manière de concevoir les rapports économiques de l'homme à l'espace est ainsi proposée.

Chroniques de géographie économique

Pour le cinquantenaire de la mort de Paul Vidal de la Blache - Etudes d'histoire de la géographie

La science décrit, analyse, classe, explique. Cette réflexion explore le rôle de la causalité dans l'explication géographique, telle qu'elle s'est développée et telle qu'elle s'est progressivement définie. Les différentes conceptions géographiques de la causalité sont ainsi passées en revue. La discipline est ainsi mieux armée pour comprendre ce qui transforme paysages et formes d'organisation de l'espace, et pour s'attacher aux lieux et aux territoires dont les hommes ont besoin pour donner un sens à leur existence.

Causalité et géographie

Comprendre les transformations sans précédents qui caractérisent le monde contemporain, tel est l'objet de cet essai de "géohistoire" qui met en rapport les actions collectives, l'espace où elles sont conçues et menées à bien, les représentations de ceux qui les portent, les horizons qu'ils partagent et ceux vers lesquels ils se projettent. Pour ce faire l'auteur retrace en une fresque dense et stimulante L'Aventure de l'Occident depuis les Temps modernes jusqu'à aujourd'hui, à travers les deux mouvements majeurs qui la caractérisent dès le XVIIe siècle : la modernisation - utopie moderniste, triomphe des Lumières, affirmation des Etats nations, marche du progrès - remise en cause à partir du XIXe siècle, et la globalisation, initiée à l'époque des Grandes Découvertes, qui bouleverse désormais la distribution des hommes et des activités économiques qu'avait modelée la révolution industrielle. C'est à la combinaison de ces deux processus, et aux problèmes qui en découlent, que s'attache cet ouvrage. L'aventure occidentale doit s'appréhender dans une perspective globale. On ne peut la comprendre si on ignore les sociétés de plus en plus nombreuses avec lesquelles l'Europe est entrée en relation : cela justifie le traitement conjoint de la modernité et de la globalisation. L'histoire a toujours été tissée de changements, mais leur rythme s'accélère. Dans la perspective qui dominait jusqu'à il y a peu en Occident, les mutations étaient les bienvenues car elles étaient la manifestation du progrès auquel tout le monde aspirait. La situation actuelle est différente. Le mouvement est devenu source d'appréhension parce qu'on redoute qu'il ne mène à une vie plus difficile et à des catastrophes. Tout doit-il pour autant disparaître de l'utopie moderniste, se demande l'auteur ? Loin des visions catastrophistes de la fin de l'histoire, Paul Claval donne quelques clés pour le futur : ce qui doit être sauvé de l'utopie moderniste, c'est sa dimension démocratique ; c'est aussi, même si l'on en parle moins, l'assise qu'elle a assurée à l'Etat de droit.

Géographie générale des marchés

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