Main de nuit

Du mouvement et de l'immobilité de Douve est un recueil de poésies d'Yves Bonnefoy publié en 1953. Il contient cinq parties : Théâtre, Derniers gestes, Douve parle, L'orangerie et Vrai lieu. Des textes très courts, parfois sans titre, alternent avec des poèmes en plusieurs parties. Le poète chante la mort mais aussi la permanence et le retour de la vie à travers un personnage nommé Douve. Etre multiple, Douve est humaine, animale, minérale, c'est même une «lande résineuse endormie près de moi». Yves Bonnefoy s'inspire encore des techniques surréalistes qu'il met en oeuvre non pour s'éloigner de la réalité mais au contraire pour se rapprocher de la nature sous toutes ses formes, dans une quête du «vrai lieu» qui clôt le recueil. L’ouvrage propose un véritable outil de travail et de synthèse aux étudiants préparant les concours d’accès à l’enseignement, ainsi qu’aux formateurs.

Lectures de Bonnefoy - Du mouvement et de l'immobilité de Douve

Sortir parle de trois lieux, qui donnent leur nom à chacune des parties : «Dedans», «Jardins», «Dehors».
Entre l'espace intérieur désigné par « Dedans » autour de son mouvement central « la chambre », et le « Dehors », dispersé en différents lieux extérieurs, il y a « Jardins ».
Jardin originel bien sûr, paradis perdu de l'enfance aussi bien que de l'humanité. Impossible de sortir, d'aller dehors, sans passer par ce jardin, ce sas des espérances, des désirs enfantins, des fêtes de jeunesse, auquel vieillissant on retourne. Le jardin est là, avenir aussi bien que passé, plaque tournante de notre vie.
Nous avons tous un jardin, de pots sur des balcons, de champs étendus ou de banlieue. Pour pouvoir sortir il nous faut un jardin, ancien ou récent, à traverser et sur lequel s'appuyer...

Sortir

" Creuser le noir " ; faire le tour de cette phrase, la traverser aussi. On regarde la nuit, on voit, loin devant, entre les masses de noir. On regarde loin devant on voit le noir des étoiles éteintes des étoiles à naître il y a si longtemps on est ce noir que l'on voit.

Ecrire dans le noir

Capitale de la Douleur est sans doute le premier volume important de Paul Éluard et l'un des livres de poésie les plus lus au vingtième siècle. Il a donc joué un rôle premier dans la constitution de la sensibilité poétique au siècle dernier et influencé nombre de poètes contemporains.

Lectures de Paul Eluard

Le Nouveau Recueil N°42 Mars-Mai 1997 : L'Aveu

L'ambition est double. Analyser d'abord l'inscription de la mort dans une ouvre de poésie et en dresser le paysage. Ensuite montrer comment la totalité de cette ouvre s'organise en fonction de ce point de vue majeur, la mort, et sortir ainsi du lieu commun énoncé quant à l'ouvre de Jouve, laquelle n'aurait d'autre pivot que le sexe. De cela, il découle une « histoire » de la mort, avec son théâtre d'ombres, et ses coulisses, ses personnages et ses « lustres », ses « machines » et ses décors, une « histoire de la mort » dans l'ouvre qui est histoire de l'ouvre poétique même.

Main de nuit

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