Panorama des sciences humaines

La vie a-t-elle un sens ? Notre monde scientifique ne nous apporte rien sur l'essentiel. La raison humaine a le pouvoir de chercher et de trouver la vérité. La vraie métaphysique est le cheminement que trace ce pouvoir depuis les débuts de la pensée humaine.

La métaphysique

Aristote

Il n'a pas vécu très longtemps, mais il a sillonné l'Europe et sa vie a été très pleine. Il a été d'une force physique presque herculéenne, mais il impressionne davantage par son intelligence qui est, tout simplement, celle d'un pur génie. Ceux qui l'ont approché ont été conquis par sa bonté et son humilité, et pourtant il a aimé le silence et a passé l'essentiel de sa vie à prier. Voici la vie de Thomas d'Aquin, un religieux qui a été, autant qu'on peut l'être, ce que Jésus-Christ voulait que tous ses disciples soient : la "lumière du monde". Cette vie nous étonne : saint Thomas est écolier au milieu de moines, se bat contre des soldats, s'évade d'une forteresse, traverse les Alpes en plein hiver, mange à la table du roi saint Louis, convertit des juifs au catholicisme, fait face à une tempête sur la Méditerranée... entre deux aventures, il étudie, prêche, écrit, illumine le monde de ses enseignements. Ses miracles et ses tête-à-tête avec l'au-delà nous dévoilent que Dieu et la très sainte Vierge Marie aiment beaucoup, beaucoup saint Thomas d'Aquin. Quand nous lisons sa vie, nous le découvrons. Et quand nous le découvrons, nous est-il possible, à nous aussi, de ne pas l'aimer, et même l'admirer, l'imiter ?

Saint Thomas d'Aquin

Nul n'est volontairement méchant, disait Socrate. Or les bourreaux et tyrans ont toujours existé, de même que les jaloux, les haineux, les homicides, etc. ; déjà les animaux d'une même espèce se battent. Ces conduites d'hostilité résultent-elles d'un instinct agressif obsédé par la mort ? Ou bien faut-il distinguer des formes divergentes de l'agressivité ? On découvre d'abord un fond commun, car il y a « de l'attaque » dans l'amour comme dans la haine. La condition de l'homme, être d'abord faible et impuissant qui le demeure toujours au moins quelque peu, peut être éclairée, expliquée, si l'on suit l'évolution de l'agressivité, ses heurs et malheurs, sa fermentation qui la fait tourner à l'aigre ou son épanouissement : le parfait amour bannit la peur, mais non l'ardeur, et la tendresse même est agressive.

L'agressivité

Ce théologien n'est pas seulement le docteur commun de l'Eglise catholique, il est le plus puissant des philosophes : il a pénétré en profondeur l'héritage grec (Platon, Aristote, les stoïciens, Plotin, et d'autres) : il décèle ce qui est vrai dans chaque œuvre. La règle d'or de sa pensée, c'est de reconnaître le réel, tel qu'il est vraiment ; il reprend ainsi et amplifie les idées d'Aristote, et montre comment elles préparaient l'ouverture des esprits à la Révélation. Ses exposés sont clairs, évidents.
L'ouvrage montre son intelligence " en état de grâce ", sa sainteté de vie et présente ce qui est essentiel : reconnaître Dieu par une démarche rationnelle, puis exposer la Révélation (Trinité, Incarnation, Rédemption), centrée sur la Personne de Jésus-Christ. Il résume aussi l'étude psychologique de l'homme, sa vie sociale, ses rapports aux sacrements. Il traite des Anges. Il conclut sur le Christ Roi et donne quelques prières, avec une note sur l'Immaculée-Conception.

Thomas d'Aquin, saint et docteur

Pourquoi les mots « structures » et « structuralisme », qui sont vieux comme le monde, ont-ils soudain paru surgir du néant ? Expliquer une mode, ce n'est pas rejeter ce phénomène dans les marais d'un devenir informe et inepte, c'est d'abord mettre en lumière l'aspect nouveau, insolite pour le profane, d'une manière de voir ; puis c'est chercher pourquoi cet insolite-là a plu de préférence à d'autres ; c'est enfin présenter, en une fresque qui en dessine les grandes lignes, la pensée des auteurs que l'on appelle structuralistes. Le « structuralisme » est-il une nouvelle vision de l'homme et du monde ? Permet-il encore de parler de « l'homme », ou bien le remplace-t-il par autre chose, par des « structures inhumaines » ? Les auteurs ont voulu préciser ces questions, et parfois y répondre, en exposant ce qui leur paraît essentiel dans l'état présent des sciences humaines (linguistique, ethnologie, idéologie politique, psychanalyse, psychologie sociale et philosophie).

Panorama des sciences humaines

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