Recit italien d'un inconnu
L'adalgisa ; croquis milanais
Publié par Seuil, le 01 octobre 1987
Résumé
L'Adalgisa, la Connaissance de la douleur et l'Affreux Pastis de la rue des Merles sont l'oeuvre proprement romanesque de Gadda. Les deux premiers ont été écrits simultanément - la Connaissance sur le fond d'une image des Préalpes lombardes, tandis que l'Adalgisa explore le monde de la ville. C'est donc, ici, une sorte d'épopée milanaise au premier quart de ce siècle. Plus que jamais chez Gadda, la satire et la dérision portent la narration : le célèbre dynamisme économique de la métropole du Nord se retourne en portraits de banquiers frauduleux et d'entrepreneurs naïfs en détresse ; les ingénieurs digèrent plus qu'ils n'étudient, ou construisent des ponts qui s'écroulent ; l'aristocratie locale s'incarne dans une vieille harpie à la Goya, la bourgeoisie dans l'obsession de la descendance mâle - et les femmes y sont en proie à une libido difficilement contrôlée en direction de quelques sympathiques marlous qui, eux, préfèrent les servantes venues tout droit de la campagne. Mais on trouvera aussi bien ici les portraits d'une merveilleuse tendresse et, en particulier, celui d'Adalgisa, qui, après des débuts plus éclatants pour les yeux que pour l'ouïe dans la Traviata, se retrouvera veuve inconsolable époussetant les tombes du cimetière Monumental. Et puis, encore, comme toujours chez Gadda, des descriptions superbes où le regard réaliste s'élève jusqu'à la création d'un grand peintre. Traduit de l'italien par Jean-Paul Manganaro.
Plus de livres de Carlo Emilio Gadda
Voir plusL'Affreuse embrouille de via Merulana
Le Château D'udine
Des accouplements bien regles
L'affreux pastis de la rue des Merles
La madone des philosophes
Affreux pastis de la rue des merles (l')
Mecanique (la)
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎